2021/01/20

Dans leur très grande majorité, les journalistes, correspondants ou experts se sont comportés plus comme des militants anti-Trump que comme des analystes neutres et lucides


Au moment du changement d’administration à Washington, il est temps de faire un rapide bilan de la présidence Trump
écrit Nicolas Lecaussin.
Beaucoup a été dit et écrit, très rarement avec justesse. Dans leur très grande majorité, les journalistes, correspondants aux Etats-Unis ou experts se sont comportés plus comme des militants anti-Trump que comme des analystes neutres et lucides …

Pendant quatre ans, son élection a été contestée par les Démocrates et la plupart médias

 … La victoire en novembre 2016 a été suivie d’un déferlement de critiques et de haine de la part des grands médias américains – The New York Times, Washington Post, CNN – qui ont d’abord annoncé l’instauration de la dictature fasciste en Amérique et, par la suite, n’ont eu de cesse de rendre Trump coupable de tout ce qui était négatif dans le pays. De leur côté, les Démocrates ont inventé l‘affaire de la collusion russe en soutenant que sa victoire était due à une intervention étrangère, en l’occurrence, russe. On l’a oublié aujourd’hui, mais les Démocrates ont toujours contesté son élection et, on le sait maintenant, cette affaire a été inventée lors d’une réunion dans le bureau ovale en présence d’Obama, de Biden, de Hillary Clinton et de certains responsables du FBI qui ont été dupés. La justice enquête, il faut espérer que les coupables soient démasqués. Les mêmes Démocrates n’ont pas hésité à lancer une procédure d’impeachment contre lui avec des arguments basés sur un témoignage anonyme et un coup de fil au président ukrainien qui ne tenaient pas debout, comme l’avait écrit dès le début le Wall Street Journal. Ironie de l’Histoire, les éléments fournis par le portable du fils Biden pourraient constituer des preuves beaucoup plus solides contre le président Joe Biden…

Les plus importantes déréglementations et réformes fiscales depuis l’époque Reagan

L’Amérique sous Trump, non seulement n’est pas devenue une dictature fasciste, mais a eu droit aux plus importantes réformes économiques et fiscales depuis Reagan qui avait mis trois ans pour réformer la fiscalité. Trump l’a fait en quelques semaines. Son programme « Jobs Act et Tax Cut » de 2017 prévoit, entre autres, la baisse de l’IS de 35 à 21 %, l’institution d’une taxe de 15% sur les profits réalisés à l’étranger, la réduction des niches fiscales et la suppression de la moitié des pages du Code des réglementations. Nous n’allons pas revenir en détail sur ces mesures, nous l’avons déjà fait plusieurs fois dans nos articles disponibles sur le site de l’IREF. Les déréglementations faites durant ces années ont été historiques et ont permis l’assouplissement de la finance américaine, l’envol énergétique du pays avec le pétrole et le gaz de schiste, l’essor des génériques et la baisse des prix des médicaments, et ont donné encore plus de libertés aux entrepreneurs américains. L’économie américaine ne s’est donc pas écroulée, comme l’avait très mal prévu le prix Nobel Paul Krugman. Elle a fait un véritable bon en avant à partir de 2018 et jusqu’au début de la pandémie en mars 2020. Bien sûr, les détracteurs de Trump ont affirmé qu’il ne s’agissait que d’une continuité après la période « faste » d’Obama. Sauf que l’économie avait ralenti en 2014 et 2015 et que Trump a cassé les mesures prises par Obama, surtout en ce qui concerne la fiscalité et les réglementations environnementales.

La taux de pauvreté chute et le revenu médian américain atteint son plus haut niveau depuis 50 ans

La vérité est que les résultats économiques sous Trump sont impressionnants et étonnent même ses adversaires. En septembre 2020, deux mois seulement avant les élections, le Census Bureau a publié des chiffres jamais vus mais, malheureusement, occultés par la crise du Covid et la mauvaise foi des médias qui ont fait tout ce qui leur était possible pour les cacher à l’approche des élections. Début 2020, juste avant la Covid, le revenu médian des ménages américains avait atteint 68 700 dollars (cf. graphique), en hausse de 6,8 % par rapport à l’année 2018. Après inflation, ces revenus ont atteint leur plus haut niveau depuis 1967. Cette augmentation du revenu médian est presque 50 % plus élevée que celle de la présidence d’Obama et elle a profité surtout aux minorités. Grâce à la politique économique de Trump, plus de 4 millions de personnes sont sorties de la pauvreté qui a chuté à son niveau de 1959, principalement pour les Noirs dont le taux de pauvreté n’a jamais été aussi bas.

Un discours antisocialiste et anti-progressiste

La crise de la pandémie a aussi occulté les records de la Bourse et les résultats sans précédent de Trump en politique internationale (grâce aussi à un excellent Mike Pompeo), en particulier au Moyen Orient où, malgré ou grâce au déménagement de l’ambassade américaine à Jérusalem ainsi qu’à sa volonté, les progrès vers la paix ont été remarquables avec les accords conclus entre Israël et plusieurs pays arabes. Chose inimaginable ces 50 dernières années. Il a aussi eu raison de se retirer des Accords de Paris et du Traité avec l’Iran. Il a nommé trois juges (certaines victimes d’attaques ignobles de la part des Démocrates et des médias) à la Cour suprême et 54 juges d’appel. Trump a prononcé d’importants discours contre le socialisme et le progressisme. Il a eu le courage de s’opposer à la Chine et de soutenir les défenseurs de la liberté de Hong Kong.

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