Il est navrant de constater, dans votre article à sensation (Hiroshima : ce que le monde n’avait jamais vu), que vos journalistes écrivent n’importe quoi, après un minimum de recherches, ou, pour faire sérieux, citent de soi-disant experts, qui n’en connaissent guère plus.
Dans
le scandale concernant les prétendues photos d'Hiroshima,
JC Durbant fait un compte-rendu sur les bourdes historiques du journal
Le Monde (ainsi que leur tendance des rédacteurs à ne pas publier d'erratums). La vérité est qu'en France (à la rèdaction du quotidien comme ailleurs — merci, l'Éducation Nationale), on "sait" tellement à quel point les Américains sont des êtres fourbes, des criminels, des assassins, etc (tout en s'excusant, la médiatrice n'hésite pas à faire passer — subrepticement? — des citations sur "
la censure américaine [qui]
a fait disparaître" les photos d'Hiroshima, en effet elle n'hésite pas de souligner encore la nécessité pour des éditeurs de bonne foi (hum) de faire tout ce qu'il y a dans leur capacité pour déterrer des preuves de la fourberie supposée des USA), que dans des circonstances pareilles — la découverte de telles photos — on "sait" qu'il n'y a pas grand besoin d'aller plus loin pour authentifier les images. Comme le dit
un lecteur du journal (sur l'"excès de confiance") :
Le Monde a commis une erreur, qui n'en commet jamais ? Ce qui est impardonnable pour un journal qui a des prétentions à être une référence sérieuse, c'est sa partialité. Les articles donnent systématiquement le point de vue qui est celui de la "pensée unique" sur la politique internationale ou les sujets de société. A cet égard, la précipitation sur un sujet susceptible de mettre en cause les Etats-Unis, n'est pas étonnante.