En Irak, les chiffres les plus alarmistes (plus d'un million de morts, selon Opinion Research Business, un institut de sondage britannique) sont dix fois supérieurs aux estimations conservatricesécrit Philippe Bolopion dans un article du journal Le Monde sur les enjeux politiques des bilans des morts de guerres.
En Irak, le CRED a évalué le bilan, jusqu'en juin 2006, entre 120 000 et 130 000 morts et estime que l'étude très controversée publiée par The Lancet souffre de deux handicaps : l'engagement contre la guerre de certains de ses auteurs et l'absence de contrôle de la qualité des données recueillies sur place par des équipes irakiennes.
…Comment savoir qu'un échantillon est représentatif ? Ou qu'un "sondé" n'exagère pas le nombre de morts dans sa famille, pour discréditer l'occupant ou recevoir plus d'aide ?