2010/10/29

Barack Obama et son administration ont été un désastre pour les Etats-Unis, à la fois sur le plan intérieur et extérieur

Stuart Haugen, ancien président des Républicains en France, répond aux questions de Marianne Enault du Journal de Dimanche et affirme que "L'idée selon laquelle le Tea Party serait un ramassis d'extrémistes n'existe que dans les médias et dans les rangs de la gauche libérale" (au sens américain du terme).

Quel est l'objectif du parti républicain pour les élections de mi-mandat?
Atteindre un seuil suffisamment critique au sein des deux chambres [Sénat et Chambre des représentants, ndlr] pour bloquer les mesures les plus radicales de Barack Obama, les grands programmes gouvernementaux et commencer à s'attaquer au déficit massif et au problème de la dette qui s'aggravent depuis dix ans. Les républicains veulent aussi réduire la taille et le poids du gouvernement fédéral. Enfin, nous souhaitons créer un environnement économique stable, dans lequel le business se sentira à l'aise pour investir et donc créer de l'emploi.

… Aujourd'hui, le gouvernement est totalement hors de contrôle, à la fois sur le plan fiscal et économique. Il dit aux gens comment il faut vivre, ce qu'ils doivent acheter… l'arrivée apparemment soudaine du Tea Party n'est pas tant liée à Barack Obama qu'à cette colère accumulée à l'encontre d'une administration fédérale hors de portée.

Quel bilan faites-vous des deux premières années de mandat de Barack Obama?
Barack Obama et son administration ont été un désastre pour les Etats-Unis, à la fois sur le plan intérieur et extérieur. Il est en passe d'être un président pire que Jimmy Carter! Nous sommes peut-être un peu plus "aimés" à l'étranger mais nous sommes moins respectés, à la fois par nos "amis" mais aussi par nos ennemis. La Chine et la Russie traitent Obama avec un manque de respect total. L'Iran et la Corée du Nord se moquent ouvertement de l'administration américaine. Enfin, nos alliés en Europe nous font la morale - à juste titre aurais-je envie d'ajouter - sur nos dépenses incontrôlées.

FYI, as a minor critique of the interview as printed in a shortened form, Stuart Haugen adds that
I did not really claim the Iraq war spending as a major motivation for the rise of the Tea Party (I did include it in the long list but she applied her "French" bias to make it the primary motivator, not a disaster…) and on one quote where I talk about spending money to expand public sector while the "private sector" is dying, she made an error.

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