2012/03/23

Si Mohamed Merah a pu assassiner c'est également parce que le djihadiste a été couvé par l'angélisme des moralistes, ces donneurs de leçons

Michel Garroté a plus sur le tueur de Toulouse :
Ivan Rioufol dénonce les complices :
« Le fanatisme salafiste ne peut être tenu pour seul responsable de la barbarie qui a terrorisé la France, en y important les germes d'une guerre civile. Si le Français Mohamed Merah, 23 ans, a pu assassiner c'est également parce que le djihadiste, se réclamant d'al-Qaida et de ses réseaux, a été couvé par l'angélisme des moralistes. Ces donneurs de leçons récitent depuis des lustres une propagande ayant décrété qu'il ne fallait pas "montrer du doigt" ni critiquer les dérives d'une religion surprotégée. L'aveuglement volontaire sur la montée de l'islam radical en France est comptable de la tragédie natio­nale. Toute une construction idéologique s'effondre tandis que tombent les masques des associations subventionnées (SOS-Racisme, Mrap, Indivisibles, etc.) : mises au service des minorités ethniques et religieuses, elles ont imposé un politiquement correct qui a interdit d'élémentaires critiques et rappels à l'ordre contre les embrigadements ».
Rioufol demande des comptes aux "moralistes". "Qui a couvé ce monstre ?", demande-t-il.
« Ceux qui, dès lundi, ont accusé tout à la fois Marine Le Pen (Dominique Sopo de SOS Racisme), les "pyromanes de l'identité française" (Bernard Henri-Lévy), "un climat de haine" (Corinne Lepage) ou "l'intolérance" menée par "ceux qui montrent du doigt en fonction des origines" (François Bayrou) se retrouvent confrontés à leur aveuglement et à leur lâcheté sur la montée en puissance de l'islam radical en France. Car le barbare, Mohammed Merah, 24 ans, Français d'origine algérienne, soutenu par un réseau familial, se réclame d'Al Qaïda, du jihad et de sa guerre menée contre l'Occident et les mécréants. Les accusateurs qui voulaient que la France silencieuse le redevienne vont devoir rendre des comptes ».
Laxisme d'Etat quant au traitement de l'islam radical en France ? C'est la question que pose Joachim Véliocas, le directeur de l'Observatoire de l'islamisation :
« L'identité du tueur étant connue, il n'est aujourd'hui pas trop tôt pour tirer quelques conclusions. Il est urgent d'en tirer rapidement, car même en cette période de deuil, je pense que les victimes auraient été les premières à vouloir mettre le doigt sur des étonnants dysfonctionnements : comment un individu, fiché pour non seulement fréquenter la mouvance salafiste mais être de surcroit déjà connu pour avoir effectué plusieurs voyages au Pakistan et en Afghanistan, où on doute qu'il y alla pour aborder ces pays sous l'angle de l'histoire de l'art, n'est-il pas surveillé de très près ?

Comment Merah a-t-il pu acquérir des armes de guerres et des munitions si facilement : une kalachnikov, un fusil-mitrailleur automatique, des pistolets, alors qu'il aurait dû être étroitement surveillée ? … »
A propos de l'affaire de Toulouse-Montauban, Bernard Antony dénonce :
"Une fois de plus, on tentait de faire avaler au peuple français la désinformation avec les trois grosses ficelles de l’amalgame classique : tout crime à motivation apparemment raciste et/ou antisémite est le fait de nazis. L’extrême-droite est réputée nazie, donc coupable. La droite nationale est réputée proche de l’extrême-droite, donc coupable, et coupable donc tout ce qui ne s’aligne pas sur la pensée unique de l’antiracisme. À cela s’ajoute désormais que l’on entend faire passer comme « musulmanophobe » toute légitime critique de la théocratie totalitaire islamique politico-sociale qui pourtant, dans des dizaines de pays, impose aux non-musulmans des régimes rigoureux ou atroces de dhimmitude. Un rédacteur du Nouvel Obs déclarait sur twitter : "p*tain je suis dégoûté que ça soit pas un nazi". Devant le tollé, il a effacé ce message et se justifie : "Je précise que le sens était : malheureusement ça va être encore un prétexte pour stigmatiser les musulmans".

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