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Regardez l'ouverture de l'article dans
M le magazine du Monde du 11.11.2017 : Dans
Anne Hidalgo ou l’art et la manière de se faire des ennemis de Laurent Telo, le quotidien de référence fait de la politique grotesque de "la reine maire" une grosse rigolade, avec moult moqueries de ses détracteurs,
des excités détraqués et débiles. Voilà l'une des manières que la presse utilise pour parler, avec des pincettes, d'un(e) politicien(ne) qu'elle ne veut pas trop bousculer…
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Fake News…
Pour essayer de l’amadouer, ce qui n’est jamais simple, surtout quand
elle est fermement assise dans son bureau, 155 mètres carrés, le plus
vaste de la République, ce qui est toujours intimidant, on lui a demandé
si elle avait fini par se concocter un hit-parade personnel de ses
Hidalgo basheurs favoris. Hidalgo bashing : n.m. Passe-temps en vogue au
début du XXIe siècle qui consistait à conchier la maire PS
de Paris sous différentes formes d’expression insultantes, voire
diffamatoires, et à tenter de la dépecer selon différents modes
opératoires désapprouvés par la convention de Genève.
Passé un court moment d’incrédulité, elle a levé les yeux au ciel, très fort : « Pffff. Non, il n’y a pas de mur des cons à l’Hôtel de ville. »
C’était une sacrée repartie, mais on voulait être certain que ça ne
l’empêchait pas de dormir d’être devenue la cible évidente d’une horde
de hyènes urbaines prêtes à lui crever les yeux et à lui bouffer les
tripes sans cuisson préalable.
On n’exagère pas du tout. Sur Facebook, l’animateur de « Secret
Story », Christophe Beaugrand, sûrement coincé dans un léger
embouteillage inopiné, se proposait de lui arracher les ongles un à un
puis de lui plonger la main dans l’acide – info fournie par
Bruno Julliard lui-même, le premier adjoint d’Anne Hidalgo, qui ajoute :
« Ça ne m’a pas du tout fait rire. »
Coagulation grouillante
Quand il n’est pas forcément célèbre, à quoi reconnaît-on un Hidalgo
basheur ? Au début, il ne montre aucun signe particulier d’hystérie
convulsive, il est civilisé, bien éduqué et offre des gages sérieux
d’objectivité. Mais à l’évocation répétée du vocable ANNEHIDALGO, même
chuchoté, il finit par se métamorphoser en un Belzébuth baveux, avec de
la fumée qui s’échappe de son corps.
Casting à la volée [On n’a pas mis de pro-voitures identifiés parce
que ça aurait été trop facile et donc un peu mesquin]. Alexandre Gady,
président de la Société pour la protection...