Révélations sur le politiquement correct, les partis pris et le refus de mettre en doute les grandiloquences auto-congratulatoires des autorités (avec preuves à l'appui) qui sévissent dans le journal de référence, Le Monde, et dans d'autres médias français…….Bilingual Documenting and Exposing of the Biased Character of French Media, Including its Newspaper of Reference, Le Monde
Le
président américain, Joe Biden, s'est exprimé depuis le prestigieux
Bureau ovale, dans la Maison-Blanche, pour sa première prise de parole
depuis le retrait de sa candidature.
Twelve hours before he was a guest on CNews again — due to Joe Biden's bombshell announcement that he would not run for the 2024 elections — Philippe Karsenty
had been a guest f the news channel that very Sunday morning to
discuss the (p)resident's capacity to govern the nation. Sleepy Joe's
decision hardly changes the issue, as you continue “to wonder who is in
charge at the helm of the United States" and that, until January 2025…
Émission extraordinaire au Soir Info Été de CNews pour discuter la déclaration inatt5endue et explosive, de Joe Biden de ne pas se représenter aux élections de 2024.
Le porte-parole des «Republicans in France» Philippe Karsenty était l’invité de «Soir info été», ce dimanche 21 juillet sur CNEWS. Il s'est exprimé
au sujet du retrait de la candidature de Joe Biden, président américain
sortant, qui renonce à sa réélection sur fond de dissensions au sein
même de son parti : «Un président qui ne peut pas se représenter et qui a
de la rancœur, c'est très dangereux», a--t-il expliqué.
Le
président américain sortant, Joe Biden, a annoncé ce dimanche le
retrait de sa candidature à l’élection présidentielle de novembre
prochain, soutenant par la même occasion celle de sa vice-présidente
Kamala Harris.
Originaire d’Oakland, dans la
baie de San Francisco, Kamala Harris naît dans la Californie des années
1960, de parents immigrés. Sa mère indienne, chercheuse spécialiste du
cancer du sein, aujourd’hui décédée, et son père jamaïcain, professeur
d'économie, la plongent très tôt dans la lutte pour les droits civiques
dans laquelle ils sont vivement impliqués.
Le parcours de Kamala
Harris est d’ailleurs une histoire de premières fois. En 2010, elle
devient la première femme noire et de descendance asiatique à devenir
procureure générale de l'Etat de Californie. Idem en 2016 lorsque,
suivant la vague de femmes accédant au Congrès, elle est la première
femme élue sénatrice de son état de l'ouest américain.
«L'escroc
Joe Biden n’était pas apte à se présenter à la présidence, n’est
certainement pas apte à servir, et ne l’a jamais été !», a-t-il lancé
dès le début de sa déclaration.
… «Il n’a atteint le poste de président que grâce à des mensonges, de
fausses infos (...). Tous ceux qui l'entouraient, y compris son médecin
et les médias, savaient qu'il n'était pas capable d'être président, et
il ne l'était pas», a ajouté l'ancien locataire de la Maison Blanche,
récemment victime d'une tentative d'assassinat.
Dans son message, Donald Trump a également accusé Joe Biden d'être responsable des nombreux maux du pays.
«Regardez ce qu'il a fait, avec des millions de personnes qui traversent
notre frontière, sans contrôle ni vérification, beaucoup provenant de
prisons, d'établissements psychiatriques et un nombre record de
terroristes», a poursuivi le candidat républicain sur son compte Truth
Social, avant de conclure par sa phrasé favorite : «Make America Great
Again.
«Ce qui se passe chez les démocrates américains, c'est aussi un changement de génération».
To return to Philippe Karsenty, he disagrees with Trump about Biden being the worst president in the history of the United States, saying that that "title" belongs to Barack Obama, "who has done much more damage to the free world than Joe Biden."
Il y a environ trente ans, quand je
suis arrivé en France après avoir subi le totalitarisme communiste dans
ma Roumanie natale, pas une seconde je n’aurais imaginé que mon pays de
cœur et d’adoption pourrait avoir un jour un gouvernement qui se
réclamerait de l’idéologie communiste.
Cauchemar
Aujourd’hui, au lendemain du deuxième tour des élections législatives, cette éventualité est plus que plausible.
Je me frotte les yeux, cela ressemble à une triste farce de l’Histoire.
Une grande partie de ce pays, l’un des plus beaux au monde et des plus
riches, a voté pour une coalition d’extrême gauche déterminée à le
collectiviser. Une coalition incluant un parti communiste qui n’a même
pas changé de nom alors que 100 millions d’humains sont morts à cause de
son idéologie !
… N’ont-ils rien appris de l’Histoire ? Partout où il a été appliqué, ce
funeste programme n’a provoqué que des catastrophes. Humaines et
économiques. Au nom de la lutte des classes, on a condamné à mort des
millions d’êtres humains et déporté des millions d’autres dans des
camps. Le beau prétexte de rendre les hommes égaux n’a conduit qu’à la
négation de l’individu et à la privation des libertés. L’étatisation et
le contrôle de l’économie se sont soldés par des famines et des
pénuries.
… Je souffre de voir qu’il puisse
exister encore, en France, des organisations politiques qui se réclament
du communisme et que cela ne pose aucun problème de conscience, ni à
ses membres et zélateurs, ni aux médias qui les invitent. Il est vrai
que l’antilibéralisme, l’antiaméricanisme, l’égalitarisme, le wokisme et
l’exécration des riches sont profondément ancrés dans le tempérament
français.
C’est probablement la raison pour laquelle l’idéologie
marxiste, entre toutes les idéologies, y bénéficie toujours d’un statut
privilégié.
«Donald Trump est devenu une machine de marketing imbattable», affirme le porte-parole de Republicans in France
«Donald Trump est devenu une machine de marketing imbattable», a affirmé
Philippe Karsenty ce lundi 15 juillet sur CNEWS. Ce porte-parole de
Republicans in France est revenu sur l'image et le message passé par
l'ex-président américain après la tentative d'assassinat à son encontre
lors d'un meeting, samedi 13 juillet.
"On
est en colère [...] maintenant, on n'est pas surpris": Paul Reen,
président de "Republicans in France" réagit à l'attaque contre Donald
Trump
L'ex-président
Donald Trump, candidat républicain à l'élection présidentielle, a été
évacué après avoir été visé par des tirs lors d'un meeting de campagne
en Pennsylvanie ce samedi 13 juillet.
Paul Reen on the BFMTVchannel (or on DailyMotion, merci à Anntoinette pour les photos) about the assassination attempt on Donald Trump. Here is the full video
(Paul at 5:25/5:55, Nicolas Conquer at 2:00:44)… I have been looking
for my own appearances on CNews and BFMTV (July 15 at 9:30 and 10:30,
respectively), as well as for other TV appearances of members of
Republicans in France (RIF), but without luck…
« Visé par des tirs, Trump blessé à l’oreille », revoir notre soirée spéciale - 14/07
C’est
une image qui fera date dans l’histoire américaine. Donald Trump, est
sorti blessé, mais sorti miraculeusement vivant, samedi soir lors d’une
tentative d’assassinat à Butler, en Pennsylvanie. Le tireur présumé, âgé
de 20 ans, a été abattu. La dernière information, selon la presse
américaine, des explosifs auraient été retrouvés dans sa voiture. Un
spectateur a également été tué, deux grièvement blessés. Comment cette
attaque a-t-elle pu se produire ? Quelle motivation pour son auteur ?
Quelles conséquences politiques, alors que nous sommes en période de
campagne présidentielle américaine ?
On en parle avec : Benoît Ballet,
envoyé spécial de BFMTV à Milwaukee, Wisconsin (États-Unis). Paul Reen,
président de “Republicans in France”. Ulysse Gosset, éditorialiste
international à BFMTV. Marjorie Paillon, journaliste spécialiste de la
vie politique américaine. Christopher Mesnooh, avocat au barreau de New
York, Washington et Paris. Guillaume Farde, consultant police-justice
pour BFMTV. Jérôme Poirot, consultant BFMTV, ancien adjoint à la
coordination nationale du renseignement. Chloé Giraud, journaliste à
BFMTV. Le général Jérôme Pellistrandi, consultant défense pour BFMTV.
André Kaspi, historien, spécialiste des États-Unis. Stéphane Bureau,
consultant États-Unis pour BFMTV. Anne-Laure Banse, journaliste à BFMTV.
Alain Bauer, professeur de criminologie au conservatoire National des
Arts et Métiers. Nicolas Conquer, porte-parole des Republican Overseas
France. Olivier Piton, avocat français installé aux États-Unis et
auteur. Patricia Allemoniere, grand reporter spécialiste des questions
internationales. Et Patrick Saint-Paul, rédacteur en chef du service
International Le Figaro.
The hyper-violent videos of the girls of "Némésis" lynched with punches
and kicks, last night, Place de la République in Paris while they
intervened during a left-wing demonstration against the National Rally
The Morandini website's title can hardly be clearer, concerning members of the right-leaning traditional women's group Némésis getting punched and kicked while crashing a far-left demonstration (including Antifa and Mediapart) in the nation's capital. The top two videos at Valeurs Actuelles are the most informative…
🔴 Des militantes du collectif féministe @Coll_Nemesis, dont @CordierAlice2,
ont interrompu le rassemblement contre "l'extrême droite", place de la
République, à Paris, ce soir. Elles et leurs agents de sécurité ont été
attaqués et frappés par des manifestants. #RN#législativespic.twitter.com/IaAGTJNcTd
Women punched by men in the street during the anti-RN demonstration last
night and the boss of the CGT trade union who congratulates the
attackers! Activists from the feminist collective Némésis, including its
president Alice Cordier, were in fact violently attacked at la Place de
la République in Paris.
The images are very violent because we can see the girls being punched while some are on the ground!
The group was the victim of insults and blows when they came to denounce certain people from the Popular Front.
"The
activists of the Némésis Collective came to use their freedom of
expression to remind people of what the New Popular Front really is: a
collection of violent attackers with women, supporters of terrorists,
anti-Semites”
asserts the collective in a message published on X.
Members of Némésis displayed signs during the anti-RN demonstration on
Place de la République in Paris, provoking the ire of some
demonstrators.
Alice Cordier denounced the attack perpetrated by “men of the left”,
highlighting the unprecedented scale of the violence and hatred they
suffered. She thanked her security team for preventing a more tragic
outcome.
Nemesis activists, shocked by the brutality of the attacks, strongly
condemned the violence and hatred directed against them. They
highlighted the premeditated nature of the attack, underlining the
particular animosity of the attackers, in particular the Antifas. The
collective affirms that
“the danger today for women in France is THEM”
Note that this gathering was called by media committed to the left
(Streetpress, Mediapart, Politis, Arrêt sur images, etc) but also by
unions (CFDT, CGT, Confédération paysanne, FSU, etc).
⚠️Dans le cadre
du rassemblement "contre l'extrême droite" organisé par
@Fondspresselibre qui se tient ce soir Place de la République, les
militantes du Collectif Némésis sont venues user de leur #libertédexpression pour rappeler ce qu’est vraiment le Nouveau Front Populaire : un… pic.twitter.com/qBtDuoe0gV
“The totalitarian Left pushes forward like a steamroller, crushing
everything in its path in order to impose its inverted reality, its
absurdities, its neuroses, its psychoses, and its ideologies, all of
them anti-humane if not outright criminal, and totally indifferent to
the suffering of those infidels who will never give in to them"
— Evelyne Joslain, La Guerre Culturelle
One of the most important books of the past half century appeared last Spring. La Guerre Culturelle is in French, but Evelyne Joslain's
masterpiece shows the conflict between right and left to such an extent
and to such a depth, coupled with a clear-eyed vision and the
exposition of the internal dangers facing America and the West, that its
translation into English is a must. Indeed, the contents of The Cultural War are so important that it deserves an American (and an international) readership at the very earliest moment.
It's
not every day that you open a book that is "the product of more than
twenty-five years of reflection and personal archives that have left a
lasting impression." However, this is the case with Évelyne Joslain's latest opus, which will remain, it is safe to bet, the masterpiece of a lifetime.
Évelyne Joslain's
genius is to have a total vision of the dangers — above all, the
internal dangers — which threaten the West and, if there are numerous
books (in French as well as in English) which focus on one specific crisis or another created by the melodrama enthusiasts, aka the drama queens, to have the temerity to bring together all these elements (in four distinctive pillars) and to demonstrate that the decadence, depravity, self-hatred and barbarism (obrigado to Sarah Hoyt)
all come from the same cynical master plan and from the same
destructive vision, highlighting unsuspected links between all these
actors and groups.
An example of Évelyne Joslain's 3-D chess mind is taken from several parts around the book, showing how the
Vietnam war ties in with the sexual revolution and the (undeclared) final goal of the Great Reset:
For
the attacking cultural Left, the defeat in Vietnam was the first
victory in a Cultural War that the right, attacked on all levels, was
still struggling to recognize [p 154] … Chirac's attitude [during the
Iraq conflict], considered "wise" by some, demonstrated that the cultural war
had broadened to geopolitics and that the divisions in the Western camp
served the plan of the transnational Left which was to weaken and
discredit our country [France], the entirety of Western civilization,
and primarily America [p 265] … Promoting sexual deviance and
perversions, normalizing the abnormal, inverting universal values,
cultural Marxists know that the sexual license of an entire population
greatly facilitates societal and political revolution and that a society
given over to vices will be weakened, in addition to being despised by
its external enemies [p 276, "From American Psycho to Nip/Tuck"] … [These policies] went in the direction
desired by the “global élites” [foreign as well as domestic]: a weakening of America allowing for a
new world order to take shape, that of a multi-polar, multilateral
world, where regional powers, Russia, the European Union, China, and
Iran would no longer be confronted with American omnipotence and an
order based on laws supposed to be recognized and respected by all [p
314] … Destroying society from within, bringing about the suicide of
peoples and the end of Western civilization, knocking America off its
pedestal [e.g., Vietnam] and reducing it to the rank of a ruined and weakened regional
power, are no longer extravagant fantasies, but a reality in the making
[p 475].
The Four Pillars of the Left's Culture War
A century of hatred
for the traditions of Western culture, by individuals such as Woodrow
Wilson and Joe Biden or such as Soros and Schwab, began to gain traction
more than half a century ago when, in order to
destroy Western society, smarter (and more vicious) Marxists understood
from Gramsci on that the right angle of attack was to seize not
production goods in the economic sector, but production goods in the
cultural field.
What follows is "a long march through institutions", which aspires to
undermine a society, a nation (and the entire West), to overthrow the
pre-established order, and to take control of said institutions in order
to have them filled by Neo-Marxist brothers-in-arms.
The four pillars of this Culture War are
race,
sex,
climate hysteria, and
intensive immigration.
“All this is linked and must lead to complete and inevitable globalization.”
The “current cultural war is America’s Hundred Years’ War” affirms Évelyne Joslain. And not just in the United States, she adds; the Culture War is taking place all over the West.
After writing outstanding books on Donald Trump, Barack Obama, the Tea Party, and L'Amérique des Think Tanks, Evelyne Joslain
proves to be an unbeatable woman on the subject of the United States,
and, moreover, she is one on a plethora of subjects, from the ancient
Greeks to Belgian serial killers.
The knowledge of this "Américaniste", whose writings have been featured on American Thinker,
is striking, page after page, seems to produce revelation after
revelation, whether explaining the influence of Epicurus on Thomas
Jefferson, the historical difference between Whigs and Tories (that even
the majority of English-speakers barely know), or the contrast between
the humanism at the heart of the Renaissance and the current era's
environmentalism.
I remember that Gorbachev, during a speech about 35 years ago, decided
to praise a number of revolutions throughout History; yet, the leader of
the USSR mentioned only the French revolution and the Russian
revolution, leaving out the American revolution, something which raised
an (entirely justified) outcry in the USA (even among left-wing media
outlets — "Gorby" was their darling, after all, which contributed to the
fact that the Russian "supertsar", but not his American partner, Ronald
Reagan, alone received the Nobel Peace Prize).
We can count on Évelyne Joslain to get to the heart of the problem and find the explanation: Just like the Russian Revolution,
The French Revolution was bloody and genocidal, turning its back on the
Renaissance and making a clean sweep of the past. It is the example to
be avoided and yet the one that has been the most imitated, while the
American Revolution, which has everything to draw inspiration, remains
without imitation and has become the object of neo-Marxist hatred.
The former, our [France's] bloodthirsty revolution, is therefore a
truly 180º revolution, while the latter, the American Revolution, is a
360º revolution, in other words one which returns to the traditional
English norms resulting from the Magna Carta of 1215. It restores the
rights of Englishmen in America, flouted by George III.
Following Britain's "politico-religious standoff" (with "brutal
savagery") and the Glorious Revolution (also, it turns out, ignored by
Gorbachev; in fact, here too we are faced with a "semi-revolution …
without a drop of bloodshed") in the half-century between the 1640s and
the 1690s, the English monarchy realized that it was prudent to refrain
from trampling on the rights of Englishmen. However, George III failed to
understand that the Bill of Rights of 1689 also applied to
English subjects in the colonies of America (and elsewhere), and treated
his subjects there with the absolutism of his ancestors.
Returning to the motto of the French Republic, however, Évelyne Joslain is concise and blunt:
Liberty and Equality are mutually exclusive [while] Fraternity… cannot be decreed
Illuminating Issues Galore
An unbeatable debater, Évelyne Joslain
manages to take just about any subject under the sun and come out with
an explanation, often incisive, which sheds sunlight on said subject:
The 1964 law having invited subversion, all these “cultural revolutions” (sexual, feminist,
artistic, ethnic, and others) shelter behind this law to end up
erecting an absolutism and intolerance never before known in the United
States, the very opposite of the country's founding philosophy. The
primary goal is to delegitimize all those who resist and all the
institutions that have not yet fallen. The Left is responsible for
sweeping away all the “tiresome old certainties” of the conservative
majority who find themselves having to prove the correctness of their
views. In other words, it is those who are culturally attacked who must
justify themselves to their attackers!
On the Iranian revolution coupled (yes, yes) with the Russian intervention in Afghanistan:
Holy war or jihad [by Iran] against the "Saturday people", Israel and
the Jewish dispora, then against the "Sunday people", the Christians,
the Great Satan, America, and the Little Satan, Europe. Sensing this
weakness, the Soviets invaded Afghanistan in December [1979], thereby
expanding the Cold War theater into the Middle East (to its future
misfortune).
On the Arab Spring and the Syrian massacres:
Obama is jubilant because it is his beloved Muslim Brotherhood which is
leading the revolt [in Egypt, which] will elect Mohammed Morsi in 2012.
Obama was letting go of a valuable ally of the United States — as the
Democrats know how to do so well. [As for Damascus and "the red line not
to be crossed",] because Assad was well-liked by the Ayatollah
Khamenei, Obama had no desire to harm the Syrian leader.
On the CCP in Beijing:
China's attitude demonstrates that it has no doubt about its manifest destiny, which is to triumph over the West.
This Iraq war, or rather the spectacle that was given of it, knowingly
orchestrated by the media [foreign as well as American], explains why
fly-over America is hardly interested in the situation in Ukraine
[especially if and when the U.S. is only] to ultimately be poorly
thanked and invariably criticized, while also having to assume all the
costs.
On the Left's century-old tactics, exemplified by the colors the media chose to distinguish between Democrats and Republicans:
The patron saint of libertarians, Alfred J. Nock, lamented in a 1936 article in the Atlantic Monthly that the term liberal, coined by Jeremy Bentham in 1824, had been odiously perverted by the Left, and warned citizens against "imposture-words". The perversion of words that began with “progressiveness” remains a classic in the strategic arsenal of the Left in the United States.
… the Marxist far Left therefore adapted by changing its name, the word socialist having too pejorative a connotation in public opinion, hence the idea of monopolizing the term liberal,
which is positive. It was the first lexical diversion in a long series,
a tactic tested by the masters of the Kremlin themselves: empty a word
of its meaning and load it with another in order to cloud minds
… The media decided to build a contrast between' "red states" (conservative, although red was traditionally the color of Marxist revolutionaries!) and "blue states"
(democratic, socialist states) distributed on both coasts. It was an
inversion typical of the Left, one deliberately intended to sow
confusion
Moreover, believe it or not, this Frenchwoman turns out to be something of an expert on the history of military strategy:
The idea of “unconditional surrender”, a formula tried and tested from
General Ulysses S. Grant until the Second World War, was becoming an
improbable concept.
In fact, by dismissing General MacArthur in April 1951, Truman
unknowingly created a new concept, that of "limited war" (an oxymoron
used by General Marshall to define the Korean War), which would become
the rule for future conflicts.
While it is
undeniable that Truman was firm on freedom in Western Europe, he was
“soft” on communism in Asia. After losing China in 1949, he seemed to
lose interest in China and the countries that the latter nation
attacked.
… the increased detestation [of Donald Trump]
by the transnational Left, primed to sympathize with external enemies …
For the first time, an election had been decided by America's enemies,
the domestic enemies within allied with the foreign enemies without … without November 3, 2020, there would have been no January 6, 2021
… Through a stunning inversion of the facts and a complete perversion
of vocabulary, this vicious, insatiable, implacable Left accuses the
“enemies of democracy” of the transgressions that it itself had
committed. No one in their right mind could accept this crude
narrative.
On the Left's "Nazi" demonization (tied in the excerpt below to Brexit) — in a couple of sentences, Évelyne Joslain manages to shed to pieces 80 to 90 years of the Left's fraudulent ad hominems and its upside-down assumptions:
What
the multi-lateralist detractors of [say] Brexit never managed to analyze
is that, in the term “Nazi”, where the evil lay and lies was and is in
the Socialism part and not in the Nationalism part, something which is
perfectly honorable when it is synonymous with patriotism: economic
nationalism, national pride, national feeling. On the other hand,
socialism, a precursor to communism, has never brought anything
positive, yet it is prospering!
Regarding anti-war demonstrators (of the Vietnam conflict), praised to heaven for over half a century, Évelyne Joslain gives no quarter — none whatsoever:
the sophisticated class, privileged cowards who posed as virtuous
conscientious objectors, accused the soldiers who returned, mutilated or
traumatized in their stead, of being war criminals.
Hard Truths on Common Subjects
Let us tip our hats to Évelyne Joslain
for expressing innumerable hard truths, all of them difficult to
counter, on a myriad of subjects, whether on student strikes ("an
aberration since the students do not 'produce'
anything and the harm caused is first and foremost to their own
selves"); on "migrants" (a "politically correct term for 'illegal
immigrants', deliberately misleading by evoking the natural migrations
of birds"); on “populism” (“the disdainful term for any protest of the
people”); on the media (“masters of lies by omission”); on the green
transition (it “is nothing other than crony communism recycled"); on the
real goal of ecologists ("it is not at all to 'save the planet', but to
redistribute the wealth of the North towards nations in the South,
through the process of bestowing themselves with imaginary sins"); on
Howard Zinn ("a false historian, but a real Marxist activist"); on the
Neo-conservatives ("pro-American anti-communists and hawks on military
matters"); on Europe ("foreign pseudo-allies"); on France ("We are
surely the country which has the most useless ministries, sporting
ridiculous names, occupied with treating the same equally ridiculous
fake problems"); and, last but not least, on Lenin's tomb in the Kremlin
("One might ask if the Germans would have found it normal, had his body
been available, to have Hitler's mummy enthroned in front of the
Brandenburg Gate").
Regarding the sexual "liberation" dating from the 1960s, here are some more hard truths from Évelyne Joslain, sans merci: on
(a) sexual orientation ("we note that the innocuous word "orientation"
has definitively replaced the words "anomaly" and especially "vice",
removing responsibility from the person concerned who follows their
orientation like the weather vane follows the wind"), on sexual license
(it "shelters behind the egalitarian pretext and the aspiration to a
so-called spirituality to flout all laws, civil and religious"), on the
LGBTQ+ movement (homosexuals dreamed up the term "'gay sexuality', thus
forever ruining the positive connotation of an innocent adjective"), on
transgenders ("what in the olden days would have been called
'trannies'"), on abortion (it "must be remembered that the idea of
legal abortion, approved or even provided by the State, was introduced
in 1921 by the Bolsheviks with the explicit aim of breaking up
families"), and on the "religious right" (a "scarecrow agitated by the
sexual Left"), as well as on the New Wave (a "French cinematographic
movement which invented the jaded antihero and features free love along
with non-conformist, nihilistic, and neurotic behaviors").
In the same way, Évelyne Joslain
shares with us her admirable knowledge on the presidents of the 20th
and 21st centuries, managing to provide a remarkable short description
of each occupant of the White House: Woodrow Wilson was the first
president who dared to attack the spirit of the Constitution as well as
the country's institutions, Lyndon Baines Johnson the first president
responsible for the Culture War, Richard Nixon the first Republican
president confronted with the culture war and viciously harassed by the
opposition, Jimmy Carter the first 1960s president of the United States,
Bill Clinton the first fully 1968 president, George W Bush — the
president who unleashed “a hatred never before seen against a
Republican, worse even than the hatred against Nixon” — Barack Obama the
first president elected thanks to affirmative action and the first
Marxist president of the United States, one who had played the race card
to the fullest, exploiting the color of his skin to hide the color of
his politics, Donald Trump the gladiator president. As for Joe Biden, you will have to read the book (you will not be disappointed)...
The host of the Libre journal du Nouveau Monde on Radio Courtoisie (where, full disclosure, I have been a regular guest) for many years, Évelyne Joslain
continues with a refusal to participate in the usual praise of figures
as disparate as Napoleon and Voltaire, both "the hateful atheism" of the
latter and that of his emulators as well as that of Marx.
Like Paul Johnson, Évelyne Joslain sees the decline of religion as an unmitigated disaster:
Christianity remains the religion most frequently mocked, ridiculed,
covered with blasphemy because it reaffirms some disturbing principles —
such as the free will of each person, his responsibility, his duties,
and because it places man at the center of nature.
Although nobody asked her to do so, Évelyne Joslain
manages to provide a single-sentence summary of the difference between
Western and Eastern Christianity and, by extension, an important
explanation for the war in Ukraine:
Western Christianity distinguishes between what is God's, like nature,
and what is Caesar's; unlike Eastern Christianity, in which the Orthodox
Church does not distinguish the regal from the spiritual.
Now we can better understand the lionization for Putin's presidency expressed by the patriarch of the Russian Orthodox Church.
Évelyne Joslain has little more respect and patience for the generic "Philosopher" which brings to mind Paul Johnson's book, Intellectuals
(From Marx and Tolstoy to Sartre and Chomsky). This generic
philosopher, this intellectual, “illuminated by contact with Ideas
(i.e., absolute truth), is therefore ideally suited to impose the rules
which govern mankind on the human magma swarming below him.”
Intellectual imposture cannot be right-wing. This is the work of the left-leaning mind. In the past as in the present.
From Diogenes to Marcuse:
25 Centuries of Drama Queen Strife
A columnist at the 4 Vérités weekly for many years, Évelyne Joslain
moves effortlessly from Charlemagne to Descartes via Marc Dutroux, a
notorious child murderer forgotten (deliberately?) by everyone these
days. (I was surprised to learn, also about thirty years ago, that one
of the fathers of one of the murdered girls had tried to enter politics,
only to have his budding career scuttled by the Belgian political
élites: Another question mark from my youth to which the remarkable Guerre Culturelle provides the answer).
Évelyne Joslain's
work, which adapts Shakespeare's words to the modern world ("To be woke
or not to be"), attempts to go back to the sources of the cultural Left and analyze all its aspects.
Indeed, it turns out that the modern
conflict between right and the Left's drama queens "has existed since the dawn of time" —
"their roots in immemorial times and in ancient myths" — and from the
first chapter, we are alongside Ovid, Socrates, and Cicero.
Never, perhaps, has it been so well described to what extent the
writings of Socrates and Aristotle describe the conflict of our day.
Never, perhaps, has it been so well illustrated to what extent Diogenes
("cynicism") and Heraclitus (Hedonism) of Ephesus are the ancestors of Kinsey and Ginsberg, not to mention such leftists as the Frankfurt
School's Herbert Marcuse.
They touted unhealthy and cynical pleasures of the same type [as
today] … the pleasure of soiling the sacred … the pleasure of soiling
beauty … and the pleasure of soiling childhood
… this self-destructive pattern is repeated today from Europe
to the Pacific, where the decadent elements which constitute the
internal enemy work in concert with the external enemies
After covering 2000 to 3000 years of history, the author of one of the rare books in Frenchwhich tells the truth about Barack Obama transports us full circle back to the 20th and 21st centuries.
We indeed arrive at Saul Alinsky and his manual, Rules for Radicals,
which is the key book for "statesmen" such as Hillary Clinton and Barack
Obama. It is
[their] bible and Alinsky, [their] mentor; the master of inversion of
everything, values, concepts, vocabulary, the one who excels at duping
unsuspecting right-leaning people.
At the end of this work of horrors, there still remains a glimmer of hope:
If the evil Left
has the money and the power, the healthy right has the people, and
therefore the numbers. If every citizen of the silent majorities (of all
Western nations) rises up and begins, each within the limits of his or
her means, to demonstrate his or her indignation and his or her refusal
to follow, there remains a chance for Western civilization...
We can only hope that America will hurry to translate this outstanding
description of the internal dangers which threaten the West.
“…to cover its excesses and its outrages, the irrational cultural Left has
added the ad hominems 'conspirationist' or 'conspiracy theorist' to its long
list of hackneyed slurs and insults (racist, sexist, xenophobic, Islamophobic,
homophobic, transphobic… ad nauseam) to silence those who resist and cut short debates it cannot win"
— Evelyne Joslain, La Guerre Culturelle
Est-il exact d'affirmer, comme le fait le New York Times,
que « la condamnation du président dans le cadre
d'une enquête criminelle à New York [révèle],
une fois de plus, pourquoi il est inapte à exercer
ses fonctions » ?
Avec cette armada de huit ans de impeachments,
d'enquêtes et de procès, ne faut-il pas se réjouir que
les démocrates transforment les États-Unis en une
république bananière, avec des tribunaux fantoches se
livrant à des procès-spectacles, afin de "transformer
fondamentalement" le pays en un État à parti unique ?
Donc Donald Trump serait désormais
un criminel reconnu coupable ?
Pour mettre cela en perspective :
Sakharov était un criminel reconnu coupable.
Soljenitsyne était un criminel reconnu coupable.
Vaclav Havel était un criminel reconnu coupable.
Martin Luther King était un criminel reconnu coupable.
Et Nelson Mandela était un criminel reconnu coupable.
Autant nous dire que le sort de Sakharov prouve que
Léonid Brejnev était un citoyen bien plus intègre que
ne l'était le physicien, alias « l'ennemi intérieur numéro un ».
Autant dire que les 18 années passées par Mandela
dans la cellule de la prison de Robben Island prouvent
la décence totale, et la nécessité nationale pour
l'existence, du gouvernement d'apartheid en Afrique du Sud.
Un tweet X amer que j'ai lu hier déclare amèrement que
de toutes les façons, Trump «va toujours foutre la
[emoji de m--de] autant que possible et sans vergogne.»
Vivre sous un régime communiste ou une dictature
de l'apartheid vous donne le droit – voire… le devoir –
de «foutre la [emoji de m--de]
autant que possible et sans vergogne.»
L’Amérique de la Gauche a finalement compris que les Occidentaux
avaient tort d’exiger que l’Union soviétique, la Chine communiste et
les régimes similaires imitent les États-Unis et les démocraties
libérales de l'Europe Occidentale. Au lieu de cela, les États-Unis et
les pays de l'Europe devraient essayer de ressembler davantage à
une république bananière comme la Chine, Cuba ou le Venezuela.
Voici 10 points que l'on ne vous dira jamais sur l'Armée Rouge quand il s'agit de se servir de la Seconde Guerre Mondiale pour nourrir l'anti-américanisme (tant le sien que ceux des autres)
Mais avant tout, commençons par cette citation de Tocqueville :
Il n'y a, en général, que les conceptions simples qui s'emparent de l'esprit du peuple. Une idée fausse, mais claire et précise, aura toujours plus de puissance dans le monde qu'une idée vraie mais complexe. — Alexis de Tocqueville
1) La première chose à faire valoir, c'est qu'affirmer que la Russie a ou que
les Russes ont libéré l'Europe, cela revient à affirmer qu'épris d'un sentiment de liberté (!), le Camarade Staline a libéré
l'Europe, que les communistes ont
libéré l'Europe. On parle ici de Staline qui, avec Lénine, a ramené non
pas le servage mais l'esclavage en Russie — puisque
l'archipel du goulag, tant en URSS que dans la Chine de Mao, c'était une
vaste plantation d'esclaves.
La différence avec l'Amérique (dont l'esclavage s'était terminé un siècle plus tôt), c'est que, soi-disant, "ils avaient des bonnes intentions" (!)
Chaque
fois qu'on me dit que c'est l'Armée Rouge qui a libéré l'Europe — par exemple Marine Le Pen —, je
réponds toujours que je
souhaiterais que nous partions en vacances ensemble. Je lui dis que nous
allons visiter les pays de l'Europe de l'Est, et que je lui servirais de
garde du corps, car "chaque fois que vous voudrez dire que les
communistes russes ont libéré l'Europe en Pologne, en Roumanie, en Slovaquie, dans les pays baltes je couvrirais votre bouche
avec ma main pour qu'on ne vous envoie pas dans une asile d'aliénés."
Voici la réaction d'une Polonaise après être sortie d'Auschwitz : "On a survécu aux
Allemands. Mais on n'échappera pas aux Russes" (Les Nazis et la
Solution Finale, RMC Découverte). Les prisonniers allaient être de nouveau persécutés, mais cette
fois-ci par leurs (présumés) libérateurs. Autant les étrangers que les soldats soviétiques, car les Russes étaient convaincus que tous les prisonniers
de l'Armée Rouge étaient des traîtres en puissance. "J'avais toujours faim" disait un soldat soviétique après sa
sortie de prison en 1953 à la mort de Staline.
Dans le musée de l'occupation de la Lettonie à Riga (voir l'exposition History of KGB Operations in Latvia), on ne parle pas, comme en Occident, de l'occupation (au singulier), mais de
trois occupations, de 1940 à 1991 : d'abord la Russie (l'Union
Soviétique), ensuite l'Allemagne (le IIIème Reich), et par la suite une
nouvelle fois la Russie (l'URSS)"Vous avez fêté la libération en 1945" disait un Estonien aux Occidentaux. "Mais pour nous la libération était le début d'une occupation de 45 ans."
Pour
terminer, je citerais ce Lithuanien qui a témoigné que "J'ai vécu sous
l'occupation nazie et j'ai vécu sous l'occupation communiste. Si
j'avais à choisir aujourd'hui, je préférerais vivre 10 ans sous les
Boches qu'une seule année sous les Russkoffs."
2) Il y a trois choses à propos du début de la Seconde Guerre Mondiale, apparemment anodines, qui sont en fait trompeurs.
La première, c'est que Hitler a commencé la Seconde Guerre Mondiale
La seconde, c'est que la guerre a commencé le 1 septembre 1939
La troisième, c'est que la guerre a commencé par l'invasion de la Pologne par l'Allemagne
De façon générale,
la population est au courant du Pacte germano-soviétique, mais sans se
rendre compte exactement quand les accords Molotov/Ribbentrop ont été signés — quelques mois avant
le début de la guerre, une année auparavant ou plus ?
Non, l'accord a été signé exactement neuf jours avant, et c'est cela qui a mis le feu aux poudres.
Par
conséquent ! On pourrait dire que la Seconde Guerre Mondiale a commencé
le 23 août 1939 ; on pourrait dire que la Seconde Guerre Mondiale a été commencée par Hitler
et Staline ensemble ; et on pourrait dire que la Seconde Guerre Mondiale a commencé par
l'invasion de la Pologne occidentale par la Wehrmacht, suivie, deux semaines après, par l'invasion de la Pologne orientale par l'Armée Rouge
Les
premiers pays envahis par Hitler après la Pologne sont des pays
nordiques, le Danemark et la Norvège, tandis que les premiers pays
envahis par Staline après la Pologne sont également des pays nordiques, à
savoir les pays baltes et la Finlande. Hitler continuera vers la Hollande, la Belgique et la France, tandis que Staline poursuivra vers les territoires roumains comme la Bessarabie ainsi que les Balkans.
Comme l'écrivent Arthur Chrenkoff et Jeff Jacoby, Hitler
et Staline ont commencé la Seconde Guerre mondiale ensemble, et la Wehrmacht n'a envahi que la Pologne occidentale tandis
que l'Armée Rouge envahissait la Pologne orientale
La guerre n'a commencé que parce que
l'Allemagne et l'URSS étaient alliés — aucun des deux dictateurs
n'aurait pu la commencer seule — et pendant deux ans, avant l'Opération Barbarossa, Hitler et Staline
sont restés des alliés.
La vérité est que la Seconde Guerre Mondiale n'aurait jamais commencé sans l'aval, et sans la participation, de Staline.
3) Nous sommes censés être ébahis par, et admirer, "la Russie" vu l'hécatombe "qu'elle" a souffert — bien plus que les Ricains ou les Rosbifs. "Certes, Staline était un « personnage cynique et machiavélique » (quelle audace ! On est proche du lèse-majesté…), mais il « s’est montré un chef de guerre, un organisateur de la victoire, un leader anti-impérialiste et anticolonialiste »."
Faut-il
dès lors dire que tous ces "Ivans" sont morts pour la France ou pour
l'Europe — ou même pour la Russie, voire pour la dictature communiste ?
« Ce sont les Russes qui ont vaincu Hitler et qui sont morts massivement
pour nous, Français » ou pour les Européens — ou même pour la Russie, voire pour la dictature communiste ?
Parce que les Français sont désespérés par la malfaisance de notre
personnel politique et l’absence de relève salvatrice crédible, certains
versent dans la facilité, c’est-à-dire dans l’utopie. Ainsi, gobe-t-on
allègrement les mythes construits par Poutine dans la tradition de sa
regrettée URSS et avec tout l’humour de son défunt KGB.
Tous ces mythes sont des inversions parfaites de la réalité
factuelle, à commencer par cet exemple de révisionnisme historique :
« Ce sont les Russes qui ont vaincu Hitler et qui sont morts massivement
pour nous, Français. »
Elle ajoute comme suit :
"Communisme, nazisme, et, à présent, islamisme et eurasianisme… Maux et
périls viennent toujours de l’Est !"
Question
: Quelles sont les trois nations qui ont souffert le plus de morts
pendant le conflit ? Ce sont la Russie, l'Allemagne, et le Japon. Eux aussi ont souffert
bien plus de morts que l'Amérique et l'Angleterre — ou encore (tant que vous y êtes) la France
Faut-il aussi dès lors louer l'Allemagne nazie ? Faut-il dès lors louer le Japon impérial ?
Pourquoi
la Russie et son ennemi mortel ont-ils, avec le Japon, de tels hécatombe ? Tout simplement pour la raison suivante : Parce que
c'étaient des dictatures pour qui les droits, et pour qui la vie, des soldats, comme des citoyens civils, ne comptaient pas.
les
pilotes alliés [occidentaux] volaient un certain nombre de missions au front, et
étaient ensuite transférés sur d’autres postes une fois que ce nombre de
missions était atteint. En revanche, les pilotes Allemands volaient
jusqu’a la mort.
On
ne peut jamais s’attendre à ce que l’armée d’une démocratie libérale
combatte aussi impitoyablement que celle d’une dictature.
Faisons un saut au 21ème siècle : Depuis la fin de la guerre, les Baltes, ainsi que les Ukrainiens, sont régulièrement accusés d'être des complices des fascistes, voire d'être carrément des Nazis eux-mêmes
Sans vouloir défendre leurs prises de position, en fait cela montre que
leur traitement par les Nazis de Hitler (!) était meilleure — en tout
cas, au début du conflit — que celle des communistes de Staline
4) Il y a une autre raison de prendre les pertes russes avec des pincettes
Nombre
de sociétés en-dehors de l'Occident ne partagent point les valeurs de la
civilisation occidentale, et ce sont des sociétés sans respect, ou sans autant de respect, pour la
vie.
Jamais on ne semble citer les pertes de la Guerre
Civile Russe juste après la Première Guerre Mondiale entre les blancs
tsaristes et les rouges communistes
Or, il s'avère que, 20 à 25 ans ans avant la Seconde Guerre Mondiale, les pertes s'élèvent à 20 millions de morts. Vingt millions ! C'est effarant :
Combien de gens, tant en Russie qu'en Occident, savent qu'autant de Russes sont morts pendant les cinq années de la révolution
russe que pendant la Seconde Guerre mondiale (la Grande Guerre
Patriotique) ?! Et ne parlons pas des dizaines de millions de morts dans
les goulags.
Selon l'histoire conventionnelle,
la Russie quitte la Grande Guerre, une infamie sans précédent prétendument à l'origine de
l'effusion de sang qui a justifié ladite révolution, celle de 1917. Or, il
s'avère que beaucoup plus de Russes ont été tués pendant les cinq années
qui suivirent ladite Première Guerre mondiale —dix fois plus — tandis
qu'autant de Russes seront tués pendant la Seconde Guerre
mondiale,deux décennies plus tard.
Le régime communistes était-il vraiment meilleur que celui du Tsar ?
Sautons trente ans en avant par rapport à cette révolution : Après la guerre (la Seconde), comme le ditLe Point, Staline préparait, par ailleurs, sa propre "solution finale" :
Ce que rappelle [le livre de Joshua Rubenstein, Les Derniers Jours de Joseph Staline], c'est … comment la mort a empêché le
numéro un soviétique de rivaliser une fois de plus dans l'horreur avec
Hitler. Tout était prêt, en effet, pour déporter en Sibérie et au Kazakhstan
deux millions et demi de juifs russes. Des camps, proches du cercle
polaire, avaient été construits et d'autres, agrandis. Des
gardes-chiourmes avaient été engagés. Des trains prévus pour les convois
de déportés. Dans les dernières semaines de sa vie, Staline, qui avait
déjà envoyé au goulag deux millions et demi de personnes, dont 35 000
enfants, s'apprêtait à doubler, avec les rafles de juifs, le chiffre de
ces hommes et de ces femmes promis à une mort plus ou moins lente.
En fait, comme souvent dans sa conduite impitoyable du peuple immense
de l'empire soviétique, Staline avait besoin, pour ranimer l'esprit
combatif de ses fidèles, d'un nouvel ennemi de l'intérieur.
… La mort de Staline aura sans doute permis d'éviter une Shoah
soviétique. Mais il faudra encore patienter quarante ans avant que ne
s'écroule le système qui aurait pu mettre en œuvre cette autre solution
finale. Celui que Ronald Reagan appelait fort justement « l'empire du
mal ».
Faisons une pause pour évoquer d'autres aspects de la vie en URSS avant, sous, et après Staline :
5) Parmi les nombreux morts russes loués aux Cieux par la propagande (justifiée ou non) du Kremlin, ne faut-il pas aussi se souvenir de trois groupes : 1) du grand nombre de prisonniers sortis du goulag et envoyés sur le front et 2) du grand nombre de soldats qui ont été passés par les armes, ainsi que 3) des nombreux soldats qui ont été abattus
par leurs propres camarades d'armes ?
Après que Staline a donné l'ordre de Ni shagu nazad
— Jamais un pas en arrière (fin juillet 1942) — un ordre interdisant toute
retraite similaire à celui de Hitler (notamment à Stalingrad), et tout
aussi militairement absurde — on compte au moins 300.000 soldats
mitraillés par leurs frères d'armes alors qu'ils se repliaient vers les lignes
russes suite à une attaque avortée.
On parle d'un nombre similaire de soldats soviétiques qui ont été exécutés (pour ne pas parler des Polonais de Katyn).
Enfin, les goulags étaient vidés, avec leurs prisonniers aux premiers
rangs des lignes soviétiques, servant de chair de canon — pendant l'année 1942, 353.000 prisonniers ont ainsi été tués — soit un quart de
la population pénitentiaire.
Paul Johnson, un des plus grands historiens britanniques de ces cent dernières années :
Avec la perspective de la mort de tous côtés, le soldat russe ordinaire n’avait d’autre choix que de se battre jusqu’au bout.
6) Dans cette perspective, ne faut-il pas se souvenir des plans
quinquennaux soviétiques et la multiplication glorieuse du nombre des tracteurs
construits par l'URSS ? Ne faut-il pas prendre en compte les
exagérations de tout gouvernement, pas seulement russe, mais aussi
français, américain, etc, de tous les temps — y compris en temps de paix —
mais surtout grave dans le cas des socialistes-comministes ?
N'est-il pas vrai que tout le système communiste était bâti sur le délire, le mensonge et les contes de fée ?
La
mentalité stakhanoviste était profondément ancrée dans l’Armée rouge et
les officiers se sentaient obligés de exagérer récits, voire de les
inventer de toute piècea, comme l’expliquait un officier subalterne.
«
Un rapport devait être envoyé matin et soir sur les pertes infligées à
l'ennemi et sur l'héroïsme des hommes du régiment. Je devais porter
ces rapports car j'avais été nommé officier de liaison puisque notre
batterie n'avait plus de canons.…
Un matin, par curiosité, j'ai lu un papier marqué « SECRET » envoyé par
le commandant du régiment, qui disait que les troupes du régiment
avaient repoussé l'attaque ennemie et endommagé deux chars, supprimé le
feu de quatre batteries et tué une douzaine des
soldats et officiers d'Hitler avec des tirs d'artillerie, de fusils et
de mitrailleuses. Et pourtant, je savais parfaitement que les Allemands
étaient restés tranquilles toute la journée dans leurs tranchées et que
nos canons de 75 mm n'avaient pas tiré un seul obus, je ne peux pas
vraiment le dire.que
ce rapport m'a surpris. À cette époque, nous étions déjà habitués à
suivre l'exemple du Bureau Sovinform [une agence de presse
officielle."
7) Le septième point est peut-être le plus important de tous : Nous
connaissons tous la mécanique allemande, parmi les plus avancées au
monde. Se souvient-on de la Lada et de la Trabant, les voitures
communistes créées quatre décennies après le conflit ?
Avec une telle absence de tradition de la mécanique, comment les communistes de l'Armée Rouge a-t'elle pu avancer avec une telle vitesse ?
J'ai peur de révéler la réponse aux anti-Américains qui nous lisent…
Au total, l’aide américaine a représenté environ 180 milliards de
dollars (d’aujourd’hui) : 400 000 jeeps et camions, 14 000 avions, 8 000
tracteurs, 13 000 chars, plus de 1,5 million de couvertures, 15
millions de paires de bottes, 107 000 tonnes de coton, 2,7 millions de
tonnes de carburant (pour les avions, les camions et les chars), 4,5
millions de tonnes de denrées alimentaires (que Staline a distribuées
« parcimonieusement », environ 1 million de soldats soviétiques sont
morts parce que les colis ne leur ont pas été envoyés !). Les États-Unis
ont même expédié en Union soviétique toute une usine de la société Ford
qui fabriquait des pneus pour les véhicules militaires.
Voici la vérité, selon Antony Beevor : Si les Russes n'avaient pas eu les camions américains
envoyés en URSS par Franklin Roosevelt, jamais l'armée rouge n'aurait
atteint Berlin avant les Américains
Et la citation-clé vient de Nikita Krouchtchev:
Dans ses mémoires, Krouchtchev — qui était commissaire à la bataille de Stalingrad — il
cite le Maréchal Staline en personne :
"Les États-Unis sont un pays de
machines ; sans l'utilisation de ces machines sous le programme
Lend-Lease [Prêt-Bail en français], nous perdrerions cette guerre." (Staline)
Jamais les Soviétiques n'auraient pu gagner la Seconde Guerre mondiale sans le matériel américain. Si c'est Staline qui le dit, si c'est Staline qui l'avoue, qui sommes-nous pour le contredire ?
8) Régulièrement, on nous parle des bombardements en Normandie et du nombre
de civils morts pendant et après le débarquement le Jour J
Qui
se souvient du 60ème anniversaire du débarquement, en 2004 ? avec des
titres tels que "L'armée US était une armée de violeurs" ou le documentaire (sic) de France 3, La Face cachée des libérateurs.
La
première chose à dire, c'est que ce sont des scandales qui sont
dévoilées, bizarrement, seulement quand un Républicain est à la Maison
Blanche.
Ici, le nouveau scandale s'agissait des viols commis par des GIs (je n'ai pas dit : par les GIs) après le Débarquement.
Le récit de France 3
parle d'« atrocités commises » : une formule qui impliquerait
généralement que les actes en question ont été sanctionnés par la
hiérarchie militaire et qu'il ne s'agit donc pas de simples crimes.
Les cas individuels évoqués sont vrais.Après
tout, elles sont basées sur les dossiers des cours martiales
américaines de l'époque – un fait qui révèle qu'il ne s'agit pas, après
tout, d'« atrocités » au sens habituel du terme, mais plutôt de crimes
qui ont été commis,reconnus comme tels, et poursuivis comme tels par les autorités militaires américaines.
Parenthèse
: Une chose qu'il faut dire à propos des bases militaires, c'est que,
que ce soit pendant une guerre ou même en temps de paix, il va y avoir
accusations de viols — et non pas toujours par des étrangers mais par
les concitoyens des femmes lésées
Dans une base militaire
américaine en Alabama, dans une base militaire française à Toulon, dans
une base militaire russe non loin de Moscou, il v a y avoir des
accusations de viols, certains crédibles, d'autres moins.
Quoi qu'il en soit, on est atterré par les deux poids deux mesures par comparaison avec les prétendus "libérateurs de l'Europe"
Comparons maintenant avec l'Armée Rouge pendant la Grande Guerre Patriotique.
Antony Beevor, qui est le plus grand historien aujourd'hui, avec non seulement un livre général sur la Seconde Guerre mondiale, mais aussi des livres spécialisés sur les batailles les plus importantes, comme le Débarquement ou Stalingrad.
Leonid Rabichev, lieutenant des transmissions de la 31e armée, a décrit les scènes des réfugiés de la capitale Königsberg de la Prusse Orientale au-delà de Goldap.
«
Toutes les routes [de la capitale Königsberg de la Prusse Orientale]
étaient remplies de vieillards, de femmes et d'enfants, de familles
nombreuses qui se déplaçaient lentement sur des charrettes, sur des
véhicules ou à pied vers l'ouest. Nos troupes de chars, d'infanterie,
d'artillerie, de transmissions les rattrapèrent et se frayèrent un
chemin en poussant leurs chevaux, leurs charrettes et leurs affaires
dans les fossés de chaque côté de la route. Ensuite, des milliers
d’entre eux ont chassé les vieilles femmes et les enfants. Oubliant leur
honneur et leur devoir et les unités allemandes en retraite, ils se
jetèrent sur les femmes et les jeunes filles.
« Des femmes, des mères et leurs filles, s'allongent à droite et à
gauche de la route et devant chacune d'elles se tient une bande d'hommes
rieurs, les pantalons baissés. … Il y a des rires, des rugissements et
des moqueries, des cris et des gémissements. Et les commandants des
soldats — majors et lieutenants-colonels‚ … animent aussi l'événement
pour que tous leurs soldats sans exception puissent y participer. … Je
pensais à Salammbô de Flaubert. Le colonel, qui venait tout juste
de diriger les débats, n'a pas pu résister à la tentation et s'est
inscrit dans une des files d'attente, pendant que le major tirait sur
les témoins, les enfants et les vieillards qui souffraient de crises de
colère."
Finalement, les soldats ont été invités à terminer rapidement et à
remonter dans leurs véhicules, car une autre unité était bloquée
derrière eux. Plus tard, lorsqu’ils rattrapèrent une autre colonne de
réfugiés, Rabichev vit des scènes similaires se répéter. "A perte de
vue, il y a des cadavres de femmes, de vieillards et d'enfants, parmi
des tas de vêtements et des charrettes renversées..."
« Les soldats russes violaient toutes les femmes allemandes de huit à
quatre-vingts ans », a observé la correspondante de guerre soviétique
Natalia Gesse, une amie proche de Sakharov. «C'était une armée de
violeurs. Non seulement parce qu'ils étaient fous de désir, mais c'était
aussi une forme de vengeance. »
Vengeance? Non. Parce que il ne s'agissait pas "seulement"
d'Allemandes ; les communistes hongrois et roumains et même les
prisonnières de guerre russes "libérées" par l'Armée Rouge avant leur
entrée en Allemagne proprement dite se sont plaintes aussi du com
portement des Ivans, "une armée de violeurs."
Une fois la reconquête du territoire national achevée s'ouvre un autre
chapitre : en Roumanie d'abord, en Hongrie, puis en Prusse-Occidentale,
les soldats soviétiques se livrent à « une orgie de crimes de guerre » au premier rang desquels les viols massifs.
… L'impunité totale dont ils jouissent alors précède le silence qui
recouvre leurs crimes dans la guerre racontée ensuite en URSS.
Voilà l'une des raisons principales qui explique pourquoi le Lithuanien cité plus tôt témoignait que "J'ai vécu sous
l'occupation nazie et j'ai vécu sous l'occupation communiste. Si
j'avais à choisir aujourd'hui, je préférerais vivre 10 ans sous les
Boches qu'une seule année sous les Russkoffs."
9) Une question s'impose : En admettant que les membres de l'Armée
Rouge dussent être loués par les Européens, comment les "héros" de la
grande guerre patriotique ont-ils été accueillis en Russie après le
conflit ?
Paul Johnson :
Staline
détestait les « Occidentaux » de la même manière qu'Hitler détestait
les Juifs, en utilisant le même terme : « cosmopolitisme ».C'est
ce qui explique l'extraordinaire minutie et le venin avec lequel, en
1945-1946, il détruisit ou isola dans des camps tous ceux qui avaient
été en contact avec les idées non soviétiques : non seulement les
prisonniers de guerre, mais aussi les officiers en service, les
techniciens, les journalistes et les membres du parti dontles devoirs de guerre les avaient emmenés à l'étranger
Qu'arriva-t'il au général Joukov, l'équivalent soviétique de Eisenhower et Montgomery ?
Il était devenu amis avec lesdits Eisenhower et Montgomery, ainsi que de Jean de Lattre de
Tassigny, et donc l'officier
le plus décoré de l'histoire soviétique et de l'histoire russe — qui était
équivalent des sus-nommés — fut le sujet d'attaques au Kremlin (mais pas au point de pouvoir le jeter dans un goulag), alors il fut muté à Odessa, où il ne servait à rien.
Par contraste, aux USA, le général suprême américain, Dwight
Eisenhower, est devenu président (pas par automatisme, mais après une campagne présidentielle contre le parti adverse).
10) Trahisons des communistes de l'Union Soviétique
Autre chose que les pro-Russes ne vous disent pas : Staline accusait les Français d'être une nation de collaborateurs et disait que la France devrait être punie après la Seconde Guerre mondiale (comme la Hongrie?).
Après
le départ de de Gaulle du Kremlin suite à une visite en 1944 pour
signer un traité, Krouchtchev témoigna comment Staline n'accordait que
peu d'importance au traité conclu avec le leader de la France libre.
Staline dit à Krouchtchev, à propos du leader du PCF qui était alors
réfugié à Moscou. "Quand Thorez arrivera en place [en France], alors
commencera le vrai travail."
Dans cette
perspective, je retourne vers l'historien Antony Beevor. Staline avait
l'intention de conquérir toute l'Europe, Europe de l'ouest comme Europe
de l'est. Staline voulait trahir ses alliés.
"Cela doit être très agréable pour vous", a déclaré [Averell] Harriman,
en discutant, "d'être à Berlin après tout ce que votre pays a souffert."
Le dirigeant soviétique le regardait. "Le tsar Alexandre, lui, est allé
jusqu'à Paris", répondit-il
Ce n’était pas entièrement une plaisanterie. … une réunion du Politburo
en 1944 avait décidé d'ordonner à la Stavka [la NKVD] de planifier
l'invasion de la France et de l'Italie. L’offensive de l’Armée rouge
devait être combinée à une prise du pouvoir par les partis communistes
locaux. En outre, a déclaré plus tard le général Shtemenko au fils de
Beria, « un débarquement en Norvège était prévu, ainsi que la saisie des
détroits [avec le Danemark]. Un budget important a été alloué à la
réalisation de ces plans. …L'Union soviétique possédait 400 divisions
expérimentées, prêtes à bondir comme des tigres. On a calculé que
l’opération entière ne prendrait pas plus d’un mois… Tous ces plans ont
été avortés lorsque Staline a appris de [Beria] que les Américains
possédaient la bombe atomique. et qu’ils la produisaient en série.
Soyons
clairs : La bombe atomique — autre sujet de diabolisation systématique
des Amerloques ("Ça n'a servi à rien", "une attaque gratuite du Japon")
— a empêché les communistes soviétiques de s'emparer de l'Europe
Occidentale et de faire de la France et de l'Italie et du Danemark les
équivalents de la Russie de Brejnev, de
l'Allemagne de Honecker, ou de la Roumanie de Ceaucescu.
Ce n'est pas ce que je dirais, Evelyine Joslain, la bombe atomique "n'a servi à rien."
Mais au moins eussions-nous été privés de Hollywood, de Bill Gates, et
d'une souris nommée Mickey. Aun lieu de cela, nous aurions pu avoir
"l'armée de violeurs"
Si vous ne retenez qu'une chose de cette liste de dix points, c'est la citation de Staline en personne :
"Les États-Unis est un pays de
machines ; sans l'utilisation de ces machines sous le programme
Lend-Lease [Prêt-Bail en français], nous perdrerions cette guerre."
À ce stage, il ne serait sans doute pas inoppurtun de citer Lawrence W. Reed :
À la naissance … d’Alexandre Soljenitsyne, … le communisme soviétique
venait de fêter son premier anniversaire. Il devait grandir sans rien
connaître d’autre. Au cours de la Seconde Guerre mondiale, âgé de 25
ans, il combattit dans l’armée rouge contre l’invasion de l’Allemagne
nazie – et fut décoré à deux reprises. Mais durant cette guerre, témoin
des atrocités commises par les Soviétiques contre des soldats et des
civils, il en vint à s’interroger sur la légitimité morale du régime
soviétique et de l’idéologie marxiste sur laquelle il reposait.
Se souvenant de cette époque de nombreuses années plus tard, il écrivait :
« Rien ne favorise autant l’éveil de l’esprit de compréhension
que les réflexions lancinantes sur nos propres crimes, nos ratages et
nos erreurs. J’ai passé des années à dévider ces réflexions
douloureuses, et quand on me parle de l’insensibilité de nos hauts
fonctionnaires ou de la cruauté des bourreaux, je me revois avec mes
galons de capitaine conduisant ma batterie à travers la
Prusse-Orientale, ravagée par les incendies, et je dis : « Nous autres,
avons-nous été meilleurs ? » »
… Tous ses livres, toutes ses nouvelles et tous ses poèmes sont des joyaux
littéraires et/ou des chefs-d’œuvre historiques, mais aucun n’égale L’Archipel du Goulag par son rayonnement mondial. Il demeure un récit passionnant de la vie dans le vaste réseau de camps de prisonniers soviétiques
où les individus étaient asservis, soumis au travail forcé, torturés et
assassinés pour, dans la plupart des cas, rien de plus qu’une
opposition au socialisme, au communisme, à Staline, au Parti ou à tout
autre aspect du « paradis des travailleurs » tant célébré. Il a été
considéré comme « le procès sans appel de l’idéologie communiste». La terreur était le mode de fonctionnement commun de la philosophie de son père fondateur, Karl Marx, à ses disciples soviétiques, Lénine et Staline.
cette date du 9 mai a été imposée à la moitié de l’Europe à partir de
1945. Celle qui n’a pas été libérée mais occupée par les Soviétiques,
qui y ont installé des dictatures communistes. Cette partie-là de
l’Europe mettra plus de 40 ans à se débarrasser du totalitarisme, ce
sera seulement à la fin des années 1980.
Comme Staline, Poutine traficote l’Histoire
et s’approprie sans vergogne la victoire sur l’Allemagne. Il commence
par effacer l’alliance qu’Hitler et Staline avaient conclue pour se
partager l’Europe (Staline était tellement ravi de ce Pacte qu’il n’a
jamais voulu croire ses espions à Berlin quand ils l’ont averti de
l’imminence d’une invasion allemande). D’ailleurs, jusqu’en mai 1941,
des officiers et des généraux allemands ont participé à des défilés sur
la Place Rouge.
Ensuite, Poutine balaie d’un revers de main le fait que, sans
l’Amérique, l’URSS n’aurait jamais pu résister à l’envahisseur allemand.
Les Américains ont envoyé les premiers convois de marchandises
(Lend-Lease Aid to the USSR ) en territoire soviétique dès le mois
d’août 1941. Au total, l’aide américaine a représenté environ 180
milliards de dollars (d’aujourd’hui).
Enfin, le dictateur russe parle de libération de l’Europe alors que
la moitié du continent qui a vu passer l’armée soviétique n’a finalement
pas été libérée, mais occupée. A Varsovie, en août 1944, les troupes
soviétiques ont même attendu que la Wehrmacht élimine les résistants qui
s’étaient soulevés contre les nazis. Afin de rendre plus facile
l’occupation de la Pologne.