2024/11/05

Se pourrait-il que le Collège électoral américain, vilipendié à souhait, soit la meilleure forme de gouvernement ?


Pour mieux comprendre le collège électoral américain (The Electoral College), il faut comparer avec l'Europe.

Cela correspond au fait que pour conquérir le pouvoir en France, il ne faut pas remporter un vote populaire direct dans toute la France pour devenir président, il faut obtenir le vote populaire direct dans plus de la moitié de chacun des 101 départements du pays. Ce n'est peut-être pas une mauvaise idée.

Pourquoi? C'est ici que la dernière croisade hystérique de la gauche a commencé il y a 6 ou 7 ans, à savoir pour abaisser la limite de lenteur (désolé, la limite de vitesse) dans toute l'Europe.

En 2018, le Premier ministre d'Emmanuel Macron n'avait rien trouvé de mieux que de réduire la limite de vitesse sur les routes de campagne de 90 à 80 km/h. Cela a pu être fait parce que les villes n'ont pas protesté vu que les citadins n'avaient pas de voiture, grâce aux transports publics, ou n'en avaient pas souvent besoin. Et qu’en est-il des agriculteurs qui, eux, ont vraiment besoin de véhicules ? 

En démocratie directe, c'est une minorité qui est négligée. Parce que la démocratie (même si le pays s'appelle la République Française, c'est-à-dire non pas la Démocratie française) ne donne aucun pouvoir aux agriculteurs, ils n'avaient pas le choix, ils ont dû recourir à la rébellion, ce qui a déclenché les premières attaques contre les radars omniprésents dans le pays et plus tard, le mouvement des Gilets Jaunes. « Laissez-moi/nous tranquilles » était leur message, correspondant au slogan des colonies américaines adressé au roi d'Angleterre en 1776 : « Don't tread on me ».

Si, au lieu de remporter un vote populaire direct dans toute la France pour devenir président, le vainqueur devait obtenir un vote populaire direct dans plus de la moitié de chacun des 101 départements du pays – y compris tous ceux sans grandes villes qui vivent principalement de l'agriculture – Edouard Philippe aurait-il jamais osé proposer une telle législation?

Mais les "États"-Unis d’Amérique ne sont pas tout à fait un pays comme la France, le Danemark ou le Japon, c’est plutôt une fédération (50 États) comme l’Union européenne (27 nations – bien que contrairement à l’Europe, les États-Unis parlent la même langue).

Imaginez que l'UE veuille se démocratiser encore davantage : si l'UE devait avoir un vote populaire direct, alors des pays comme le Portugal, l'Estonie et le Danemark protesteraient (non sans raison) que ce serait injuste, car alors les petits pays (c'est-à-dire les pays les moins peuplés) perdraient toute sorte de pouvoir ; ils proposeraient plutôt un système basé sur un vote par État membre. Ici, les grands États comme l’Allemagne, la France et l’Italie répondraient (non sans raison) que ce serait injuste (et absurde) que des pays qui ne comptent pas plus de dix millions d’habitants aient autant de pouvoir que des pays qui en comptent plus de 60 millions. Pour que le renforcement de l'unification de l'UE puisse se poursuivre, un compromis doit être trouvé.

Aux États-Unis, ce compromis de 1787 entre les petits États (Delaware, Connecticut, Caroline du Sud...) et les grands États (Pennsylvanie, Virginie, Massachusetts...) consistait en un Sénat où chaque État disposait du même nombre de des sénateurs et une Chambre des représentants où le nombre de membres est basé sur la population de chaque État, tandis que l'élection présidentielle est déterminée par le collège électoral qui combine les deux.

En 1848, Abraham Lincoln en personne expliquait comment le système était né et comment fonctionnait le gouvernement :

La Convention constitutionnelle [à Philadelphie en 1787], qui a élaboré la Constitution, a rencontré cette difficulté : les petits États voulaient structurer le gouvernement de manière à ce qu'ils puissent être égaux aux grands, indépendamment de l'inégalité de la population ; les grands insistaient sur l’égalité en termes de population. Ils ont établi et fondé la Chambre des représentants sur la population, et le Sénat sur les États, quelle que soit leur population ; et le pouvoir exécutif sur les deux principes, par des électeurs dans chaque État, en nombre égal au nombre de sénateurs et de représentants de l'État réunis.

Tout comme les Américains ne veulent pas se laisser dicter par la Californie, l'État de New York et l'Illinois (ou plutôt Los Angeles, New York, Chicago et d'autres grandes villes des États-Unis), les Européens ne voudraient pas se laisser dicter par l'Allemagne, la France. et l'Italie non plus.

Les démocrates n’ont cessé de crier au cours des huit dernières années qu’Hillary Clinton a remporté le vote populaire en 2016. Ce qui n’est pas dit, c’est que les votes qui l’ont amenée à devancer son adversaire se sont tous déroulés dans un seul État, la Californie. Retirez « le Golden State » du jeu et Donald Trump a remporté le vote populaire dans les 49 autres États réunis. Bien sûr, on pourrait alors répondre : Mais écoutez, la Californie fait partie des États-Unis, après tout. Oui, et le rôle du collège électoral est d’empêcher un seul État de déterminer le résultat d’une élection.

Il n’y a pas une élection présidentielle tous les quatre ans ; il y en a 51 (un dans chaque État – ce qui rend plus difficile pour un parti de commettre une fraude – plus le District de Columbia). Sur 50 États, Donald Trump a remporté le vote populaire direct dans 30 États, soit cinq (5) plus que la moitié. C'est pourquoi il a gagné les élections et les électeurs ont donc décidé — non sans raison ; au contraire — de l'installer à la Maison Blance. Quand les gens crient qu'Hillary était la vraie gagnante, Mark Cunningham du New York Post répond que

Hillary Clinton a « gagné » une élection que l’Amérique n’a pas eue. Aucune des deux parties ne s’est concentrée sur une victoire du vote populaire national parce que toutes deux connaissaient les règles. Et si les règles avaient été différentes, toute la campagne aurait été différente aussi.

Comme l'écrit The Tennessee Star dans sa Constitution Series (ces 25 épisodes devraient être lus par tous les Français qui s'intéressent à la Constitution américaine), principalement The Electoral College and the Selection of the President,

Si les pères fondateurs avaient choisi le vote populaire direct comme moyen de choisir un président, le peuple californien aurait dicté aux 49 autres États qui serait président.

Cela donne à Michael Barone l’occasion d’écrire dans le Washington Examiner : Abandonner le Collège électoral permettrait à la Californie d’imposer un régime impérial à une Amérique coloniale.

Par conséquent, ajoute Robert Curry, du American Thinker, 

Les rédacteurs de la Constitution avaient l’intention de préserver vos droits inaliénables ainsi que les miens en empêchant la concentration du pouvoir politique au sein du gouvernement central.

Alors que John Merline, de l'Investor's Business Daily, souligne qu'aux États-Unis 

les élections présidentielles n’ont jamais été conçues pour être des concours de popularité. Il était prévu de donner à chaque État une voix pour décider qui devrait les diriger tous.

Enfin, David Harsanyi de Reason Magazine : 

Ainsi, toutes les parties de la nation ont une certaine forme d’influence sur le prochain dirigeant, tout en empêchant de grandes parties de ladite nation d’être victimes d’intimidation.

Pour cette raison, les États-Unis ne sont pas une démocratie mais une république. Harry Jaffa fournit l'explication :

La différence entre une démocratie et une république est que la première est le gouvernement de la majorité, tandis que la seconde est le gouvernement de la majorité combiné à la défense des droits des minorités.

2024/10/28

Interview on Radio Télévision Suisse About the Assassination Attempt on Donald Trump


After the first assassination attempt on Donald Trump, I was interviewed (in French) on July 14 by Coraline Pauchard on her Radio Télévision Suisse (RTS) Forum.

Money quote: When you call your opponent a fascist, a racist, or Adolf Hitler, then it becomes far from anormal for someone to attempt to get rid of said opponent through assassination or, in that perspective, through an attempt to cheat at elections so that Hitler does not become the Führer of America

Que retenir de l’attaque contre le candidat républicain? Regards croisés entre Erik Svane et Michael Stricof

Regards croisés entre Erik Svane, journaliste républicain, et Michael Stricof, expert en civilisation américaine


2024/10/25

Donald Trump : Président du Punchline

Sur la chaîne de Télématin, Elodie Mielczareck @lasemiologie, sémiologue, appelle à la vigilance sur les études en ce qui concerne la Présidentielle américaine qui suggèrent une sénilité de Donald Trump :

💬"Dans sa compagne tout est construit. Il ne faut pas nier l'impact des "punchlines"." 

Voici l'interview complet d'Elodie Mielczareck

Récupération politique : Un réflexe bureaucratique bien français préludant à la maxime « Un fait divers, une loi »,


Dans L’instrumentalisation de l’affaire du cycliste parisien tué par un SUV nous apprend que

Le 15 octobre, le 8e arrondissement de Paris connaissait un grave accident de la circulation : dans des conditions qui restent à déterminer, un conducteur de SUV, ce type particulier de grande voiture familiale, tuait un cycliste.  Mis en examen pour meurtre et incarcéré, il est soupçonné de l’avoir volontairement écrasé.

 … Le fait divers a provoqué une récupération politique de la part de la gauche et de l’extrême gauche. Un groupuscule écologiste en a profité pour dégonfler les pneus de plusieurs dizaines de SUV à Toulouse sous le slogan « Attention votre SUV tue ». Ces véhicules sont accusés de porter « un statut et une posture masculiniste », d’être des « bombes climatiques » et de provoquer des accidents plus mortels que les autres véhicules. Le groupuscule a allégué que la lutte contre les SUV était « une question d’écologie, de lutte des classes et de féminisme », rien que cela ! Il a gentiment invité leurs propriétaires « à aller suivre une thérapie (dans un camp ?) pour travailler sur leur estime de soi et la gestion de leurs émotions » (Le Journal Toulousain, 21 octobre 2024).

Anne Hidalgo, qu’on a connue plus discrète lors de certains faits divers récents et qui n’avait pas manqué alors de parler de récupération politique, a immédiatement souhaité qu’un lieu parisien porte le nom du cycliste tué. Une proposition d’autant plus déplacée que l’enquête judiciaire ne fait que débuter et que la présomption d’innocence doit être respectée. De son côté, le ministre des Transports a appelé le 21 octobre à la mise en place d’une mission « contre les violences routières », selon un réflexe bureaucratique bien français préludant à la maxime « Un fait divers, une loi », à moins que la mission n’enterre la question…

Le dernier ouvrage de  est l' "Exception française. Histoire d’une société bloquée de l’Ancien Régime à Emmanuel Macron"(Odile Jacob, 2020).

2024/10/21

Débat à la télé sur les Élections 2024 : Le destin du monde est en jeu


Deux membres du groupe Republicans in France ont participé à un débat télévisé par le site geopolitique-profonde.com. Pendant 47 minutes sur leur chaîne GPTVPaul Reen et Philippe Karsenty ont débattu sur le sujet TRUMP VS HARRIS : LE DESTIN DU MONDE EST EN JEU.

À l'approche de [la campagne électorale américaine de 2024], les enjeux sont plus élevés que jamais. D'un côté, Donald Trump, candidat républicain emblématique, continue de marteler son message de "Make America Great Again", en se concentrant sur des politiques nationalistes et un discours centré sur l'indépendance des États-Unis sur la scène internationale. De l'autre, Kamala Harris, représentant les démocrates, cherche à convaincre les Américains de l'importance de la justice sociale, de la diversité et de la poursuite des réformes amorcées sous l'administration Biden.


2024/10/20

Member of "Republicans in France" Cites Some Hard Truths For French Television's Viewers

 
One of the spokesmen for the Republicans in France group returned to the France TV station, telling some hard truths to the French viewership.

In other words, Philippe Karsenty is back in action.

2024/10/19

Republican Spokesman Returns to French TV Telling Some Hard Truths About the Adversaries of Trump and Israel


One of the spokesmen for the Republicans in France group returned to the France TV station, telling some hard truths about the adversaries of Trump and of Israel.

In other words, Philippe Karsenty is back in action. 



2024/09/19

“Après l’Amérique ?” Evelyne Joslain reçoit Guy Millière et Erik Svane

Erik Svane, Evelyne Joslain, et Guy Millière avec son livre
à sa conférence dans la mairie du 16ème arrondissment

Libre journal du nouveau monde du 18 septembre 2024 : “Après l’Amérique ? ; La campagne électorale et l’actualité brûlante aux Etats-Unis”

Patron d'émission le 18 septembre 2024

Evelyne Joslain reçoit :
  • Guy Millière, essayiste
  • Erik Svane, journaliste

Thème : “Après l’Amérique ? ; La campagne électorale et l’actualité brûlante aux Etats-Unis

Référence : 

APRES L'AMERIQUE
  • Millière, Guy (Auteur)

Guy Millière a quitté le Nevada pour se rendre à Paris pour une semaine dans le cadre de la parution de son nouveau livre, APRÈS L'AMERIQUE? Sa charmante épouse, Keltoum, est aussi du voyage… 

Il a par ailleurs écrit un compte-rendu sur le livre de Evelyne Joslain, La Guerre Culturelle dans les 4 Vérités, intitulé Un livre essentiel sur la guerre qui nous est livrée :

Évelyne Joslain dit au début de son livre qu’il est le résultat de nombreuses années de recherche. Les références historiques et intellectuelles, page après page, sont innombrables, et montrent une érudition et une connaissance de l’histoire intellectuelle du monde absolument remarquables. Lire le livre permet aux lecteurs d’apprendre, de comprendre, de connaître, de se doter de repères précis et fondés qui leur permettent d’être plus lucides sur le monde dans lequel ils vivent.

 … C’est un livre essentiel, lucide, sans illusions. Je le recommande vivement à ceux qui veulent regarder la réalité en face. C’est un livre d’une immense richesse intellectuelle, à lire, à relire, et à conserver précieusement dans sa bibliothèque.



2024/09/17

Karsenty : «La diabolisation de Donald Trump a des conséquences!»


«La diabolisation de Donald Trump a des conséquences»
, dénonce le porte-parole des Républicains In France 

«La diabolisation de Donald Trump a des conséquences», a dénoncé ce lundi sur CNEWS le porte-parole du parti républicain américain en France Philippe Karsenty.

2024/09/14

Trump n’a jamais voulu renverser la république (an contraire, il voulait sauver la démocratie!) et les manifestants entrés dans le Capitole le 6 janvier n’étaient pas des terroristes ; Aucun d’eux n’était armé


Sur son site, Riposte laïque propose une longue (thanks to Philippe) qui avait écrit l'avant-propos de mon livre, La Bannière Étalée, et qui arrive à Paris le 18 septembre pour une conférence.

Guy Millière : Mes racines sont françaises et le français est ma langue maternelle ; je suis un essayiste de langue française, quand bien même j’écris aussi en anglais. J’ai quitté la France pour protéger ma famille car je recevais des menaces de mort, et aussi pour éviter de passer par les tribunaux français. La France est un pays où la liberté de parole est très menacée. J’ai, bien sûr, trouvé les récentes péripéties politiques françaises lamentables. Macron est un homme qui déteste la France et les Français et qui méprise la démocratie. …/…

L’arrestation de Pavel Durov à Paris est un scandale absolu

Riposte Laïque : Comment l’homme amoureux de la liberté d’expression comme vous l’êtes réagit-il à l’arrestation, en France, de Pavel Durov, fondateur et PDG de Telegram ?

Guy Millière : Cette arrestation est scandaleuse et montre chez Macron une tentation autoritaire. Cette tentation existe au sein de la Commission européenne, et Thierry Breton a récemment menacé Elon Musk, qui l’a remis à sa place avec une ironie cinglante. La Commission européenne, cela dit, ne demande pas qu’on jette les gens en prison : elle se contente de vouloir interdire et censurer. Macron va plus loin encore. La tentation autoritaire est, cela dit, présente chez tous les dirigeants politiques de gauche du monde occidental. Elle existe au sein de la gauche britannique, et le Premier ministre socialiste Keith Starmer a récemment fait emprisonner des citoyens britanniques qui avaient posté des messages hostiles à l’islamisation de leur pays. Il a même menacé des citoyens américains qui avaient posté des messages du même type.

 … Si on ne défend pas la liberté de parler, d’informer et de communiquer, cette liberté peut disparaître. Aux États-Unis, le premier amendement à la Constitution garantit cette liberté. Il n’y a pas dans les pays européens d’équivalent au premier amendement à la Constitution américaine. Quand elle ne peut pas interdire et censurer, la gauche exclut certaines paroles. De multiples informations ne franchissent quasiment pas la frontière de la France, et il en va de même dans d’autres pays européens. Quasiment tout ce qui se dit dans les médias français sur les États-Unis est faux, mais on ne peut le dire : des gens comme moi sont exclus des grands médias français.

La gauche a infiltré tous les secteurs de l’État et volé les élections de 2020

Riposte Laïque : Parlez-nous de la situation américaine. Comment expliquez-vous que les démocrates aient pu voler l’élection présidentielle, et que, dans un pays comme les États-Unis, Biden ait pu rester quatre ans au pouvoir en ayant grossièrement triché ?

Guy Millière : J’ai expliqué tout cela dans mes plus récents livres, et le plus récent s’appelle “Après l’Amérique ?” et vient d’être publié : c’est le seul livre sur les États-Unis publié cette année en France qui ne soit pas mensonger et ne relève pas de la désinformation, c’est triste à dire, mais c’est un fait. Les États-Unis, si par malheur Kamala Harris devait être élue, ne seraient plus les États-Unis. Un mouvement a émergé aux États-Unis en 1960 qui se donnait pour but la destruction des institutions américaines et leur transformation en un pays autoritaire à régime de parti unique qui ne dirait pas son nom. Ce mouvement, appelé à l’époque la “nouvelle gauche”, était composé de communistes ne disant pas qu’ils étaient communistes. Ils ont utilisé les théories du communiste italien Antonio Gramsci, qui expliquait que pour détruire de l’intérieur une démocratie occidentale, il faut infiltrer toutes les institutions et y prendre peu à peu le pouvoir, puis les utiliser pour broyer la démocratie et la liberté.

Il conseillait de commencer par le secteur de l’éducation, et de passer ensuite à celui de l’information, et c’est ce qu’ont fait les membres de la “nouvelle gauche”. Ils ont pris les universités, et quasiment toutes les universités américaines sont aux mains de la gauche américaine issue de la “nouvelle gauche”. Les cours d’histoire sont de la propagande anti-américaine et anti-occidentale odieuse, mais il n’y a pas que les cours d’histoire, tous les secteurs sont touchés, sauf les sciences exactes. Les enseignants de lycée sont formés dans les universités, les journalistes aussi, et l’information en subit les conséquences : il n’y a que deux chaînes de télévision aux États-Unis qui ne sont pas des chaînes de propagande de gauche, FoxNews et Newsmax. Les juges et les juristes sont eux aussi formés dans les universités, et les juges et procureurs de gauche sont désormais très nombreux. Le parti démocrate a été pris en main par les gens issus de la “nouvelle gauche”. Et ce n’est plus le parti du temps de John Kennedy. C’est un parti d’extrême gauche bien décidé à détruire les institutions américaines et à transformer les États-Unis en un pays autoritaire à régime de parti unique qui ne dirait pas son nom.

En 2020, dans tous les États ou le gouverneur était démocrate, il y a eu un recours massif au vote par correspondance, et des bulletins ont été rajoutés qui ont permis de faire voter des morts, des gens inexistants, des immigrants illégaux. Dans ces États, il n’y a pas besoin de présenter ou de donner copie d’une pièce d’identité pour voter. Les preuves de fraude étaient innombrables. Les juges de gauche ont refusé d’examiner les plaintes. Les juges conservateurs (il en reste quelques-uns) ont été menacés et ont craint pour leur vie. Les grands médias ont dit unanimement que l’élection avait été impeccable. Les démocrates ont accusé Trump de vouloir “inverser” le résultat de l’élection, ce qui est faux : Trump voulait contester le résultat en raison des fraudes et c’était son droit. Il voulait sauver la démocratie ! Des millions d’Américains ont eux aussi contesté le résultat. Le 6 janvier 2021, un million d’entre eux étaient à Washington et ils se sont rassemblés paisiblement devant le Capitole. Des provocateurs sans doute rémunérés par les démocrates ont cassé des vitres. Des policiers du Capitole apparemment complices ont ouvert les portes du Capitole, moins de mille manifestants sont entrés dans le Capitole et la quasi-totalité d’entre eux n’ont rien cassé et n’ont agressé personne. La police du Capitole les a chassés après leur avoir permis d’entrer et il y a eu un moment de chaos. Le soir même, Trump a été accusé d’avoir voulu renverser la république et ceux qui étaient entrés dans le Capitole ont été qualifiés de terroristes. Trump n’a jamais voulu renverser la république et les manifestants entrés dans le Capitole n’étaient pas des terroristes. Aucun d’eux n’était armé. Nombre d’entre eux ont été arrêtés, jugés, et emprisonnés. Leur vie a été brisée. Il en a résulté un effet d’intimidation : contester la fraude peut mener en prison, et les Américains désormais le savent. Cette année, la fraude existera. Il faut que Trump gagne avec une marge suffisante pour que la fraude soit inopérante. Seule la victoire de Trump pourrait arrêter la destruction de la démocratie aux États-Unis. Il faudrait que soit votée une loi obligeant de présenter une pièce d’identité pour voter : les républicains ont proposé deux fois une loi disant exactement cela. Les démocrates ne l’ont pas votée. Ils ne veulent pas d’une loi de ce genre, ce qui montre qu’ils veulent continuer à frauder.

L’administration Biden est responsable de deux guerres : Gaza et l’Ukraine

Riposte Laïque : Pouvez-vous nous expliquer en quelques mots ce qu’ont été, durant ces quatre années, les décisions les plus terribles de ce gouvernement, contre les Américains, mais aussi contre le reste du monde ?

Guy Millière : C’est effectivement indispensable. …/…

Sur un plan extérieur, le retrait américain d’Afghanistan a été géré de manière épouvantable et l’armée américaine a abandonné sur place des milliards de dollars d’armement que les talibans revendent à l’Iran et à la Chine. L’administration Biden a voulu renouer des relations avec l’Iran des mollahs et a levé les sanctions mises en place par Trump, et l’Iran a pu empocher en trois ans cent milliards de dollars qu’il a utilisés pour financer le Hezbollah, les milices Houthi, et le Hamas, et le massacre atroce du 7 octobre 2023 a été financé avec cet argent. L’administration Biden a laissé entendre à l’Ukraine qu’elle pourrait entrer dans l’OTAN tout en sachant que ce serait inadmissible pour Poutine, et elle a joué un rôle criminel dans l’enclenchement de la guerre en Ukraine. Elle a montré sa faiblesse à la Chine, qui menace Taïwan. L’administration Biden est un désastre planétaire. C’est sans aucun doute la pire administration de l’histoire des États-Unis. Elle est responsable de deux guerres, la guerre à Gaza et la guerre en Ukraine, et à cause d’elle des centaines de milliers de gens sont morts. Le retour de Trump est nécessaire pour que les États-Unis redeviennent pleinement un pays démocratique, pour que l’économie américaine redevienne une économie saine, pour que l’immigration illégale soit jugulée, et pour que la paix revienne sur terre. Si Trump ne revient pas, le futur sera sombre, et une guerre mondiale sera une éventualité à ne pas écarter. Ceux qui parlent des États-Unis en France mentent ou ne savent pas de quoi ils parlent.

Trump a échappé à la mort par miracle

Riposte Laïque : Donald Trump a failli être assassiné. Redoutiez-vous un tel acte à son encontre ?

Guy Millière : Oui, Trump est très menacé, depuis longtemps. Les mollahs iraniens ont infiltré des tueurs aux États-Unis pour l’éliminer, cela a été dit par le FBI, qui n’a pu nier l’évidence. Les propos tenus sur Trump à la télévision tous les jours par des journalistes de gauche et des politiciens démocrates sont de véritables incitations à la haine et au meurtre. Celui qui a tiré sur Trump était imprégné de ces incitations à la haine et au meurtre. Trump a échappé à la mort par miracle. Il a tourné la tête au bon moment pendant quelques secondes, et la balle lui a juste transpercé l’oreille. Le Secret Service chargé de sa protection a commis tellement de fautes qu’on peut légitimement se demander s’il n’y avait pas une volonté de laisser faire l’apprenti assassin. Le dossier est étouffé. Les grands médias ont vite arrêté de parler de ce qui s’est passé, alors que cela a été un événement d’une gravité exceptionnelle. Le sang-froid de Trump et son courage ont été admirables, et la gauche déteste qu’on puisse admirer Trump. …/…

Seul Donald Trump peut encore sauver l’Amérique

Riposte Laïque : Parlez-nous du Président Donald Trump, et expliquez-nous pourquoi vous tenez tant à sa victoire dans deux mois ?

Guy Millière : Trump a été Président pendant quatre ans, on l’oublie trop vite, ou on caricature hideusement sa présidence : ce qu’il a accompli, en dépit du harcèlement constant des démocrates, de la pandémie de covid, des émeutes fomentées par Black Lives Matter, a été absolument remarquable : une croissance sans inflation, des investissements privés par milliards de dollars, le plein emploi et la hausse du pouvoir d’achat, et pas une seule guerre à l’extérieur du pays, la destruction de l’État Islamique, la quasi-disparition du terrorisme, et les accords d’Abraham, qui ont été la plus grande avancée vers la paix au Proche-Orient en sept décennies. Trump peut promettre de rendre sa grandeur à l’Amérique, car il a la crédibilité pour cela, et il le fera s’il est réélu. Il dit que l’élection présidentielle de cette année est la plus importante de l’histoire des États-Unis. C’est sans doute exact. …/…

Avec la fraude, pour gagner, la victoire de Trump devra être très nette

Riposte Laïque : Pensez-vous que les Républicains pourront se prémunir contre la fraude massive qui paraît se mettre en place, dans nombre d’États gérés par les démocrates ?

Guy Millière : Cela va être très difficile. Dans les États où le gouverneur est républicain, des actions sont menées contre la fraude. Dans les États où le gouverneur est démocrate, c’est quasiment impossible. C’est parce qu’il sait cela que Trump dit que sa victoire doit être trop vaste pour que la fraude puisse inverser le résultat. …/…

L’élection américaine sera un enjeu capital pour l’avenir du monde

Riposte Laïque : Vous allez venir à Paris, le 18 septembre, pour tenir une conférence, présenter votre livre et informer les Français de la situation américaine. Qu’espérez-vous de ce voyage ?

Guy Millière : J’espère donner à ceux qui viendront m’écouter et me poser des questions (je répondrai à toutes les questions qui me seront posées) les moyens de comprendre une situation complexe, difficile et très dangereuse qui n’est jamais expliquée correctement en France. Rien n’est fait pour expliquer en France les enjeux de l’élection présidentielle américaine, strictement rien. Trump est présenté de manière fausse, caricaturale, et souvent ignoble, la vérité n’est jamais dite sur ce qu’a été l’administration Biden, sur ce qu’est la candidature de Kamala Harris et sur les risques immenses de guerre mondiale existant présentement et qui pourraient se concrétiser si Kamala Harris est élue. … nous sommes en état d’urgence.

2024/08/13

“L’Amérique à la croisée des chemins” Débat sur Radio Courtoisie

Dans le Libre Journal de Géopolitique profonde du 10 août, Nicolas Stoquer reçoit :

• Raphaël Besliu, directeur de la publication de Géopolitique profonde

• Paul Reen, Président de
Republicans in France 

Thème : “L’Amérique à la croisée des chemins” 

Références

Découvrez la revue mensuelle stratégique papier de Géopolitique Profonde :

Allez plus loin en contactant les équipes de Géopolitique Profonde : Solutions | Géopolitique Profonde (geopolitique-profonde.com) 


2024/07/26

Biden s'explique : BFMTV en Direct

 

Spéciale présidentielle américaine

Renoncement : Biden s'explique

Le président américain, Joe Biden, s'est exprimé depuis le prestigieux Bureau ovale, dans la Maison-Blanche, pour sa première prise de parole depuis le retrait de sa candidature.
1h59min|2024|
Diffusée le 25 juillet 2024 à 01h00 sur BFM TV
Disponible jusqu’au 8 novembre 2024

Voir la vidéo


2024/07/22

Philippe Karsenty : «On se demande qui dirige les Etats-Unis»

 
Twelve hours before he was a guest on CNews again — due to Joe Biden's bombshell announcement that he would not run for the 2024 elections — Philippe Karsenty had been a guest f the news channel that very Sunday morning to discuss the (p)resident's capacity to govern the nation. Sleepy Joe's decision hardly changes the issue, as you continue “to wonder who is in charge at the helm of the United States" and that, until January 2025…

Karsenty : «Un président qui ne peut pas se représenter et qui a de la rancœur, c'est très dangereux»


Émission extraordinaire au Soir Info Été de CNews pour discuter la déclaration inatt5endue et explosive, de Joe Biden de ne pas se représenter aux élections de 2024.

Le porte-parole des «Republicans in France» Philippe Karsenty était l’invité de «Soir info été», ce dimanche 21 juillet sur CNEWS. Il s'est exprimé au sujet du retrait de la candidature de Joe Biden, président américain sortant, qui renonce à sa réélection sur fond de dissensions au sein même de son parti : «Un président qui ne peut pas se représenter et qui a de la rancœur, c'est très dangereux», a--t-il expliqué.


Khalil Rajehi
de l'AFP:

Le président américain sortant, Joe Biden, a annoncé ce dimanche le retrait de sa candidature à l’élection présidentielle de novembre prochain, soutenant par la même occasion celle de sa vice-présidente Kamala Harris.

Originaire d’Oakland, dans la baie de San Francisco, Kamala Harris naît dans la Californie des années 1960, de parents immigrés. Sa mère indienne, chercheuse spécialiste du cancer du sein, aujourd’hui décédée, et son père jamaïcain, professeur d'économie, la plongent très tôt dans la lutte pour les droits civiques dans laquelle ils sont vivement impliqués. 

 Le parcours de Kamala Harris est d’ailleurs une histoire de premières fois. En 2010, elle devient la première femme noire et de descendance asiatique à devenir procureure générale de l'Etat de Californie. Idem en 2016 lorsque, suivant la vague de femmes accédant au Congrès, elle est la première femme élue sénatrice de son état de l'ouest américain.


Quant à Donald Trump, selon CNews

«L'escroc Joe Biden n’était pas apte à se présenter à la présidence, n’est certainement pas apte à servir, et ne l’a jamais été !», a-t-il lancé dès le début de sa déclaration.

 … «Il n’a atteint le poste de président que grâce à des mensonges, de fausses infos (...). Tous ceux qui l'entouraient, y compris son médecin et les médias, savaient qu'il n'était pas capable d'être président, et il ne l'était pas», a ajouté l'ancien locataire de la Maison Blanche, récemment victime d'une tentative d'assassinat.

Dans son message, Donald Trump a également accusé Joe Biden d'être responsable des nombreux maux du pays.

«Regardez ce qu'il a fait, avec des millions de personnes qui traversent notre frontière, sans contrôle ni vérification, beaucoup provenant de prisons, d'établissements psychiatriques et un nombre record de terroristes», a poursuivi le candidat républicain sur son compte Truth Social, avant de conclure par sa phrasé favorite : «Make America Great Again.


Parmi les autres de invités Soir Info Été sur CNews, le journaliste Régis Le Sommier a déclaré que 

«Kamala Harris n'est pas le Barack Obama féminin».

En ce qui concerne Jean-Baptiste Soufron, l'avocat a affirmé que

«Ce qui se passe chez les démocrates américains, c'est aussi un changement de génération».

To return to Philippe Karsenty, he disagrees with Trump about Biden being the worst president in the history of the United States, saying that that "title" belongs to Barack Obama, "who has done much more damage to the free world than Joe Biden."

2024/07/17

Partout où il a été appliqué, ce funeste programme communiste n’a provoqué que des catastrophes — Humaines et économiques


Si Mélenchon ou ses amis gouvernent la France, les riches seront-ils envoyés dans des camps, ou devront-ils porter un écusson doré sur la poitrine?

demande  dans son article J’ai vécu dans la Roumanie communiste, vais-je maintenant vivre dans la France mélenchoniste? sur causeur.fr

Il y a environ trente ans, quand je suis arrivé en France après avoir subi le totalitarisme communiste dans ma Roumanie natale, pas une seconde je n’aurais imaginé que mon pays de cœur et d’adoption pourrait avoir un jour un gouvernement qui se réclamerait de l’idéologie communiste.

Cauchemar

Aujourd’hui, au lendemain du deuxième tour des élections législatives, cette éventualité est plus que plausible.

Je me frotte les yeux, cela ressemble à une triste farce de l’Histoire. Une grande partie de ce pays, l’un des plus beaux au monde et des plus riches, a voté pour une coalition d’extrême gauche déterminée à le collectiviser. Une coalition incluant un parti communiste qui n’a même pas changé de nom alors que 100 millions d’humains sont morts à cause de son idéologie !

 … N’ont-ils rien appris de l’Histoire ? Partout où il a été appliqué, ce funeste programme n’a provoqué que des catastrophes. Humaines et économiques. Au nom de la lutte des classes, on a condamné à mort des millions d’êtres humains et déporté des millions d’autres dans des camps. Le beau prétexte de rendre les hommes égaux n’a conduit qu’à la négation de l’individu et à la privation des libertés. L’étatisation et le contrôle de l’économie se sont soldés par des famines et des pénuries. 

 … Je souffre de voir qu’il puisse exister encore, en France, des organisations politiques qui se réclament du communisme et que cela ne pose aucun problème de conscience, ni à ses membres et zélateurs, ni aux médias qui les invitent. Il est vrai que l’antilibéralisme, l’antiaméricanisme, l’égalitarisme, le wokisme et l’exécration des riches sont profondément ancrés dans le tempérament français.

C’est probablement la raison pour laquelle l’idéologie marxiste, entre toutes les idéologies, y bénéficie toujours d’un statut privilégié.

2024/07/16

«Donald Trump est devenu une machine de marketing imbattable», affirme le porte-parole de Republicans in France sur CNews

«Donald Trump est devenu une machine de marketing imbattable», affirme le porte-parole de Republicans in France

 «Donald Trump est devenu une machine de marketing imbattable», a affirmé Philippe Karsenty ce lundi 15 juillet sur CNEWS. Ce porte-parole de Republicans in France est revenu sur l'image et le message passé par l'ex-président américain après la tentative d'assassinat à son encontre lors d'un meeting, samedi 13 juillet.

Here is the full video of RIF's Philippe Karsenty on CNews from 24:48-55:10

2024/07/15

"On est en colère" dit Paul Reen sur BFMTV par rapport à l'attaque contre Donald Trump, mais "on n'est pas surpris"

"On est en colère [...] maintenant, on n'est pas surpris": Paul Reen, président de "Republicans in France" réagit à l'attaque contre Donald Trump

L'ex-président Donald Trump, candidat républicain à l'élection présidentielle, a été évacué après avoir été visé par des tirs lors d'un meeting de campagne en Pennsylvanie ce samedi 13 juillet.

Paul Reen on the BFMTV channel (or on DailyMotion, merci à Anntoinette pour les photos) about the assassination attempt on Donald Trump. Here is the full video (Paul at 5:25/5:55, Nicolas Conquer at 2:00:44)… I have been looking for my own appearances on CNews and BFMTV (July 15 at 9:30 and 10:30, respectively), as well as for other TV appearances of members of Republicans in France (RIF), but without luck…

« Visé par des tirs, Trump blessé à l’oreille », revoir notre soirée spéciale - 14/07

C’est une image qui fera date dans l’histoire américaine. Donald Trump, est sorti blessé, mais sorti miraculeusement vivant, samedi soir lors d’une tentative d’assassinat à Butler, en Pennsylvanie. Le tireur présumé, âgé de 20 ans, a été abattu. La dernière information, selon la presse américaine, des explosifs auraient été retrouvés dans sa voiture. Un spectateur a également été tué, deux grièvement blessés. Comment cette attaque a-t-elle pu se produire ? Quelle motivation pour son auteur ? Quelles conséquences politiques, alors que nous sommes en période de campagne présidentielle américaine ?
On en parle avec : Benoît Ballet, envoyé spécial de BFMTV à Milwaukee, Wisconsin (États-Unis). Paul Reen, président de “Republicans in France”. Ulysse Gosset, éditorialiste international à BFMTV. Marjorie Paillon, journaliste spécialiste de la vie politique américaine. Christopher Mesnooh, avocat au barreau de New York, Washington et Paris. Guillaume Farde, consultant police-justice pour BFMTV. Jérôme Poirot, consultant BFMTV, ancien adjoint à la coordination nationale du renseignement. Chloé Giraud, journaliste à BFMTV. Le général Jérôme Pellistrandi, consultant défense pour BFMTV. André Kaspi, historien, spécialiste des États-Unis. Stéphane Bureau, consultant États-Unis pour BFMTV. Anne-Laure Banse, journaliste à BFMTV. Alain Bauer, professeur de criminologie au conservatoire National des Arts et Métiers. Nicolas Conquer, porte-parole des Republican Overseas France. Olivier Piton, avocat français installé aux États-Unis et auteur. Patricia Allemoniere, grand reporter spécialiste des questions internationales. Et Patrick Saint-Paul, rédacteur en chef du service International Le Figaro.

2024/06/28

Antifa Lets Loose on Counter-Protest Demonstration in Paris, Punching and Kicking the Girls in an All-Female Group (Video)

The hyper-violent videos of the girls of "Némésis" lynched with punches and kicks, last night, Place de la République in Paris while they intervened during a left-wing demonstration against the National Rally

The Morandini website's title can hardly be clearer, concerning members of the right-leaning traditional women's group Némésis getting punched and kicked while crashing a far-left demonstration (including Antifa and Mediapart) in the nation's capital. The top two videos at Valeurs Actuelles are the most informative…

Women punched by men in the street during the anti-RN demonstration last night and the boss of the CGT trade union who congratulates the attackers! Activists from the feminist collective Némésis, including its president Alice Cordier, were in fact violently attacked at la Place de la République in Paris.

The images are very violent because we can see the girls being punched while some are on the ground!

The group was the victim of insults and blows when they came to denounce certain people from the Popular Front.

"The activists of the Némésis Collective came to use their freedom of expression to remind people of what the New Popular Front really is: a collection of violent attackers with women, supporters of terrorists, anti-Semites” 

asserts the collective in a message published on X.

Members of Némésis displayed signs during the anti-RN demonstration on Place de la République in Paris, provoking the ire of some demonstrators.

Alice Cordier denounced the attack perpetrated by “men of the left”, highlighting the unprecedented scale of the violence and hatred they suffered. She thanked her security team for preventing a more tragic outcome.

Nemesis activists, shocked by the brutality of the attacks, strongly condemned the violence and hatred directed against them. They highlighted the premeditated nature of the attack, underlining the particular animosity of the attackers, in particular the Antifas. The collective affirms that 

“the danger today for women in France is THEM”

Note that this gathering was called by media committed to the left (Streetpress, Mediapart, Politis, Arrêt sur images, etc) but also by unions (CFDT, CGT, Confédération paysanne, FSU, etc).

2024/06/17

One of the Most Remarkable Books of the Past Half Century Is in French; It Deserves to Be Translated ASAP

“The totalitarian Left pushes forward like a steamroller, crushing everything in its path in order to impose its inverted reality, its absurdities, its neuroses, its psychoses, and its ideologies, all of them anti-humane if not outright criminal, and totally indifferent to the suffering of those infidels who will never give in to them"
Evelyne Joslain, La Guerre Culturelle

One of the most important books of the past half century appeared last Spring. La Guerre Culturelle is in French, but Evelyne Joslain's masterpiece shows the conflict between right and left to such an extent and to such a depth, coupled with a clear-eyed vision and the exposition of the internal dangers facing America and the West, that its translation into English is a must. Indeed, the contents of The Cultural War are so important that it deserves an American (and an international) readership at the very earliest moment.

It's not every day that you open a book that is "the product of more than twenty-five years of reflection and personal archives that have left a lasting impression." However, this is the case with Évelyne Joslain's latest opus, which will remain, it is safe to bet, the masterpiece of a lifetime.

Évelyne Joslain's genius is to have a total vision of the dangers — above all, the internal dangers — which threaten the West and, if there are numerous books (in French as well as in English) which focus on one specific crisis or another created by the melodrama enthusiasts, aka the drama queens, to have the temerity to bring together all these elements (in four distinctive pillars) and to demonstrate that the decadence, depravity, self-hatred and barbarism (obrigado to Sarah Hoyt) all come from the same cynical master plan and from the same destructive vision, highlighting unsuspected links between all these actors and groups.

An example of Évelyne Joslain's 3-D chess mind is taken from several parts around the book, showing how the Vietnam war ties in with the sexual revolution and the (undeclared) final goal of the Great Reset:

For the attacking cultural Left, the defeat in Vietnam was the first victory in a Cultural War that the right, attacked on all levels, was still struggling to recognize [p 154] … Chirac's attitude [during the Iraq conflict], considered "wise" by some, demonstrated that the cultural war had broadened to geopolitics and that the divisions in the Western camp served the plan of the transnational Left which was to weaken and discredit our country [France], the entirety of Western civilization, and primarily America [p 265] … Promoting sexual deviance and perversions, normalizing the abnormal, inverting universal values, cultural Marxists know that the sexual license of an entire population greatly facilitates societal and political revolution and that a society given over to vices will be weakened, in addition to being despised by its external enemies [p 276, "From American Psycho to Nip/Tuck"] … [These policies] went in the direction desired by the “global élites” [foreign as well as domestic]: a weakening of America allowing for a new world order to take shape, that of a multi-polar, multilateral world, where regional powers, Russia, the European Union, China, and Iran would no longer be confronted with American omnipotence and an order based on laws supposed to be recognized and respected by all [p 314] … Destroying society from within, bringing about the suicide of peoples and the end of Western civilization, knocking America off its pedestal [e.g., Vietnam] and reducing it to the rank of a ruined and weakened regional power, are no longer extravagant fantasies, but a reality in the making [p 475].

The Four Pillars of the Left's Culture War

A century of hatred for the traditions of Western culture, by individuals such as Woodrow Wilson and Joe Biden or such as Soros and Schwab, began to gain traction more than half a century ago when, in order to

destroy Western society, smarter (and more vicious) Marxists understood from Gramsci on that the right angle of attack was to seize not production goods in the economic sector, but production goods in the cultural field.

What follows is "a long march through institutions", which aspires to undermine a society, a nation (and the entire West), to overthrow the pre-established order, and to take control of said institutions in order to have them filled by Neo-Marxist brothers-in-arms.

The four pillars of this Culture War are 

  • race, 
  • sex, 
  • climate hysteria, and 
  • intensive immigration. 

“All this is linked and must lead to complete and inevitable globalization.”

The “current cultural war is America’s Hundred Years’ War” affirms Évelyne Joslain. And not just in the United States, she adds; the Culture War is taking place all over the West.

After writing outstanding books on Donald Trump, Barack Obama, the Tea Party, and L'Amérique des Think TanksEvelyne Joslain proves to be an unbeatable woman on the subject of the United States, and, moreover, she is one on a plethora of subjects, from the ancient Greeks to Belgian serial killers.

The knowledge of this "Américaniste", whose writings have been featured on American Thinker, is striking, page after page, seems to produce revelation after revelation, whether explaining the influence of Epicurus on Thomas Jefferson, the historical difference between Whigs and Tories (that even the majority of English-speakers barely know), or the contrast between the humanism at the heart of the Renaissance and the current era's environmentalism.

I remember that Gorbachev, during a speech about 35 years ago, decided to praise a number of revolutions throughout History; yet, the leader of the USSR mentioned only the French revolution and the Russian revolution, leaving out the American revolution, something which raised an (entirely justified) outcry in the USA (even among left-wing media outlets — "Gorby" was their darling, after all, which contributed to the fact that the Russian "supertsar", but not his American partner, Ronald Reagan, alone received the Nobel Peace Prize).

We can count on Évelyne Joslain to get to the heart of the problem and find the explanation: Just like the Russian Revolution,

The French Revolution was bloody and genocidal, turning its back on the Renaissance and making a clean sweep of the past. It is the example to be avoided and yet the one that has been the most imitated, while the American Revolution, which has everything to draw inspiration, remains without imitation and has become the object of neo-Marxist hatred. The former, our [France's] bloodthirsty revolution, is therefore a truly 180º revolution, while the latter, the American Revolution, is a 360º revolution, in other words one which returns to the traditional English norms resulting from the Magna Carta of 1215. It restores the rights of Englishmen in America, flouted by George III.

Following Britain's "politico-religious standoff" (with "brutal savagery") and the Glorious Revolution (also, it turns out, ignored by Gorbachev; in fact, here too we are faced with a "semi-revolution … without a drop of bloodshed") in the half-century between the 1640s and the 1690s, the English monarchy realized that it was prudent to refrain from trampling on the rights of Englishmen. However, George III failed to understand that the Bill of Rights of 1689 also applied to English subjects in the colonies of America (and elsewhere), and treated his subjects there with the absolutism of his ancestors.

Returning to the motto of the French Republic, however, Évelyne Joslain is concise and blunt:

Liberty and Equality are mutually exclusive [while] Fraternity… cannot be decreed

Illuminating Issues Galore

An unbeatable debater, Évelyne Joslain manages to take just about any subject under the sun and come out with an explanation, often incisive, which sheds sunlight on said subject:

On the Civil Rights Act (working from Christopher Caldwell's The Age of Entitlement [America Since the Sixties], duly mentioned), Évelyne Joslain puts a lot of today's miseries at the feet of LBJ's "rival constitution", aka the Riot Constitution of 1964 or the “new constitution written to cancel the Constitution of 1787 (!)”:

The 1964 law having invited subversion, all these “cultural revolutions” (sexual, feminist, artistic, ethnic, and others) shelter behind this law to end up erecting an absolutism and intolerance never before known in the United States, the very opposite of the country's founding philosophy. The primary goal is to delegitimize all those who resist and all the institutions that have not yet fallen. The Left is responsible for sweeping away all the “tiresome old certainties” of the conservative majority who find themselves having to prove the correctness of their views. In other words, it is those who are culturally attacked who must justify themselves to their attackers!
On the Iranian revolution coupled (yes, yes) with the Russian intervention in Afghanistan:
Holy war or jihad [by Iran] against the "Saturday people", Israel and the Jewish dispora, then against the "Sunday people", the Christians, the Great Satan, America, and the Little Satan, Europe. Sensing this weakness, the Soviets invaded Afghanistan in December [1979], thereby expanding the Cold War theater into the Middle East (to its future misfortune).
On the Arab Spring and the Syrian massacres:
Obama is jubilant because it is his beloved Muslim Brotherhood which is leading the revolt [in Egypt, which] will elect Mohammed Morsi in 2012. Obama was letting go of a valuable ally of the United States — as the Democrats know how to do so well. [As for Damascus and "the red line not to be crossed",] because Assad was well-liked by the Ayatollah Khamenei, Obama had no desire to harm the Syrian leader.
On the CCP in Beijing:
China's attitude demonstrates that it has no doubt about its manifest destiny, which is to triumph over the West.
On the reluctance of many Americans to support Kyiv, Évelyne Joslain, a regular guest columnist on the Dreuz website, heads back 20 years:
This Iraq war, or rather the spectacle that was given of it, knowingly orchestrated by the media [foreign as well as American], explains why fly-over America is hardly interested in the situation in Ukraine [especially if and when the U.S. is only] to ultimately be poorly thanked and invariably criticized, while also having to assume all the costs.
On the Left's century-old tactics, exemplified by the colors the media chose to distinguish between Democrats and Republicans:
The patron saint of libertarians, Alfred J. Nock, lamented in a 1936 article in the Atlantic Monthly that the term liberal, coined by Jeremy Bentham in 1824, had been odiously perverted by the Left, and warned citizens against "imposture-words". The perversion of words that began with “progressiveness” remains a classic in the strategic arsenal of the Left in the United States.

… the Marxist far Left therefore adapted by changing its name, the word socialist having too pejorative a connotation in public opinion, hence the idea of ​​monopolizing the term liberal, which is positive. It was the first lexical diversion in a long series, a tactic tested by the masters of the Kremlin themselves: empty a word of its meaning and load it with another in order to cloud minds

 … The media decided to build a contrast between' "red states" (conservative, although red was traditionally the color of Marxist revolutionaries!) and "blue states" (democratic, socialist states) distributed on both coasts. It was an inversion typical of the Left, one deliberately intended to sow confusion

Moreover, believe it or not, this Frenchwoman turns out to be something of an expert on the history of military strategy:

The idea of ​​“unconditional surrender”, a formula tried and tested from General Ulysses S. Grant until the Second World War, was becoming an improbable concept. In fact, by dismissing General MacArthur in April 1951, Truman unknowingly created a new concept, that of "limited war" (an oxymoron used by General Marshall to define the Korean War), which would become the rule for future conflicts.
While it is undeniable that Truman was firm on freedom in Western Europe, he was “soft” on communism in Asia. After losing China in 1949, he seemed to lose interest in China and the countries that the latter nation attacked.

On the 2020 election, Donald Trump, and January 6:

 … the increased detestation [of Donald Trump] by the transnational Left, primed to sympathize with external enemies … For the first time, an election had been decided by America's enemies, the domestic enemies within allied with the foreign enemies without …  without November 3, 2020, there would have been no January 6, 2021 … Through a stunning inversion of the facts and a complete perversion of vocabulary, this vicious, insatiable, implacable Left accuses the “enemies of democracy” of the transgressions that it itself had committed. No one in their right mind could accept this crude narrative. 

On the Left's "Nazi" demonization (tied in the excerpt below to Brexit) — in a couple of sentences, Évelyne Joslain manages to shed to pieces 80 to 90 years of the Left's fraudulent ad hominems and its upside-down assumptions:

What the multi-lateralist detractors of [say] Brexit never managed to analyze is that, in the term “Nazi”, where the evil lay and lies was and is in the Socialism part and not in the Nationalism part, something which is perfectly honorable when it is synonymous with patriotism: economic nationalism, national pride, national feeling. On the other hand, socialism, a precursor to communism, has never brought anything positive, yet it is prospering!

Regarding anti-war demonstrators (of the Vietnam conflict), praised to heaven for over half a century, Évelyne Joslain gives no quarter — none whatsoever:

the sophisticated class, privileged cowards who posed as virtuous conscientious objectors, accused the soldiers who returned, mutilated or traumatized in their stead, of being war criminals.

Hard Truths on Common Subjects

Let us tip our hats to Évelyne Joslain for expressing innumerable hard truths, all of them difficult to counter, on a myriad of subjects, whether on student strikes ("an aberration since the students do not 'produce' anything and the harm caused is first and foremost to their own selves"); on "migrants" (a "politically correct term for 'illegal immigrants', deliberately misleading by evoking the natural migrations of birds"); on “populism” (“the disdainful term for any protest of the people”); on the media (“masters of lies by omission”); on the green transition (it “is nothing other than crony communism recycled"); on the real goal of ecologists ("it is not at all to 'save the planet', but to redistribute the wealth of the North towards nations in the South, through the process of bestowing themselves with imaginary sins"); on Howard Zinn ("a false historian, but a real Marxist activist"); on the Neo-conservatives ("pro-American anti-communists and hawks on military matters"); on Europe ("foreign pseudo-allies"); on France ("We are surely the country which has the most useless ministries, sporting ridiculous names, occupied with treating the same equally ridiculous fake problems"); and, last but not least, on Lenin's tomb in the Kremlin ("One might ask if the Germans would have found it normal, had his body been available, to have Hitler's mummy enthroned in front of the Brandenburg Gate").

Regarding the sexual "liberation" dating from the 1960s, here are some more hard truths from Évelyne Joslain, sans merci:  on (a) sexual orientation ("we note that the innocuous word "orientation" has definitively replaced the words "anomaly" and especially "vice", removing responsibility from the person concerned who follows their orientation like the weather vane follows the wind"), on sexual license (it "shelters behind the egalitarian pretext and the aspiration to a so-called spirituality to flout all laws, civil and religious"), on the LGBTQ+ movement (homosexuals dreamed up the term "'gay sexuality', thus forever ruining the positive connotation of an innocent adjective"), on transgenders ("what in the olden days would have been called 'trannies'"), on abortion (it "must be remembered that the idea of ​​legal abortion, approved or even provided by the State, was introduced in 1921 by the Bolsheviks with the explicit aim of breaking up families"), and on the "religious right" (a "scarecrow agitated by the sexual Left"), as well as on the New Wave (a "French cinematographic movement which invented the jaded antihero and features free love along with non-conformist, nihilistic, and neurotic behaviors").

In the same way, Évelyne Joslain shares with us her admirable knowledge on the presidents of the 20th and 21st centuries, managing to provide a remarkable short description of each occupant of the White House: Woodrow Wilson was the first president who dared to attack the spirit of the Constitution as well as the country's institutions, Lyndon Baines Johnson the first president responsible for the Culture War, Richard Nixon the first Republican president confronted with the culture war and viciously harassed by the opposition, Jimmy Carter the first 1960s president of the United States, Bill Clinton the first fully 1968 president, George W Bush — the president who unleashed “a hatred never before seen against a Republican, worse even than the hatred against Nixon” — Barack Obama the first president elected thanks to affirmative action and the first Marxist president of the United States, one who had played the race card to the fullest, exploiting the color of his skin to hide the color of his politics, Donald Trump the gladiator president. As for Joe Biden, you will have to read the book (you will not be disappointed)...

The host of the Libre journal du Nouveau Monde on Radio Courtoisie (where, full disclosure, I have been a regular guest) for many years, Évelyne Joslain continues with a refusal to participate in the usual praise of figures as disparate as Napoleon and Voltaire, both "the hateful atheism" of the latter and that of his emulators as well as that of Marx.

Like Paul Johnson, Évelyne Joslain sees the decline of religion as an unmitigated disaster:

Christianity remains the religion most frequently mocked, ridiculed, covered with blasphemy because it reaffirms some disturbing principles — such as the free will of each person, his responsibility, his duties, and because it places man at the center of nature. 

Although nobody asked her to do so, Évelyne Joslain manages to provide a single-sentence summary of the difference between Western and Eastern Christianity and, by extension, an important explanation for the war in Ukraine:

Western Christianity distinguishes between what is God's, like nature, and what is Caesar's; unlike Eastern Christianity, in which the Orthodox Church does not distinguish the regal from the spiritual.

Now we can better understand the lionization for Putin's presidency expressed by the patriarch of the Russian Orthodox Church.

Évelyne Joslain has little more respect and patience for the generic "Philosopher" which brings to mind Paul Johnson's book, Intellectuals (From Marx and Tolstoy to Sartre and Chomsky). This generic philosopher, this intellectual, “illuminated by contact with Ideas (i.e., absolute truth), is therefore ideally suited to impose the rules which govern mankind on the human magma swarming below him.”

Intellectual imposture cannot be right-wing. This is the work of the left-leaning mind. In the past as in the present.

From Diogenes to Marcuse:

25 Centuries of Drama Queen Strife

A columnist at the 4 Vérités weekly for many years, Évelyne Joslain moves effortlessly from Charlemagne to Descartes via Marc Dutroux, a notorious child murderer forgotten (deliberately?) by everyone these days. (I was surprised to learn, also about thirty years ago, that one of the fathers of one of the murdered girls had tried to enter politics, only to have his budding career scuttled by the Belgian political élites: Another question mark from my youth to which the remarkable Guerre Culturelle provides the answer).

Évelyne Joslain's work, which adapts Shakespeare's words to the modern world ("To be woke or not to be"), attempts to go back to the sources of the cultural Left and analyze all its aspects. 

Indeed, it turns out that the modern conflict between right and the Left's drama queens "has existed since the dawn of time" — "their roots in immemorial times and in ancient myths" — and from the first chapter, we are alongside Ovid, Socrates, and Cicero.

Never, perhaps, has it been so well described to what extent the writings of Socrates and Aristotle describe the conflict of our day. Never, perhaps, has it been so well illustrated to what extent Diogenes ("cynicism") and Heraclitus (Hedonism) of Ephesus are the ancestors of Kinsey and Ginsberg, not to mention such leftists as the Frankfurt School's Herbert Marcuse.

They touted unhealthy and cynical pleasures of the same type [as today] … the pleasure of soiling the sacred … the pleasure of soiling beauty … and the pleasure of soiling childhood

  … this self-destructive pattern is repeated today from Europe to the Pacific, where the decadent elements which constitute the internal enemy work in concert with the external enemies

After covering 2000 to 3000 years of history, the author of one of the rare books in French which tells the truth about Barack Obama transports us full circle back to the 20th and 21st centuries.

We indeed arrive at Saul Alinsky and his manual, Rules for Radicals, which is the key book for "statesmen" such as Hillary Clinton and Barack Obama. It is

[their] bible and Alinsky, [their] mentor; the master of inversion of everything, values, concepts, vocabulary, the one who excels at duping unsuspecting right-leaning people.

At the end of this work of horrors, there still remains a glimmer of hope:

If the evil Left has the money and the power, the healthy right has the people, and therefore the numbers. If every citizen of the silent majorities (of all Western nations) rises up and begins, each within the limits of his or her means, to demonstrate his or her indignation and his or her refusal to follow, there remains a chance for Western civilization...

We can only hope that America will hurry to translate this outstanding description of the internal dangers which threaten the West.

“…to cover its excesses and its outrages, the irrational cultural Left has added the ad hominems 'conspirationist' or 'conspiracy theorist' to its long list of hackneyed slurs and insults (racist, sexist, xenophobic, Islamophobic, homophobic, transphobic… ad nauseam) to silence those who resist and cut short debates it cannot win"
Evelyne Joslain, La Guerre Culturelle