2009/12/03

Climategate : Les lecteurs accusent Le Monde de désinformer

Une bonne indication que le rechauffement climatique ce serait bidon ? Le fait que Le Monde n'ait pas parlé (ou si peu) du scandale Climategate avant l'analyse de Stéphane Foucart, dans laquelle on nous assure qu'il n'y a rien à voir, circulez, tout va bien, continuez à faire confiance aux experts et aux élites, tout en suggérant que les preuves (sic) en faveur du rechauffement climatique se résument à ce que les chercheurs (sic) seraient (si, si) "sincèrement convaincus" tandis que la science des sceptiques aurait été "ridiculisée". (On reconnaît là le programme de la gauche : «les "nôtres" sont admirables, les "ôtres" sont des blaireaux.»)
tout cela ne remet rien en cause, loin s'en faut, de la science climatique. Celle-ci repose sur les travaux de milliers de chercheurs
Oui, sauf que quand on apprend que les chercheurs (sic) ont manipulé, les données ont été faussées, les journaux récalcitrants ont été écartés, la carrière (et/ou la réputation) des sceptiques a été ruinée, alors les prémisses même du "problème" (si tel il est) sont faussées, et on se rend compte que le jeu est truqué parce qu'on entre dans un cercle vicieux où "tous les scientifiques sont d'accord" précisément parce que ceux qui ne le sont pas ont été écartés (et diabolisés) et précisément parce que les journaux scientifiques ont eu peur de publier des points de vues divergeants (et dérangeants). Un lecteur du Monde écrit :
Foucart, faites votre boulot. D'abord il n'y avait rien, ensuite il y a un peu mais de tout façon c'est de la théorie du complot. Mann est sous le coup d'une enquête de son université. Quand une majorité de scientifiques étouffent le débat pour dire qu'il est fini, ils ne respectent tout simplement plus l'éthique de la critique scientifique. Et les températures qui ne montent pas ? Vous ne faites pas votre boulot de journaliste objectif en restant accroché à vos croyances. Vous désinformez.
…"tout cela ne remet rien en cause, loin s'en faut, de la science climatique" — oui, mis à part le fait que Le Monde est obligé d'annoncer que le directeur du centre de recherche démissionne, fût-ce temporairement.

Clive Crook: The stink of intellectual corruption is overpowering.

Wall Street Journal: one is left to wonder why they felt the need to rig the game in the first place, if their science is as robust as they claim

2009/12/01

Quelle est la programme de la gauche ?

An American reader of Le Monde asks: "Quelle est la programe de la gauche…ils nous propose quoi?"

C'est très simple : ils nous proposent la solution (ou plutôt le conte de fées), "Tout est la faute des États-Unis (ou de l'Occident)"

Dans ce conte de fées gauchiste et droit-de-l'hommiste, il n'y a pas d'ennemis dans le monde, il n'y a jamais besoin de se battre, il n'y a jamais d'efforts à fournir contre qui que ce soit — puisque l'ouverture, la tolérance, et le dialogue avec les dirigeants étrangers permettraient de résoudre tous les problèmes —, SAUF : contre cette partie de la population (aux USA, les conservateurs et les Républicains ainsi que les capitalistes) qui n'est pas encore convaincue par le politiquement correct et par la pensée unique…

Evidemment, on n'est pas sans remarquer que l'administration Obama est pleinement adhérente de ce conte de fées (et le total de sa diplomatie semble se borner à s'excuser pour les péchés, imaginaires ou autres, des États-Unis, tandis que ses seuls ennemis — les seuls ennemis de l'Amérique, de l'Occident, de la planète — semblent être les habitants de l'Amérique profonde), d'où : l'énorme popularité de Barack Hussein Obama en Europe… Il croit dans les mêmes contes de fées qu'eux !

Nous laisserons l'ONU s'occuper de tout (ou nous nous occuperons de tout à travers l'ONU), et nous n'avons plus besoin de jeter des regards sur le sort des populations du bloc soviétique de Brejnev, de l'Irak de Saddam Hussein, de la Corée du Nord, de l'île de Castro, du Vénézuela de Chávez (ou alors : jeter un coup d'œil rapide, mais seulement pour dire que ce n'est pas mieux aux USA ou en Occident ou pour dire que les victimes de ces régimes, c'est en fait… la faute des USA et/ou de l'Occident ! [cf., nous restons bien à l'intérieur de la prémisse du conte de fées])

2009/11/30

"Contre toute évidence, Le Monde persiste et signe ; Mais : un mensonge répété ne devient pas pour autant une vérité"


"…la légitimité du scrutin [au Honduras] est contestée par la grande majorité des pays latino-américains" écrit Jean-Michel Caroit dans Le Monde.

Elle est contestée par ces pays qui sont, à l'instar du Vénézuela, dans les mains de caudillos (gauchistes), mais elle ne l'est pas, apparemment (vu le résultat des élections), par le peuple Hondurien.

Le Honduras ne voulait, ne veut pas d'un Chávez (d'ailleurs, peut-on dire qu'aucun peuple veut d'un Chávez à la tête de son pays, si ce n'est que ce Chávez les a convaincus que sa présence est indispensable à la nation?) : les mots "putschiste" et "coup d'état" ne devraient s'appliquer qu'à Mel Zelaya qui voulait s'octroyer plus de pouvoirs, et non à ceux qui ont renversé le président (ce président qui voulait devenir caudillo) — sur ordre de la Cour Suprême!

Il serait temps pour les reporters du Monde de revoir le sens des mots dans le dictionnaire : "coup d'état" et "putschiste" signifient une prise du pouvoir illégale (habituellement par des militaires).

Or, Zelaya "a été destitué légalement par le congrès, la cour suprême et le tribunal électoral", suite à une violation de la Constitution de sa part — et ce n'est que sur leur ordre que les militaires ont agi.

Ce que la "majorité des pays latino-américains" (c'est-à-dire les dirigeants de la majorité des pays latino-américains, des personnages souvent douteux qui voudraient bien, quand "nécessaire", s'octroyer plus de pouvoirs sans qu'il y ait des conséquences), Le Monde, et ses lecteurs ne digèrent pas, en fait, c'est qu'on ose s'opposer à une (plus grande) prise du pouvoir par la Gauche, par les droits-de-l'hommistes patentés, et par les humanistes auto-proclamés…

2009/11/29

Nous avons droit à un discours type bolchevique digne du temps où la gauche idolâtre se mettait à genoux devant Moscou, Pékin, La Havane

Un lecteur résume bien, à lui seul, la totalité des réactions des lecteurs du Monde à la nouvelle (la "nouvelle", mis à part le fait que je l'avais entendu dès 2002 ou 2003) que les Etats-Unis étaient en mesure de capturer Ben Laden en 2001 :
On pourrait attendre des lecteurs qu'ils fassent au moins le partage entre la "bêtise" de Bush et les crimes des intégristes ! Que non, nous avons droit à un discours type bolchevique digne du temps où la gauche idolâtre se mettait à genoux devant Moscou, Pékin, La Havane... effarant !