2024/07/26

Biden s'explique : BFMTV en Direct

 

Spéciale présidentielle américaine

Renoncement : Biden s'explique

Le président américain, Joe Biden, s'est exprimé depuis le prestigieux Bureau ovale, dans la Maison-Blanche, pour sa première prise de parole depuis le retrait de sa candidature.
1h59min|2024|
Diffusée le 25 juillet 2024 à 01h00 sur BFM TV
Disponible jusqu’au 8 novembre 2024

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2024/07/22

Philippe Karsenty : «On se demande qui dirige les Etats-Unis»

 
Twelve hours before he was a guest on CNews again — due to Joe Biden's bombshell announcement that he would not run for the 2024 elections — Philippe Karsenty had been a guest f the news channel that very Sunday morning to discuss the (p)resident's capacity to govern the nation. Sleepy Joe's decision hardly changes the issue, as you continue “to wonder who is in charge at the helm of the United States" and that, until January 2025…

Karsenty : «Un président qui ne peut pas se représenter et qui a de la rancœur, c'est très dangereux»


Émission extraordinaire au Soir Info Été de CNews pour discuter la déclaration inatt5endue et explosive, de Joe Biden de ne pas se représenter aux élections de 2024.

Le porte-parole des «Republicans in France» Philippe Karsenty était l’invité de «Soir info été», ce dimanche 21 juillet sur CNEWS. Il s'est exprimé au sujet du retrait de la candidature de Joe Biden, président américain sortant, qui renonce à sa réélection sur fond de dissensions au sein même de son parti : «Un président qui ne peut pas se représenter et qui a de la rancœur, c'est très dangereux», a--t-il expliqué.


Khalil Rajehi
de l'AFP:

Le président américain sortant, Joe Biden, a annoncé ce dimanche le retrait de sa candidature à l’élection présidentielle de novembre prochain, soutenant par la même occasion celle de sa vice-présidente Kamala Harris.

Originaire d’Oakland, dans la baie de San Francisco, Kamala Harris naît dans la Californie des années 1960, de parents immigrés. Sa mère indienne, chercheuse spécialiste du cancer du sein, aujourd’hui décédée, et son père jamaïcain, professeur d'économie, la plongent très tôt dans la lutte pour les droits civiques dans laquelle ils sont vivement impliqués. 

 Le parcours de Kamala Harris est d’ailleurs une histoire de premières fois. En 2010, elle devient la première femme noire et de descendance asiatique à devenir procureure générale de l'Etat de Californie. Idem en 2016 lorsque, suivant la vague de femmes accédant au Congrès, elle est la première femme élue sénatrice de son état de l'ouest américain.


Quant à Donald Trump, selon CNews

«L'escroc Joe Biden n’était pas apte à se présenter à la présidence, n’est certainement pas apte à servir, et ne l’a jamais été !», a-t-il lancé dès le début de sa déclaration.

 … «Il n’a atteint le poste de président que grâce à des mensonges, de fausses infos (...). Tous ceux qui l'entouraient, y compris son médecin et les médias, savaient qu'il n'était pas capable d'être président, et il ne l'était pas», a ajouté l'ancien locataire de la Maison Blanche, récemment victime d'une tentative d'assassinat.

Dans son message, Donald Trump a également accusé Joe Biden d'être responsable des nombreux maux du pays.

«Regardez ce qu'il a fait, avec des millions de personnes qui traversent notre frontière, sans contrôle ni vérification, beaucoup provenant de prisons, d'établissements psychiatriques et un nombre record de terroristes», a poursuivi le candidat républicain sur son compte Truth Social, avant de conclure par sa phrasé favorite : «Make America Great Again.


Parmi les autres de invités Soir Info Été sur CNews, le journaliste Régis Le Sommier a déclaré que 

«Kamala Harris n'est pas le Barack Obama féminin».

En ce qui concerne Jean-Baptiste Soufron, l'avocat a affirmé que

«Ce qui se passe chez les démocrates américains, c'est aussi un changement de génération».

To return to Philippe Karsenty, he disagrees with Trump about Biden being the worst president in the history of the United States, saying that that "title" belongs to Barack Obama, "who has done much more damage to the free world than Joe Biden."

2024/07/17

Partout où il a été appliqué, ce funeste programme communiste n’a provoqué que des catastrophes — Humaines et économiques


Si Mélenchon ou ses amis gouvernent la France, les riches seront-ils envoyés dans des camps, ou devront-ils porter un écusson doré sur la poitrine?

demande  dans son article J’ai vécu dans la Roumanie communiste, vais-je maintenant vivre dans la France mélenchoniste? sur causeur.fr

Il y a environ trente ans, quand je suis arrivé en France après avoir subi le totalitarisme communiste dans ma Roumanie natale, pas une seconde je n’aurais imaginé que mon pays de cœur et d’adoption pourrait avoir un jour un gouvernement qui se réclamerait de l’idéologie communiste.

Cauchemar

Aujourd’hui, au lendemain du deuxième tour des élections législatives, cette éventualité est plus que plausible.

Je me frotte les yeux, cela ressemble à une triste farce de l’Histoire. Une grande partie de ce pays, l’un des plus beaux au monde et des plus riches, a voté pour une coalition d’extrême gauche déterminée à le collectiviser. Une coalition incluant un parti communiste qui n’a même pas changé de nom alors que 100 millions d’humains sont morts à cause de son idéologie !

 … N’ont-ils rien appris de l’Histoire ? Partout où il a été appliqué, ce funeste programme n’a provoqué que des catastrophes. Humaines et économiques. Au nom de la lutte des classes, on a condamné à mort des millions d’êtres humains et déporté des millions d’autres dans des camps. Le beau prétexte de rendre les hommes égaux n’a conduit qu’à la négation de l’individu et à la privation des libertés. L’étatisation et le contrôle de l’économie se sont soldés par des famines et des pénuries. 

 … Je souffre de voir qu’il puisse exister encore, en France, des organisations politiques qui se réclament du communisme et que cela ne pose aucun problème de conscience, ni à ses membres et zélateurs, ni aux médias qui les invitent. Il est vrai que l’antilibéralisme, l’antiaméricanisme, l’égalitarisme, le wokisme et l’exécration des riches sont profondément ancrés dans le tempérament français.

C’est probablement la raison pour laquelle l’idéologie marxiste, entre toutes les idéologies, y bénéficie toujours d’un statut privilégié.

2024/07/16

«Donald Trump est devenu une machine de marketing imbattable», affirme le porte-parole de Republicans in France sur CNews

«Donald Trump est devenu une machine de marketing imbattable», affirme le porte-parole de Republicans in France

 «Donald Trump est devenu une machine de marketing imbattable», a affirmé Philippe Karsenty ce lundi 15 juillet sur CNEWS. Ce porte-parole de Republicans in France est revenu sur l'image et le message passé par l'ex-président américain après la tentative d'assassinat à son encontre lors d'un meeting, samedi 13 juillet.

Here is the full video of RIF's Philippe Karsenty on CNews from 24:48-55:10

2024/07/15

"On est en colère" dit Paul Reen sur BFMTV par rapport à l'attaque contre Donald Trump, mais "on n'est pas surpris"

"On est en colère [...] maintenant, on n'est pas surpris": Paul Reen, président de "Republicans in France" réagit à l'attaque contre Donald Trump

L'ex-président Donald Trump, candidat républicain à l'élection présidentielle, a été évacué après avoir été visé par des tirs lors d'un meeting de campagne en Pennsylvanie ce samedi 13 juillet.

Paul Reen on the BFMTV channel (or on DailyMotion, merci à Anntoinette pour les photos) about the assassination attempt on Donald Trump. Here is the full video (Paul at 5:25/5:55, Nicolas Conquer at 2:00:44)… I have been looking for my own appearances on CNews and BFMTV (July 15 at 9:30 and 10:30, respectively), as well as for other TV appearances of members of Republicans in France (RIF), but without luck…

« Visé par des tirs, Trump blessé à l’oreille », revoir notre soirée spéciale - 14/07

C’est une image qui fera date dans l’histoire américaine. Donald Trump, est sorti blessé, mais sorti miraculeusement vivant, samedi soir lors d’une tentative d’assassinat à Butler, en Pennsylvanie. Le tireur présumé, âgé de 20 ans, a été abattu. La dernière information, selon la presse américaine, des explosifs auraient été retrouvés dans sa voiture. Un spectateur a également été tué, deux grièvement blessés. Comment cette attaque a-t-elle pu se produire ? Quelle motivation pour son auteur ? Quelles conséquences politiques, alors que nous sommes en période de campagne présidentielle américaine ?
On en parle avec : Benoît Ballet, envoyé spécial de BFMTV à Milwaukee, Wisconsin (États-Unis). Paul Reen, président de “Republicans in France”. Ulysse Gosset, éditorialiste international à BFMTV. Marjorie Paillon, journaliste spécialiste de la vie politique américaine. Christopher Mesnooh, avocat au barreau de New York, Washington et Paris. Guillaume Farde, consultant police-justice pour BFMTV. Jérôme Poirot, consultant BFMTV, ancien adjoint à la coordination nationale du renseignement. Chloé Giraud, journaliste à BFMTV. Le général Jérôme Pellistrandi, consultant défense pour BFMTV. André Kaspi, historien, spécialiste des États-Unis. Stéphane Bureau, consultant États-Unis pour BFMTV. Anne-Laure Banse, journaliste à BFMTV. Alain Bauer, professeur de criminologie au conservatoire National des Arts et Métiers. Nicolas Conquer, porte-parole des Republican Overseas France. Olivier Piton, avocat français installé aux États-Unis et auteur. Patricia Allemoniere, grand reporter spécialiste des questions internationales. Et Patrick Saint-Paul, rédacteur en chef du service International Le Figaro.

2024/06/28

Antifa Lets Loose on Counter-Protest Demonstration in Paris, Punching and Kicking the Girls in an All-Female Group (Video)

The hyper-violent videos of the girls of "Némésis" lynched with punches and kicks, last night, Place de la République in Paris while they intervened during a left-wing demonstration against the National Rally

The Morandini website's title can hardly be clearer, concerning members of the right-leaning traditional women's group Némésis getting punched and kicked while crashing a far-left demonstration (including Antifa and Mediapart) in the nation's capital. The top two videos at Valeurs Actuelles are the most informative…

Women punched by men in the street during the anti-RN demonstration last night and the boss of the CGT trade union who congratulates the attackers! Activists from the feminist collective Némésis, including its president Alice Cordier, were in fact violently attacked at la Place de la République in Paris.

The images are very violent because we can see the girls being punched while some are on the ground!

The group was the victim of insults and blows when they came to denounce certain people from the Popular Front.

"The activists of the Némésis Collective came to use their freedom of expression to remind people of what the New Popular Front really is: a collection of violent attackers with women, supporters of terrorists, anti-Semites” 

asserts the collective in a message published on X.

Members of Némésis displayed signs during the anti-RN demonstration on Place de la République in Paris, provoking the ire of some demonstrators.

Alice Cordier denounced the attack perpetrated by “men of the left”, highlighting the unprecedented scale of the violence and hatred they suffered. She thanked her security team for preventing a more tragic outcome.

Nemesis activists, shocked by the brutality of the attacks, strongly condemned the violence and hatred directed against them. They highlighted the premeditated nature of the attack, underlining the particular animosity of the attackers, in particular the Antifas. The collective affirms that 

“the danger today for women in France is THEM”

Note that this gathering was called by media committed to the left (Streetpress, Mediapart, Politis, Arrêt sur images, etc) but also by unions (CFDT, CGT, Confédération paysanne, FSU, etc).

2024/06/17

One of the Most Remarkable Books of the Past Half Century Is in French; It Deserves to Be Translated ASAP

“The totalitarian Left pushes forward like a steamroller, crushing everything in its path in order to impose its inverted reality, its absurdities, its neuroses, its psychoses, and its ideologies, all of them anti-humane if not outright criminal, and totally indifferent to the suffering of those infidels who will never give in to them"
Evelyne Joslain, La Guerre Culturelle

One of the most important books of the past half century appeared last Spring. La Guerre Culturelle is in French, but Evelyne Joslain's masterpiece shows the conflict between right and left to such an extent and to such a depth, coupled with a clear-eyed vision and the exposition of the internal dangers facing America and the West, that its translation into English is a must. Indeed, the contents of The Cultural War are so important that it deserves an American (and an international) readership at the very earliest moment.

It's not every day that you open a book that is "the product of more than twenty-five years of reflection and personal archives that have left a lasting impression." However, this is the case with Évelyne Joslain's latest opus, which will remain, it is safe to bet, the masterpiece of a lifetime.

Évelyne Joslain's genius is to have a total vision of the dangers — above all, the internal dangers — which threaten the West and, if there are numerous books (in French as well as in English) which focus on one specific crisis or another created by the melodrama enthusiasts, aka the drama queens, to have the temerity to bring together all these elements (in four distinctive pillars) and to demonstrate that the decadence, depravity, self-hatred and barbarism (obrigado to Sarah Hoyt) all come from the same cynical master plan and from the same destructive vision, highlighting unsuspected links between all these actors and groups.

An example of Évelyne Joslain's 3-D chess mind is taken from several parts around the book, showing how the Vietnam war ties in with the sexual revolution and the (undeclared) final goal of the Great Reset:

For the attacking cultural Left, the defeat in Vietnam was the first victory in a Cultural War that the right, attacked on all levels, was still struggling to recognize [p 154] … Chirac's attitude [during the Iraq conflict], considered "wise" by some, demonstrated that the cultural war had broadened to geopolitics and that the divisions in the Western camp served the plan of the transnational Left which was to weaken and discredit our country [France], the entirety of Western civilization, and primarily America [p 265] … Promoting sexual deviance and perversions, normalizing the abnormal, inverting universal values, cultural Marxists know that the sexual license of an entire population greatly facilitates societal and political revolution and that a society given over to vices will be weakened, in addition to being despised by its external enemies [p 276, "From American Psycho to Nip/Tuck"] … [These policies] went in the direction desired by the “global élites” [foreign as well as domestic]: a weakening of America allowing for a new world order to take shape, that of a multi-polar, multilateral world, where regional powers, Russia, the European Union, China, and Iran would no longer be confronted with American omnipotence and an order based on laws supposed to be recognized and respected by all [p 314] … Destroying society from within, bringing about the suicide of peoples and the end of Western civilization, knocking America off its pedestal [e.g., Vietnam] and reducing it to the rank of a ruined and weakened regional power, are no longer extravagant fantasies, but a reality in the making [p 475].

The Four Pillars of the Left's Culture War

A century of hatred for the traditions of Western culture, by individuals such as Woodrow Wilson and Joe Biden or such as Soros and Schwab, began to gain traction more than half a century ago when, in order to

destroy Western society, smarter (and more vicious) Marxists understood from Gramsci on that the right angle of attack was to seize not production goods in the economic sector, but production goods in the cultural field.

What follows is "a long march through institutions", which aspires to undermine a society, a nation (and the entire West), to overthrow the pre-established order, and to take control of said institutions in order to have them filled by Neo-Marxist brothers-in-arms.

The four pillars of this Culture War are 

  • race, 
  • sex, 
  • climate hysteria, and 
  • intensive immigration. 

“All this is linked and must lead to complete and inevitable globalization.”

The “current cultural war is America’s Hundred Years’ War” affirms Évelyne Joslain. And not just in the United States, she adds; the Culture War is taking place all over the West.

After writing outstanding books on Donald Trump, Barack Obama, the Tea Party, and L'Amérique des Think TanksEvelyne Joslain proves to be an unbeatable woman on the subject of the United States, and, moreover, she is one on a plethora of subjects, from the ancient Greeks to Belgian serial killers.

The knowledge of this "Américaniste", whose writings have been featured on American Thinker, is striking, page after page, seems to produce revelation after revelation, whether explaining the influence of Epicurus on Thomas Jefferson, the historical difference between Whigs and Tories (that even the majority of English-speakers barely know), or the contrast between the humanism at the heart of the Renaissance and the current era's environmentalism.

I remember that Gorbachev, during a speech about 35 years ago, decided to praise a number of revolutions throughout History; yet, the leader of the USSR mentioned only the French revolution and the Russian revolution, leaving out the American revolution, something which raised an (entirely justified) outcry in the USA (even among left-wing media outlets — "Gorby" was their darling, after all, which contributed to the fact that the Russian "supertsar", but not his American partner, Ronald Reagan, alone received the Nobel Peace Prize).

We can count on Évelyne Joslain to get to the heart of the problem and find the explanation: Just like the Russian Revolution,

The French Revolution was bloody and genocidal, turning its back on the Renaissance and making a clean sweep of the past. It is the example to be avoided and yet the one that has been the most imitated, while the American Revolution, which has everything to draw inspiration, remains without imitation and has become the object of neo-Marxist hatred. The former, our [France's] bloodthirsty revolution, is therefore a truly 180º revolution, while the latter, the American Revolution, is a 360º revolution, in other words one which returns to the traditional English norms resulting from the Magna Carta of 1215. It restores the rights of Englishmen in America, flouted by George III.

Following Britain's "politico-religious standoff" (with "brutal savagery") and the Glorious Revolution (also, it turns out, ignored by Gorbachev; in fact, here too we are faced with a "semi-revolution … without a drop of bloodshed") in the half-century between the 1640s and the 1690s, the English monarchy realized that it was prudent to refrain from trampling on the rights of Englishmen. However, George III failed to understand that the Bill of Rights of 1689 also applied to English subjects in the colonies of America (and elsewhere), and treated his subjects there with the absolutism of his ancestors.

Returning to the motto of the French Republic, however, Évelyne Joslain is concise and blunt:

Liberty and Equality are mutually exclusive [while] Fraternity… cannot be decreed

Illuminating Issues Galore

An unbeatable debater, Évelyne Joslain manages to take just about any subject under the sun and come out with an explanation, often incisive, which sheds sunlight on said subject:

On the Civil Rights Act (working from Christopher Caldwell's The Age of Entitlement [America Since the Sixties], duly mentioned), Évelyne Joslain puts a lot of today's miseries at the feet of LBJ's "rival constitution", aka the Riot Constitution of 1964 or the “new constitution written to cancel the Constitution of 1787 (!)”:

The 1964 law having invited subversion, all these “cultural revolutions” (sexual, feminist, artistic, ethnic, and others) shelter behind this law to end up erecting an absolutism and intolerance never before known in the United States, the very opposite of the country's founding philosophy. The primary goal is to delegitimize all those who resist and all the institutions that have not yet fallen. The Left is responsible for sweeping away all the “tiresome old certainties” of the conservative majority who find themselves having to prove the correctness of their views. In other words, it is those who are culturally attacked who must justify themselves to their attackers!
On the Iranian revolution coupled (yes, yes) with the Russian intervention in Afghanistan:
Holy war or jihad [by Iran] against the "Saturday people", Israel and the Jewish dispora, then against the "Sunday people", the Christians, the Great Satan, America, and the Little Satan, Europe. Sensing this weakness, the Soviets invaded Afghanistan in December [1979], thereby expanding the Cold War theater into the Middle East (to its future misfortune).
On the Arab Spring and the Syrian massacres:
Obama is jubilant because it is his beloved Muslim Brotherhood which is leading the revolt [in Egypt, which] will elect Mohammed Morsi in 2012. Obama was letting go of a valuable ally of the United States — as the Democrats know how to do so well. [As for Damascus and "the red line not to be crossed",] because Assad was well-liked by the Ayatollah Khamenei, Obama had no desire to harm the Syrian leader.
On the CCP in Beijing:
China's attitude demonstrates that it has no doubt about its manifest destiny, which is to triumph over the West.
On the reluctance of many Americans to support Kyiv, Évelyne Joslain, a regular guest columnist on the Dreuz website, heads back 20 years:
This Iraq war, or rather the spectacle that was given of it, knowingly orchestrated by the media [foreign as well as American], explains why fly-over America is hardly interested in the situation in Ukraine [especially if and when the U.S. is only] to ultimately be poorly thanked and invariably criticized, while also having to assume all the costs.
On the Left's century-old tactics, exemplified by the colors the media chose to distinguish between Democrats and Republicans:
The patron saint of libertarians, Alfred J. Nock, lamented in a 1936 article in the Atlantic Monthly that the term liberal, coined by Jeremy Bentham in 1824, had been odiously perverted by the Left, and warned citizens against "imposture-words". The perversion of words that began with “progressiveness” remains a classic in the strategic arsenal of the Left in the United States.

… the Marxist far Left therefore adapted by changing its name, the word socialist having too pejorative a connotation in public opinion, hence the idea of ​​monopolizing the term liberal, which is positive. It was the first lexical diversion in a long series, a tactic tested by the masters of the Kremlin themselves: empty a word of its meaning and load it with another in order to cloud minds

 … The media decided to build a contrast between' "red states" (conservative, although red was traditionally the color of Marxist revolutionaries!) and "blue states" (democratic, socialist states) distributed on both coasts. It was an inversion typical of the Left, one deliberately intended to sow confusion

Moreover, believe it or not, this Frenchwoman turns out to be something of an expert on the history of military strategy:

The idea of ​​“unconditional surrender”, a formula tried and tested from General Ulysses S. Grant until the Second World War, was becoming an improbable concept. In fact, by dismissing General MacArthur in April 1951, Truman unknowingly created a new concept, that of "limited war" (an oxymoron used by General Marshall to define the Korean War), which would become the rule for future conflicts.
While it is undeniable that Truman was firm on freedom in Western Europe, he was “soft” on communism in Asia. After losing China in 1949, he seemed to lose interest in China and the countries that the latter nation attacked.

On the 2020 election, Donald Trump, and January 6:

 … the increased detestation [of Donald Trump] by the transnational Left, primed to sympathize with external enemies … For the first time, an election had been decided by America's enemies, the domestic enemies within allied with the foreign enemies without …  without November 3, 2020, there would have been no January 6, 2021 … Through a stunning inversion of the facts and a complete perversion of vocabulary, this vicious, insatiable, implacable Left accuses the “enemies of democracy” of the transgressions that it itself had committed. No one in their right mind could accept this crude narrative. 

On the Left's "Nazi" demonization (tied in the excerpt below to Brexit) — in a couple of sentences, Évelyne Joslain manages to shed to pieces 80 to 90 years of the Left's fraudulent ad hominems and its upside-down assumptions:

What the multi-lateralist detractors of [say] Brexit never managed to analyze is that, in the term “Nazi”, where the evil lay and lies was and is in the Socialism part and not in the Nationalism part, something which is perfectly honorable when it is synonymous with patriotism: economic nationalism, national pride, national feeling. On the other hand, socialism, a precursor to communism, has never brought anything positive, yet it is prospering!

Regarding anti-war demonstrators (of the Vietnam conflict), praised to heaven for over half a century, Évelyne Joslain gives no quarter — none whatsoever:

the sophisticated class, privileged cowards who posed as virtuous conscientious objectors, accused the soldiers who returned, mutilated or traumatized in their stead, of being war criminals.

Hard Truths on Common Subjects

Let us tip our hats to Évelyne Joslain for expressing innumerable hard truths, all of them difficult to counter, on a myriad of subjects, whether on student strikes ("an aberration since the students do not 'produce' anything and the harm caused is first and foremost to their own selves"); on "migrants" (a "politically correct term for 'illegal immigrants', deliberately misleading by evoking the natural migrations of birds"); on “populism” (“the disdainful term for any protest of the people”); on the media (“masters of lies by omission”); on the green transition (it “is nothing other than crony communism recycled"); on the real goal of ecologists ("it is not at all to 'save the planet', but to redistribute the wealth of the North towards nations in the South, through the process of bestowing themselves with imaginary sins"); on Howard Zinn ("a false historian, but a real Marxist activist"); on the Neo-conservatives ("pro-American anti-communists and hawks on military matters"); on Europe ("foreign pseudo-allies"); on France ("We are surely the country which has the most useless ministries, sporting ridiculous names, occupied with treating the same equally ridiculous fake problems"); and, last but not least, on Lenin's tomb in the Kremlin ("One might ask if the Germans would have found it normal, had his body been available, to have Hitler's mummy enthroned in front of the Brandenburg Gate").

Regarding the sexual "liberation" dating from the 1960s, here are some more hard truths from Évelyne Joslain, sans merci:  on (a) sexual orientation ("we note that the innocuous word "orientation" has definitively replaced the words "anomaly" and especially "vice", removing responsibility from the person concerned who follows their orientation like the weather vane follows the wind"), on sexual license (it "shelters behind the egalitarian pretext and the aspiration to a so-called spirituality to flout all laws, civil and religious"), on the LGBTQ+ movement (homosexuals dreamed up the term "'gay sexuality', thus forever ruining the positive connotation of an innocent adjective"), on transgenders ("what in the olden days would have been called 'trannies'"), on abortion (it "must be remembered that the idea of ​​legal abortion, approved or even provided by the State, was introduced in 1921 by the Bolsheviks with the explicit aim of breaking up families"), and on the "religious right" (a "scarecrow agitated by the sexual Left"), as well as on the New Wave (a "French cinematographic movement which invented the jaded antihero and features free love along with non-conformist, nihilistic, and neurotic behaviors").

In the same way, Évelyne Joslain shares with us her admirable knowledge on the presidents of the 20th and 21st centuries, managing to provide a remarkable short description of each occupant of the White House: Woodrow Wilson was the first president who dared to attack the spirit of the Constitution as well as the country's institutions, Lyndon Baines Johnson the first president responsible for the Culture War, Richard Nixon the first Republican president confronted with the culture war and viciously harassed by the opposition, Jimmy Carter the first 1960s president of the United States, Bill Clinton the first fully 1968 president, George W Bush — the president who unleashed “a hatred never before seen against a Republican, worse even than the hatred against Nixon” — Barack Obama the first president elected thanks to affirmative action and the first Marxist president of the United States, one who had played the race card to the fullest, exploiting the color of his skin to hide the color of his politics, Donald Trump the gladiator president. As for Joe Biden, you will have to read the book (you will not be disappointed)...

The host of the Libre journal du Nouveau Monde on Radio Courtoisie (where, full disclosure, I have been a regular guest) for many years, Évelyne Joslain continues with a refusal to participate in the usual praise of figures as disparate as Napoleon and Voltaire, both "the hateful atheism" of the latter and that of his emulators as well as that of Marx.

Like Paul Johnson, Évelyne Joslain sees the decline of religion as an unmitigated disaster:

Christianity remains the religion most frequently mocked, ridiculed, covered with blasphemy because it reaffirms some disturbing principles — such as the free will of each person, his responsibility, his duties, and because it places man at the center of nature. 

Although nobody asked her to do so, Évelyne Joslain manages to provide a single-sentence summary of the difference between Western and Eastern Christianity and, by extension, an important explanation for the war in Ukraine:

Western Christianity distinguishes between what is God's, like nature, and what is Caesar's; unlike Eastern Christianity, in which the Orthodox Church does not distinguish the regal from the spiritual.

Now we can better understand the lionization for Putin's presidency expressed by the patriarch of the Russian Orthodox Church.

Évelyne Joslain has little more respect and patience for the generic "Philosopher" which brings to mind Paul Johnson's book, Intellectuals (From Marx and Tolstoy to Sartre and Chomsky). This generic philosopher, this intellectual, “illuminated by contact with Ideas (i.e., absolute truth), is therefore ideally suited to impose the rules which govern mankind on the human magma swarming below him.”

Intellectual imposture cannot be right-wing. This is the work of the left-leaning mind. In the past as in the present.

From Diogenes to Marcuse:

25 Centuries of Drama Queen Strife

A columnist at the 4 Vérités weekly for many years, Évelyne Joslain moves effortlessly from Charlemagne to Descartes via Marc Dutroux, a notorious child murderer forgotten (deliberately?) by everyone these days. (I was surprised to learn, also about thirty years ago, that one of the fathers of one of the murdered girls had tried to enter politics, only to have his budding career scuttled by the Belgian political élites: Another question mark from my youth to which the remarkable Guerre Culturelle provides the answer).

Évelyne Joslain's work, which adapts Shakespeare's words to the modern world ("To be woke or not to be"), attempts to go back to the sources of the cultural Left and analyze all its aspects. 

Indeed, it turns out that the modern conflict between right and the Left's drama queens "has existed since the dawn of time" — "their roots in immemorial times and in ancient myths" — and from the first chapter, we are alongside Ovid, Socrates, and Cicero.

Never, perhaps, has it been so well described to what extent the writings of Socrates and Aristotle describe the conflict of our day. Never, perhaps, has it been so well illustrated to what extent Diogenes ("cynicism") and Heraclitus (Hedonism) of Ephesus are the ancestors of Kinsey and Ginsberg, not to mention such leftists as the Frankfurt School's Herbert Marcuse.

They touted unhealthy and cynical pleasures of the same type [as today] … the pleasure of soiling the sacred … the pleasure of soiling beauty … and the pleasure of soiling childhood

  … this self-destructive pattern is repeated today from Europe to the Pacific, where the decadent elements which constitute the internal enemy work in concert with the external enemies

After covering 2000 to 3000 years of history, the author of one of the rare books in French which tells the truth about Barack Obama transports us full circle back to the 20th and 21st centuries.

We indeed arrive at Saul Alinsky and his manual, Rules for Radicals, which is the key book for "statesmen" such as Hillary Clinton and Barack Obama. It is

[their] bible and Alinsky, [their] mentor; the master of inversion of everything, values, concepts, vocabulary, the one who excels at duping unsuspecting right-leaning people.

At the end of this work of horrors, there still remains a glimmer of hope:

If the evil Left has the money and the power, the healthy right has the people, and therefore the numbers. If every citizen of the silent majorities (of all Western nations) rises up and begins, each within the limits of his or her means, to demonstrate his or her indignation and his or her refusal to follow, there remains a chance for Western civilization...

We can only hope that America will hurry to translate this outstanding description of the internal dangers which threaten the West.

“…to cover its excesses and its outrages, the irrational cultural Left has added the ad hominems 'conspirationist' or 'conspiracy theorist' to its long list of hackneyed slurs and insults (racist, sexist, xenophobic, Islamophobic, homophobic, transphobic… ad nauseam) to silence those who resist and cut short debates it cannot win"
Evelyne Joslain, La Guerre Culturelle

2024/06/05

Invité sur le plateau de BFMTV et Interview pour Le Parisien

 
Regarding the Trump conviction, I was interviewed on BFMTV on July 1 at 5 pm by Julie Hammett on Julie jusqu'à Minuit. Much of what I said were similar talking points as those from this post.

J'étais aussi interviewé par Salomé Vincendon pour son papier avec Camille Bluteau dans Le Parisien, mais mes propos ne semblent finalement pas avoir été retenus. Voici ce que je lui avais écrit :

Est-il exact d'affirmer, comme le fait le New York Times, que « la condamnation du président dans le cadre d'une enquête criminelle à New York [révèle], une fois de plus, pourquoi il est inapte à exercer ses fonctions » ?

Avec cette armada de huit ans de impeachments, d'enquêtes et de procès, ne faut-il pas se réjouir que les démocrates transforment les États-Unis en une république bananière, avec des tribunaux fantoches se livrant à des procès-spectacles, afin de "transformer fondamentalement" le pays en un État à parti unique ?

Donc Donald Trump serait désormais un criminel reconnu coupable ?

Pour mettre cela en perspective : Sakharov était un criminel reconnu coupable. Soljenitsyne était un criminel reconnu coupable. Vaclav Havel était un criminel reconnu coupable. Martin Luther King était un criminel reconnu coupable. Et Nelson Mandela était un criminel reconnu coupable.

Autant nous dire que le sort de Sakharov prouve que Léonid Brejnev était un citoyen bien plus intègre que ne l'était le physicien, alias « l'ennemi intérieur numéro un ». Autant dire que les 18 années passées par Mandela dans la cellule de la prison de Robben Island prouvent la décence totale, et la nécessité nationale pour l'existence, du gouvernement d'apartheid en Afrique du Sud.

Un tweet X amer que j'ai lu hier déclare amèrement que de toutes les façons, Trump «va toujours foutre la [emoji de m--de] autant que possible et sans vergogne.»

Vivre sous un régime communiste ou une dictature de l'apartheid vous donne le droit – voire… le devoir – de «foutre la [emoji de m--de] autant que possible et sans vergogne.»

L’Amérique de la Gauche a finalement compris que les Occidentaux avaient tort d’exiger que l’Union soviétique, la Chine communiste et les régimes similaires imitent les États-Unis et les démocraties libérales de l'Europe Occidentale. Au lieu de cela, les États-Unis et les pays de l'Europe devraient essayer de ressembler davantage à une république bananière comme la Chine, Cuba ou le Venezuela.


2024/05/29

Ce que personne ne vous dit sur l'Armée Rouge pendant la Seconde Guerre Mondiale


Voici 10 points que l'on ne vous dira jamais sur l'Armée Rouge quand il s'agit de se servir de la Seconde Guerre Mondiale pour nourrir l'anti-américanisme (tant le sien que ceux des autres)

NB : Le contenu de cet article sera évoqué sur Radio Courtoisie le mercredi 29 mai sous le titre Entre Memorial Day et D-Day : Les 80 ans du Jour le plus long ; en outre, une version plus détaillée de cet article existe en anglais

Mais avant tout, commençons par cette citation de Tocqueville : 

Il n'y a, en général, que les conceptions simples
qui s'emparent de l'esprit du peuple. Une idée fausse,
mais claire et précise, aura toujours plus de puissance
dans le monde qu'une idée vraie mais complexe.

— Alexis de Tocqueville

1) La première chose à faire valoir, c'est qu'affirmer que la Russie a ou que les Russes ont libéré l'Europe, cela revient à affirmer qu'épris d'un sentiment de liberté (!), le Camarade Staline a libéré l'Europe, que les communistes ont libéré l'Europe. On parle ici de Staline qui, avec Lénine, a ramené non pas le servage mais l'esclavage en Russie — puisque l'archipel du goulag, tant en URSS que dans la Chine de Mao, c'était une vaste plantation d'esclaves.

La différence avec l'Amérique (dont l'esclavage s'était terminé un siècle plus tôt), c'est que, soi-disant, "ils avaient des bonnes intentions" (!)

Chaque fois qu'on me dit que c'est l'Armée Rouge qui a libéré l'Europe — par exemple Marine Le Pen —, je réponds toujours que je souhaiterais que nous partions en vacances ensemble. Je lui dis que nous allons visiter les pays de l'Europe de l'Est, et que je lui servirais de garde du corps, car "chaque fois que vous voudrez dire que les communistes russes ont libéré l'Europe en Pologne, en Roumanie, en Slovaquie, dans les pays baltes je couvrirais votre bouche avec ma main pour qu'on ne vous envoie pas dans une asile d'aliénés."

Voici la réaction d'une Polonaise après être sortie d'Auschwitz : "On a survécu aux Allemands. Mais on n'échappera pas aux Russes" (Les Nazis et la Solution Finale, RMC Découverte).  Les prisonniers allaient être de nouveau persécutés, mais cette fois-ci par leurs (présumés) libérateurs. Autant les étrangers que les soldats soviétiques, car les Russes étaient convaincus que tous les prisonniers de l'Armée Rouge étaient des traîtres en puissance. "J'avais toujours faim" disait un soldat soviétique après sa sortie de prison en 1953 à la mort de Staline.

Dans le musée de l'occupation de la Lettonie à Riga (voir l'exposition History of KGB Operations in Latvia), on ne parle pas, comme en Occident, de l'occupation (au singulier), mais de trois occupations, de 1940 à 1991 : d'abord la Russie (l'Union Soviétique), ensuite l'Allemagne (le IIIème Reich), et par la suite une nouvelle fois la Russie (l'URSS) "Vous avez fêté la libération en 1945" disait un Estonien aux Occidentaux. "Mais pour nous la libération était le début d'une occupation de 45 ans." 

Pour terminer, je citerais ce Lithuanien qui a témoigné que "J'ai vécu sous l'occupation nazie et j'ai vécu sous l'occupation communiste.  Si j'avais à choisir aujourd'hui, je préférerais vivre 10 ans sous les Boches qu'une seule année sous les Russkoffs."

2)  Il y a trois choses à propos du début de la Seconde Guerre Mondiale, apparemment anodines, qui sont en fait trompeurs.

La première, c'est que Hitler a commencé la Seconde Guerre Mondiale

La seconde, c'est que la guerre a commencé le 1 septembre 1939

La troisième, c'est que la guerre a commencé par l'invasion de la Pologne par l'Allemagne

De façon générale, la population est au courant du Pacte germano-soviétique, mais sans se rendre compte exactement quand les accords Molotov/Ribbentrop ont été signés — quelques mois avant le début de la guerre, une année auparavant ou plus ?

Non, l'accord a été signé exactement neuf jours avant, et c'est cela qui a mis le feu aux poudres.

Par conséquent ! On pourrait dire que la Seconde Guerre Mondiale a commencé le 23 août 1939 ; on pourrait dire que la Seconde Guerre Mondiale a été commencée par Hitler et Staline ensemble ; et on pourrait dire que la Seconde Guerre Mondiale a commencé par l'invasion de la Pologne occidentale par la Wehrmacht, suivie, deux semaines après, par l'invasion de la Pologne orientale par l'Armée Rouge

Les premiers pays envahis par Hitler après la Pologne sont des pays nordiques, le Danemark et la Norvège, tandis que les premiers pays envahis par Staline après la Pologne sont également des pays nordiques, à savoir les pays baltes et la Finlande.  Hitler continuera vers la Hollande, la Belgique et la France, tandis que Staline poursuivra vers les territoires roumains comme la Bessarabie ainsi que les Balkans.

Comme l'écrivent  et Jeff Jacoby, Hitler et Staline ont commencé la Seconde Guerre mondiale ensemble, et la Wehrmacht n'a envahi que la Pologne occidentale tandis que l'Armée Rouge envahissait la Pologne orientale

La guerre n'a commencé que parce que l'Allemagne et l'URSS étaient alliés — aucun des deux dictateurs n'aurait pu la commencer seule — et pendant deux ans, avant l'Opération Barbarossa, Hitler et Staline sont restés des alliés.

La vérité est que la Seconde Guerre Mondiale n'aurait jamais commencé sans l'aval, et sans la participation, de Staline.


3) Nous sommes être ébahis par, et admirer, "la Russie" vu l'hécatombe "qu'elle" a souffert — bien plus que les Ricains ou les Rosbifs

Faut-il dès lors dire que tous ces "Ivans" sont morts pour la France ou pour l'Europe — ou même pour la Russie, voire pour la dictature communiste ?

« Ce sont les Russes qui ont vaincu Hitler et qui sont morts massivement pour nous, Français » ou pour les Européens — ou même pour la Russie, voire pour la dictature communiste ?

Dans Quelques remarques sur la russolâtrie et dans son nouveau livre, La Guerre Culturelle, Évelyne Joslain cite Lénine en regrettant "le chœur des nouveaux idiots utiles" en France :

Parce que les Français sont désespérés par la malfaisance de notre personnel politique et l’absence de relève salvatrice crédible, certains versent dans la facilité, c’est-à-dire dans l’utopie. Ainsi, gobe-t-on allègrement les mythes construits par Poutine dans la tradition de sa regrettée URSS et avec tout l’humour de son défunt KGB.
Tous ces mythes sont des inversions parfaites de la réalité factuelle, à commencer par cet exemple de révisionnisme historique : « Ce sont les Russes qui ont vaincu Hitler et qui sont morts massivement pour nous, Français. »

Elle ajoute comme suit : "Communisme, nazisme, et, à présent, islamisme et eurasianisme… Maux et périls viennent toujours de l’Est !"

Question : Quelles sont les trois nations qui ont souffert le plus de morts pendant le conflit ? Ce sont la Russie, l'Allemagne, et le Japon.  Eux aussi ont souffert bien plus de morts que l'Amérique et l'Angleterre — ou encore (tant que vous y êtes) la France

Faut-il aussi dès lors louer l'Allemagne nazie ? Faut-il dès lors louer le Japon impérial ?

Pourquoi la Russie et son ennemi mortel ont-ils, avec le Japon, de tels hécatombe ? Tout simplement pour la raison suivante : Parce que c'étaient des dictatures pour qui les droits, et pour qui la vie, des soldats, comme des citoyens civils, ne comptaient pas.

Par exemple,

les pilotes alliés [occidentaux] volaient un certain nombre de missions au front, et étaient ensuite transférés sur d’autres postes une fois que ce nombre de missions était atteint. En revanche, les pilotes Allemands volaient jusqu’a la mort. 

 Comme le dit Antony Beevor à propos du "mépris stupéfiant quant à la vie humaine de la part de Staline", dans The Soviet Role in World War II,

On ne peut jamais s’attendre à ce que l’armée d’une démocratie libérale combatte aussi impitoyablement que celle d’une dictature.

Faisons un saut au 21ème siècle : Depuis la fin de la guerre, les Baltes, ainsi que les Ukrainiens, sont régulièrement accusés d'être des complices des fascistes, voire d'être carrément des Nazis eux-mêmes

Sans vouloir défendre leurs prises de position, en fait cela montre que leur traitement par les Nazis de Hitler (!) était meilleure — en tout cas, au début du conflit — que celle des communistes de Staline

Guillaume Ribot : "En Ukraine en 1933, 4,5 millions de personnes meurent en silence et à huis clos par l'arme de la faim" (et cela, en temps de paix!). Selon l'Iref, Holodomor (Ukrainian: Голодомо́р) est un génocide de classe que ni le PCF ni LFI ne veulent condamner aujourd'hui.


4) Il y a une autre raison de prendre les pertes russes avec des pincettes

Nombre de sociétés en-dehors de l'Occident ne partagent point les valeurs de la civilisation occidentale, et ce sont des sociétés sans respect, ou sans autant de respect, pour la vie.

Il est l'heure de se tourner vers l'historien Sean McMeekin dans The Russian Revolution :

Jamais on ne semble citer les pertes de la Guerre Civile Russe juste après la Première Guerre Mondiale entre les blancs tsaristes et les rouges communistes

Or, il s'avère que, 20 à 25 ans ans avant la Seconde Guerre Mondiale, les pertes s'élèvent à 20 millions de  morts. Vingt millions ! C'est effarant :

Combien de gens, tant en Russie qu'en Occident, savent qu'autant de Russes sont morts pendant les cinq années de la révolution russe que pendant la Seconde Guerre mondiale (la Grande Guerre Patriotique) ?! Et ne parlons pas des dizaines de millions de morts dans les goulags. 

Selon l'histoire conventionnelle, la Russie quitte la Grande Guerre, une infamie sans précédent prétendument à l'origine de l'effusion de sang qui a justifié ladite révolution, celle de 1917.  Or, il s'avère que beaucoup plus de Russes ont été tués pendant les cinq années qui suivirent ladite Première Guerre mondiale — dix fois plus tandis qu'autant de Russes seront tués pendant la Seconde Guerre mondiale, deux décennies plus tard.

Le régime communistes était-il vraiment meilleur que celui du Tsar ?

Sautons trente ans en avant par rapport à cette révolution : Après la guerre (la Seconde), comme le dit Le Point, Staline préparait, par ailleurs, sa propre "solution finale" :

Ce que rappelle [le livre de Joshua Rubenstein, Les Derniers Jours de Joseph Staline], c'est … comment la mort a empêché le numéro un soviétique de rivaliser une fois de plus dans l'horreur avec Hitler. Tout était prêt, en effet, pour déporter en Sibérie et au Kazakhstan deux millions et demi de juifs russes. Des camps, proches du cercle polaire, avaient été construits et d'autres, agrandis. Des gardes-chiourmes avaient été engagés. Des trains prévus pour les convois de déportés. Dans les dernières semaines de sa vie, Staline, qui avait déjà envoyé au goulag deux millions et demi de personnes, dont 35 000 enfants, s'apprêtait à doubler, avec les rafles de juifs, le chiffre de ces hommes et de ces femmes promis à une mort plus ou moins lente.

En fait, comme souvent dans sa conduite impitoyable du peuple immense de l'empire soviétique, Staline avait besoin, pour ranimer l'esprit combatif de ses fidèles, d'un nouvel ennemi de l'intérieur.

 … La mort de Staline aura sans doute permis d'éviter une Shoah soviétique. Mais il faudra encore patienter quarante ans avant que ne s'écroule le système qui aurait pu mettre en œuvre cette autre solution finale. Celui que Ronald Reagan appelait fort justement « l'empire du mal ».


Faisons une pause pour évoquer d'autres aspects de la vie en URSS avant, sous, et après Staline :

Une lexique de la police politique de l'empire tsariste à l'URSS cf le KGB ; the White Sea-Baltic Canal ; Les derniers secrets de Staline ; Iakov, ou la malédiction du fils ; les purges staliniennes ; Ordre opérationnel 00447, le code de la terreur ; l'hécatombe et répressions en chiffres ; Pourquoi Staline voulait faire assassiner John WayneCes photos que Staline a cachées ; les 6 biographies indispensables ; Napoléon en Russie, un envahisseur devenu icône ; the Russian alphabet ; Chers Camarades ! de Andreï Kontchalovski la tuerie de Novotcherkassk en 1962

5) Parmi les nombreux morts russes loués aux Cieux par la propagande (justifiée ou non) du Kremlin, ne faut-il pas aussi se souvenir de trois groupes : 1) du grand nombre de prisonniers sortis du goulag et envoyés sur le front et 2) du grand nombre de soldats qui ont été passés par les armes, ainsi que 3) des nombreux soldats qui ont été abattus par leurs propres camarades d'armes ?

Après que Staline a donné l'ordre de Ni shagu nazad — Jamais un pas en arrière (fin juillet 1942) — un ordre interdisant toute retraite similaire à celui de Hitler (notamment à Stalingrad), et tout aussi militairement absurde — on compte au moins 300.000 soldats mitraillés par leurs frères d'armes alors qu'ils se repliaient vers les lignes russes suite à une attaque avortée.

On parle d'un nombre similaire de soldats soviétiques qui ont été exécutés (pour ne pas parler des Polonais de Katyn).

Enfin, les goulags étaient vidés, avec leurs prisonniers aux premiers rangs des lignes soviétiques, servant de chair de canon — pendant l'année 1942, 353.000 prisonniers ont ainsi été tués — soit un quart de la population pénitentiaire.

Paul Johnson, un des plus grands historiens britanniques de ces cent dernières années : 

Avec la perspective de la mort de tous côtés, le soldat russe ordinaire n’avait d’autre choix que de se battre jusqu’au bout.


6) Dans cette perspective, ne faut-il pas se souvenir des plans quinquennaux soviétiques et la multiplication glorieuse du nombre des tracteurs construits par l'URSS ? Ne faut-il pas prendre en compte les exagérations de tout gouvernement, pas seulement russe, mais aussi français, américain, etc, de tous les temps — y compris en temps de paix — mais surtout grave dans le cas des socialistes-comministes ?

N'est-il pas vrai que tout le système communiste était bâti sur le délire, le mensonge et les contes de fée ?

Dans La Deuxième Guerre Mondiale (un livre de presque 1,000 pages), Antony Beevor expique que

La mentalité stakhanoviste était profondément ancrée dans l’Armée rouge et les officiers se sentaient obligés de exagérer récits, voire de les inventer de toute piècea, comme l’expliquait un officier subalterne. 

« Un rapport devait être envoyé matin et soir sur les pertes infligées à l'ennemi et sur l'héroïsme des hommes du régiment. Je devais porter ces rapports car j'avais été nommé officier de liaison puisque notre batterie n'avait plus de canons. … Un matin, par curiosité, j'ai lu un papier marqué « SECRET » envoyé par le commandant du régiment, qui disait que les troupes du régiment avaient repoussé l'attaque ennemie et endommagé deux chars, supprimé le feu de quatre batteries et tué une douzaine des soldats et officiers d'Hitler avec des tirs d'artillerie, de fusils et de mitrailleuses. Et pourtant, je savais parfaitement que les Allemands étaient restés tranquilles toute la journée dans leurs tranchées et que nos canons de 75 mm n'avaient pas tiré un seul obus, je ne peux pas vraiment le dire. que ce rapport m'a surpris. À cette époque, nous étions déjà habitués à suivre l'exemple du Bureau Sovinform [une agence de presse officielle."


7) Le septième point est peut-être le plus important de tous : Nous connaissons tous la mécanique allemande, parmi les plus avancées au monde. Se souvient-on de la Lada et de la Trabant, les voitures communistes créées quatre décennies après le conflit ? 

Avec une telle absence de tradition de la mécanique, comment les communistes de l'Armée Rouge a-t'elle pu avancer avec une telle vitesse ?

J'ai peur de révéler la réponse aux anti-Américains qui nous lisent…

C'est grâce aux Yankees.

Selon , patron de l'IREF (Institut de Recherches Economiques et Fiscales) ainsi que de l'IFRAP (Institut Français de Recherche sur les Administrations Publiques), sans l’Amérique, l’URSS n’aurait jamais pu résister à l’envahisseur allemand :

Au total, l’aide américaine a représenté environ 180 milliards de dollars (d’aujourd’hui) : 400 000 jeeps et camions, 14 000 avions, 8 000 tracteurs, 13 000 chars, plus de 1,5 million de couvertures, 15 millions de paires de bottes, 107 000 tonnes de coton, 2,7 millions de tonnes de carburant (pour les avions, les camions et les chars), 4,5 millions de tonnes de denrées alimentaires (que Staline a distribuées « parcimonieusement », environ 1 million de soldats soviétiques sont morts parce que les colis ne leur ont pas été envoyés !). Les États-Unis ont même expédié en Union soviétique toute une usine de la société Ford qui fabriquait des pneus pour les véhicules militaires.

Voici la vérité, selon Antony Beevor : Si les Russes n'avaient pas eu les camions américains envoyés en URSS par Franklin Roosevelt, jamais l'armée rouge n'aurait atteint Berlin avant les Américains 

Et la citation-clé vient de Nikita Krouchtchev:

Dans ses mémoires, Krouchtchev — qui était commissaire à la bataille de Stalingrad — il cite le Maréchal Staline en personne : 

"Les États-Unis sont un pays de machines ; sans l'utilisation de ces machines sous le programme Lend-Lease [Prêt-Bail en français], nous perdrerions cette guerre." (Staline)

Jamais les Soviétiques n'auraient pu gagner la Seconde Guerre mondiale sans le matériel américain. Si c'est Staline qui le dit, si c'est Staline qui l'avoue, qui sommes-nous pour le contredire ?


8) Régulièrement, on nous parle des bombardements en Normandie et du nombre de civils morts pendant et après le débarquement le Jour J

Par ailleurs, les antiaméricains français semblent toujours trouver des nouvelles façons de s'engager dans le révisionisme historique.

Qui se souvient du 60ème anniversaire du débarquement, en 2004 ? avec des titres tels que "L'armée US était une armée de violeurs" ou le documentaire (sic) de France 3, La Face cachée des libérateurs.

La première chose à dire, c'est que ce sont des scandales qui sont dévoilées, bizarrement, seulement quand un Républicain est à la Maison Blanche. 

Je vous rappelle que, quand Poutine a envahi la Géorgie en 2008, on nous a servi l'anti-américanisme obsessionnel des "Munchois", avec des réactions telles "Bonne nouvelle, et une claque de plus pour Bush", Les Russes ont bien réagi. Bravo" et "Nous sommes tous des Russes".

Ici, le nouveau scandale s'agissait des viols commis par des GIs (je n'ai pas dit : par les GIs) après le Débarquement.

Le récit de France 3 parle d'« atrocités commises » : une formule qui impliquerait généralement que les actes en question ont été sanctionnés par la hiérarchie militaire et qu'il ne s'agit donc pas de simples crimes.  

Les cas individuels évoqués sont vrais. Après tout, elles sont basées sur les dossiers des cours martiales américaines de l'époque – un fait qui révèle qu'il ne s'agit pas, après tout, d'« atrocités » au sens habituel du terme, mais plutôt de crimes qui ont été commis, reconnus comme tels, et poursuivis comme tels par les autorités militaires américaines.

Parenthèse : Une chose qu'il faut dire à propos des bases militaires, c'est que, que ce soit pendant une guerre ou même en temps de paix, il va y avoir accusations de viols — et non pas toujours par des étrangers mais par les concitoyens des femmes lésées

Dans une base militaire américaine en Alabama, dans une base militaire française à Toulon, dans une base militaire russe non loin de Moscou, il v a y avoir des accusations de viols, certains crédibles, d'autres moins.

Quoi qu'il en soit, on est atterré par les deux poids deux mesures par comparaison avec les prétendus "libérateurs de l'Europe"

Comparons maintenant avec l'Armée Rouge pendant la Grande Guerre Patriotique.

Antony Beevor, qui est le plus grand historien aujourd'hui, avec non seulement un livre général sur la Seconde Guerre mondiale, mais aussi des livres spécialisés sur les batailles les plus importantes, comme le Débarquement ou Stalingrad.

Pendant La Deuxième Guerre Mondiale, Antony Beevor se borne de citer des correspondants de l'Armée Rouge

Leonid Rabichev, lieutenant des transmissions de la 31e armée, a décrit les scènes des réfugiés de la capitale Königsberg de la Prusse Orientale au-delà de Goldap. 

« Toutes les routes [de la capitale Königsberg de la Prusse Orientale] étaient remplies de vieillards, de femmes et d'enfants, de familles nombreuses qui se déplaçaient lentement sur des charrettes, sur des véhicules ou à pied vers l'ouest. Nos troupes de chars, d'infanterie, d'artillerie, de transmissions les rattrapèrent et se frayèrent un chemin en poussant leurs chevaux, leurs charrettes et leurs affaires dans les fossés de chaque côté de la route. Ensuite, des milliers d’entre eux ont chassé les vieilles femmes et les enfants. Oubliant leur honneur et leur devoir et les unités allemandes en retraite, ils se jetèrent sur les femmes et les jeunes filles.

« Des femmes, des mères et leurs filles, s'allongent à droite et à gauche de la route et devant chacune d'elles se tient une bande d'hommes rieurs, les pantalons baissés. … Il y a des rires, des rugissements et des moqueries, des cris et des gémissements. Et les commandants des soldats — majors et lieutenants-colonels‚ … animent aussi l'événement pour que tous leurs soldats sans exception puissent y participer. … Je pensais à Salammbô de Flaubert. Le colonel, qui venait tout juste de diriger les débats, n'a pas pu résister à la tentation et s'est inscrit dans une des files d'attente, pendant que le major tirait sur les témoins, les enfants et les vieillards qui souffraient de crises de colère."

Finalement, les soldats ont été invités à terminer rapidement et à remonter dans leurs véhicules, car une autre unité était bloquée derrière eux. Plus tard, lorsqu’ils rattrapèrent une autre colonne de réfugiés, Rabichev vit des scènes similaires se répéter. "A perte de vue, il y a des cadavres de femmes, de vieillards et d'enfants, parmi des tas de vêtements et des charrettes renversées..."

« Les soldats russes violaient toutes les femmes allemandes de huit à quatre-vingts ans », a observé la correspondante de guerre soviétique Natalia Gesse, une amie proche de Sakharov. «C'était une armée de violeurs. Non seulement parce qu'ils étaient fous de désir, mais c'était aussi une forme de vengeance. »

Vengeance? Non. Parce que il ne s'agissait pas "seulement" d'Allemandes ; les communistes hongrois et roumains et même les prisonnières de guerre russes "libérées" par l'Armée Rouge avant leur entrée en Allemagne proprement dite se sont plaintes aussi du com portement des Ivans, "une armée de violeurs."

Voici ce qu'écrit Raphaëlle Branche dans son compte-rendu pour le quotidien Le Monde de Les Guerriers du froid (Vie et mort des soldats de l'armée rouge, 1939-1945 ; Ivan's War: The Red Army at War 1939-45 by Catherine Merridale)) de Catherine Merridale :
Une fois la reconquête du territoire national achevée s'ouvre un autre chapitre : en Roumanie d'abord, en Hongrie, puis en Prusse-Occidentale, les soldats soviétiques se livrent à « une orgie de crimes de guerre » au premier rang desquels les viols massifs.

 … L'impunité totale dont ils jouissent alors précède le silence qui recouvre leurs crimes dans la guerre racontée ensuite en URSS.
Voilà l'une des raisons principales qui explique pourquoi le Lithuanien cité plus tôt témoignait que "J'ai vécu sous l'occupation nazie et j'ai vécu sous l'occupation communiste.  Si j'avais à choisir aujourd'hui, je préférerais vivre 10 ans sous les Boches qu'une seule année sous les Russkoffs."

9) Une question s'impose : En admettant que les membres de l'Armée Rouge dussent être loués par les Européens, comment les "héros" de la grande guerre patriotique ont-ils été accueillis en Russie après le conflit ?

Paul Johnson :

Staline détestait les « Occidentaux » de la même manière qu'Hitler détestait les Juifs, en utilisant le même terme : « cosmopolitisme ». C'est ce qui explique l'extraordinaire minutie et le venin avec lequel, en 1945-1946, il détruisit ou isola dans des camps tous ceux qui avaient été en contact avec les idées non soviétiques : non seulement les prisonniers de guerre, mais aussi les officiers en service, les techniciens, les journalistes et les membres du parti dont les devoirs de guerre les avaient emmenés à l'étranger

Qu'arriva-t'il au général Joukov, l'équivalent soviétique de Eisenhower et Montgomery ?

Il était devenu amis avec lesdits Eisenhower et Montgomery, ainsi que de Jean de Lattre de Tassigny, et donc l'officier le plus décoré de l'histoire soviétique et de l'histoire russe — qui était équivalent des sus-nommés — fut le sujet d'attaques au Kremlin (mais pas au point de pouvoir le jeter dans un goulag), alors il fut muté à Odessa, où il ne servait à rien.

Par contraste, aux USA, le général suprême américain, Dwight Eisenhower, est devenu président (pas par automatisme, mais après une campagne présidentielle contre le parti adverse).


10)  Trahisons des communistes de l'Union Soviétique

Autre chose que les pro-Russes ne vous disent pas : Staline accusait les Français d'être une nation de collaborateurs et disait que la France devrait être punie après la Seconde Guerre mondiale (comme la Hongrie?).

Je me permets maintenant de citer mon propre livre, La Bannière Étalée :

Après le départ de de Gaulle du Kremlin suite à une visite en 1944 pour signer un traité, Krouchtchev témoigna comment Staline n'accordait que peu d'importance au traité conclu avec le leader de la France libre.  Staline dit à Krouchtchev, à propos du leader du PCF qui était alors réfugié à Moscou.  "Quand Thorez arrivera en place [en France], alors commencera le vrai travail."

Dans cette perspective, je retourne vers l'historien Antony Beevor. Staline avait l'intention de conquérir toute l'Europe, Europe de l'ouest comme Europe de l'est. Staline voulait trahir ses alliés.

"Cela doit être très agréable pour vous", a déclaré [Averell] Harriman, en discutant, "d'être à Berlin après tout ce que votre pays a souffert." Le dirigeant soviétique le regardait. "Le tsar Alexandre, lui, est allé jusqu'à Paris", répondit-il

Ce n’était pas entièrement une plaisanterie. … une réunion du Politburo en 1944 avait décidé d'ordonner à la Stavka [la NKVD] de planifier l'invasion de la France et de l'Italie. L’offensive de l’Armée rouge devait être combinée à une prise du pouvoir par les partis communistes locaux. En outre, a déclaré plus tard le général Shtemenko au fils de Beria, « un débarquement en Norvège était prévu, ainsi que la saisie des détroits [avec le Danemark]. Un budget important a été alloué à la réalisation de ces plans. …L'Union soviétique possédait 400 divisions expérimentées, prêtes à bondir comme des tigres. On a calculé que l’opération entière ne prendrait pas plus d’un mois… Tous ces plans ont été avortés lorsque Staline a appris de [Beria] que les Américains possédaient la bombe atomique. et qu’ils la produisaient en série. 

Soyons clairs : La bombe atomique — autre sujet de diabolisation systématique des Amerloques ("Ça n'a servi à rien", "une attaque gratuite du Japon") — a empêché les communistes soviétiques de s'emparer de l'Europe Occidentale et de faire de la France et de l'Italie et du Danemark les équivalents de la Russie de Brejnev, de l'Allemagne de Honecker, ou de la Roumanie de Ceaucescu. 

Ce n'est pas ce que je dirais, Evelyine Joslain, la bombe atomique "n'a servi à rien."

Mais au moins eussions-nous été privés de Hollywood, de Bill Gates, et d'une souris nommée Mickey. Aun lieu de cela, nous aurions pu avoir "l'armée de violeurs"

Si vous ne retenez qu'une chose de cette liste de dix points, c'est la citation de Staline en personne : 

"Les États-Unis est un pays de machines ; sans l'utilisation de ces machines sous le programme Lend-Lease [Prêt-Bail en français], nous perdrerions cette guerre."


À ce stage, il ne serait sans doute pas inoppurtun de citer Lawrence W. Reed :

À la naissance … d’Alexandre Soljenitsyne, … le communisme soviétique venait de fêter son premier anniversaire. Il devait grandir sans rien connaître d’autre. Au cours de la Seconde Guerre mondiale, âgé de 25 ans, il combattit dans l’armée rouge contre l’invasion de l’Allemagne nazie – et fut décoré à deux reprises. Mais durant cette guerre, témoin des atrocités commises par les Soviétiques contre des soldats et des civils, il en vint à s’interroger sur la légitimité morale du régime soviétique et de l’idéologie marxiste sur laquelle il reposait.

Se souvenant de cette époque de nombreuses années plus tard, il écrivait :

« Rien ne favorise autant l’éveil de l’esprit de compréhension que les réflexions lancinantes sur nos propres crimes, nos ratages et nos erreurs. J’ai passé des années à dévider ces réflexions douloureuses, et quand on me parle de l’insensibilité de nos hauts fonctionnaires ou de la cruauté des bourreaux, je me revois avec mes galons de capitaine conduisant ma batterie à travers la Prusse-Orientale, ravagée par les incendies, et je dis : « Nous autres, avons-nous été meilleurs ? » »
… Tous ses livres, toutes ses nouvelles et tous ses poèmes sont des joyaux littéraires et/ou des chefs-d’œuvre historiques, mais aucun n’égale L’Archipel du Goulag par son rayonnement mondial. Il demeure un récit passionnant de la vie dans le vaste réseau de camps de prisonniers soviétiques où les individus étaient asservis, soumis au travail forcé, torturés et assassinés pour, dans la plupart des cas, rien de plus qu’une opposition au socialisme, au communisme, à Staline, au Parti ou à tout autre aspect du « paradis des travailleurs » tant célébré. Il a été considéré comme « le procès sans appel de l’idéologie communiste». La terreur était le mode de fonctionnement commun de la philosophie de son père fondateur, Karl Marx, à ses disciples soviétiques, Lénine et Staline.

Pour conclure, citons  :

Le 9 mai, l’URSS et l’occupation de la moitié de l’Europe

cette date du 9 mai a été imposée à la moitié de l’Europe à partir de 1945. Celle qui n’a pas été libérée mais occupée par les Soviétiques, qui y ont installé des dictatures communistes. Cette partie-là de l’Europe mettra plus de 40 ans à se débarrasser du totalitarisme, ce sera seulement à la fin des années 1980.
Le chef de l'IREF — Institut de Recherches Economiques et Fiscales — et de l'IFRAP — Institut Français de Recherche sur les Administrations Publiques — a aussi écrit qu'Isolé, Poutine continue à travestir l’Histoire

Comme Staline, Poutine traficote l’Histoire et s’approprie sans vergogne la victoire sur l’Allemagne. Il commence par effacer l’alliance qu’Hitler et Staline avaient conclue  pour se partager l’Europe (Staline était tellement ravi de ce Pacte qu’il n’a jamais voulu croire ses espions à Berlin quand ils l’ont averti de l’imminence d’une invasion allemande). D’ailleurs, jusqu’en mai 1941, des officiers et des généraux allemands ont participé à des défilés sur la Place Rouge.

Ensuite, Poutine balaie d’un revers de main le fait que, sans l’Amérique, l’URSS n’aurait jamais pu résister à l’envahisseur allemand. Les Américains ont envoyé les premiers convois de marchandises (Lend-Lease Aid to the USSR ) en territoire soviétique dès le mois d’août 1941. Au total, l’aide américaine a représenté environ 180 milliards de dollars (d’aujourd’hui).

Enfin, le dictateur russe parle de libération de l’Europe alors que la moitié du continent qui a vu passer l’armée soviétique n’a finalement pas été libérée, mais occupée. A Varsovie, en août 1944, les troupes soviétiques ont même attendu que la Wehrmacht élimine les résistants qui s’étaient soulevés contre les nazis. Afin de rendre plus facile l’occupation de la Pologne.