2011/08/12

L'attention du conducteur est détournée par le repérage en permanence des pièges que mettent en planque des milliers de fonctionnaires assermentés


Permettez moi donc de penser que la division par 2 du nombre de décès sur la route pour un parc automobile 2,5 fois supérieur est le résultat de l’ensemble de ces évolutions techniques et non pas les politiques stigmatisantes successives menées depuis 40 ans
écrit le ReniFleur sur Rue 89 au sujet des "désespérantes chasses à l’automobiliste".
On peut (et l’on doit) améliorer ces chiffres mais une fois encore, les nouvelles mesures répressives mise en place ne sont qu’un leurre dont je suppute que l’objectif premier est de faire chier un peuple …

Parlons formation !
Je ne vais pas faire plaisir à tout le monde : le sacro-saint permis et la 20e d'heures de conduite minimum, c'est du foutage de gueule ni plus ni moins !
Et lorsqu'un gouvernement le réforme, ce n'est pas pour améliorer la formation du conducteur, c'est pour le rendre plus restrictif, voire plus volatil : le permis à point est un scandale.
Le but n'est pas d'améliorer la prudence de son détenteur, le but c'est de le maintenir sous pression et à terme de tout faire pour qu'il le perde et pour qu'il le repasse. Donc une histoire de fric pour l'Etat, pour les centres de récupération de point et pour les assureurs qui ne manqueront pas de vous faire casquer un supplément au "re-nouveau conducteur".
Dans la longue histoire de l'automobile, tout a progressé : la sécurité et les performance des voitures, son incidence sur l’environnement ; la sécurité des routes, des voiries et des aménagements… Mais curieusement, la formation et le permis sont à peu près les mêmes depuis 40 ans... Avec quelques nuances suivant les réformettes gouvernementales mise en places au gré des alternances politiques.
Vous remarquerez que ces réformes vont toujours dans le même sens : stigmatiser le conducteur, le culpabiliser mais JAMAIS le former correctement.

Former coûte, Fliquer rapporte !
Et bien c'est un très mauvais calcul en regard du poids financier, moral et humain que coûte a la société ces désespérantes chasses à l’automobiliste. Devenu paranoïaque, l’attention du conducteur est aujourd’hui détournée par le repérage en permanence des pièges que mettent en planque quotidiennement des milliers de fonctionnaires assermentés qui seraient plus utiles ailleurs. Pour conclure, discutons donc de l’incidence accidentogène de « la peur du Gendarme » sur le comportement routier des conducteurs…


Commençons par quelques chiffres
« Entre 1973 et 2002, le nombre d'accidents et de victimes a été divisé par deux alors que la circulation routière a été multipliée par 2,5. Les deux mesures importantes qui suivirent l'année noire 1973 furent la limitation de la vitesse en 1973 (cette année-là, le nombre de morts diminua à un peu plus de 15 600 tués) et le port de la ceinture de sécurité en 1975. » nous explique un article de Wikipédia. Il est vrai que la limitation de vitesse et la ceinture furent deux avancées majeures en terme de sécurité. A cela, il faut ajouter les progrès considérable en matière de conception des véhicules.

[À savoir,] les renforts latéraux, les airbags, les système d'aide à la conduite, à la tenue de route ; les pneumatiques qui n'éclatent quasiment plus et qui « tiennent le pavé » : c'est 95% de la production actuelle.
Enfin, ajoutez une plus grande fiabilité du moteur comme des parties du châssis : il est vrai que l'on tombe moins souvent en rade sur le bord de la route que lorsque nous roulions en R16, en DS ou en 504...
Bien entendu, il y a des inconvénients : électronique qui foire, coût des réparations énormes car matériels irréparables...
Mais bon, dans son ensemble, l'automobile a grandement progressé tout