En 1979 le président Carter avait "perdu l’Iran"rappelle Gérald Olivier.
Le monde entier pays encore le prix de son aveuglement. Dira-t-on demain d’Obama qu’il a "perdu l’Irak" ?
Révélations sur le politiquement correct, les partis pris et le refus de mettre en doute les grandiloquences auto-congratulatoires des autorités (avec preuves à l'appui) qui sévissent dans le journal de référence, Le Monde, et dans d'autres médias français…….Bilingual Documenting and Exposing of the Biased Character of French Media, Including its Newspaper of Reference, Le Monde
En 1979 le président Carter avait "perdu l’Iran"rappelle Gérald Olivier.
Le monde entier pays encore le prix de son aveuglement. Dira-t-on demain d’Obama qu’il a "perdu l’Irak" ?
Il faudra des années avant que l'Irak retrouve la voie de la stabilitéapprenons-nous dans un éditorial du Monde. Ah bon ?! "Retrouver" la stabilité — la stabilité d'antan ? Au moins, sous Saddam Hussein, l'Irak était stable, il n'était pas "en piètre état", on est content de le savoir… Ah non, l'éditorial écrit, plus loin, que
Personne ne regrettera Saddam Hussein, l'un des tyrans les plus sanguinaires du Proche-Orient.Il ne manquerait plus que ça ! Surtout quand on apprend que
L'homme que l'intervention américaine chasse du pouvoir en 2003 est responsable de la mort de centaines de milliers d'Irakiens, plongés par sa faute dans des années de guerres civiles et étrangères. On retrouve, ici et là, en Irak, des fosses communes de plusieurs dizaines de milliers de cadavres, des charniers laissés par les années de plomb de l'ère Saddam.Si l'éditorial écrit cela, évidemment, c'est pour poursuivre avec un "mais" :
Mais les Irakiens ne se sont pas libérés eux-mêmes de cette tyrannie. Les Etats-Unis ne les ont pas associés à leur intervention. Il n'y a pas de "brigades d'Irakiens libres" pour accompagner les troupes américaines quand elles entrent dans Bagdad en avril 2003.Oui ?! Et alors ?!
L'Irak a été privé d'une partie de son histoire.Ah oui ?! Rien que ça ?! Parce qu'il y a eu des légions, mettons, de Hollandais ou de Philippins qui ont accompagné la libération de la Hollande du joug allemand ou des Philippines du joug japonais en 1944-1945 ? Peut-être que ces populations étaient tout simplement contentes d'être débarrassé de leurs bourreaux, quels que soient les libérateurs. On a du mal à croire que les membres des familles des "centaines de milliers d'Irakiens" tués par Saddam aient mis beaucoup d'importance dans l'identité de ceux qui ont renversé la dictature de leur bourreau et pour des considérations intellectuelles comme quoi l'Irak aurait été "privé [?!] d'une partie de son histoire."
Folle aussi, cette prétention prométhéenne que l'Amérique pouvait exporter dans ses Humvee la démocratie jeffersonienne sur les bords du Tigre.C'est sûr qu'on n'a jamais su exporter la démocratie par les armes, comment croire une pareille sottise ?! (Soupir…) Oh si, c'est vrai, il y a bien eu une poignée d'exceptions, comme l'Allemagne nazie, l'Italie fasciste, et le Japon impérial… Mais mis à part ces exceptions sans importance — sans la moindre importance, vous dis-je — c'est sûr qu'il est impossible d'exporter la démocratie par les armes…