Fake News…
Pour essayer de l’amadouer, ce qui n’est jamais simple, surtout quand elle est fermement assise dans son bureau, 155 mètres carrés, le plus vaste de la République, ce qui est toujours intimidant, on lui a demandé si elle avait fini par se concocter un hit-parade personnel de ses Hidalgo basheurs favoris. Hidalgo bashing : n.m. Passe-temps en vogue au début du XXIe siècle qui consistait à conchier la maire PS de Paris sous différentes formes d’expression insultantes, voire diffamatoires, et à tenter de la dépecer selon différents modes opératoires désapprouvés par la convention de Genève.
Passé un court moment d’incrédulité, elle a levé les yeux au ciel, très fort : « Pffff. Non, il n’y a pas de mur des cons à l’Hôtel de ville. » C’était une sacrée repartie, mais on voulait être certain que ça ne l’empêchait pas de dormir d’être devenue la cible évidente d’une horde de hyènes urbaines prêtes à lui crever les yeux et à lui bouffer les tripes sans cuisson préalable.
On n’exagère pas du tout. Sur Facebook, l’animateur de « Secret Story », Christophe Beaugrand, sûrement coincé dans un léger embouteillage inopiné, se proposait de lui arracher les ongles un à un puis de lui plonger la main dans l’acide – info fournie par Bruno Julliard lui-même, le premier adjoint d’Anne Hidalgo, qui ajoute : « Ça ne m’a pas du tout fait rire. »
Coagulation grouillante
Quand il n’est pas forcément célèbre, à quoi reconnaît-on un Hidalgo basheur ? Au début, il ne montre aucun signe particulier d’hystérie convulsive, il est civilisé, bien éduqué et offre des gages sérieux d’objectivité. Mais à l’évocation répétée du vocable ANNEHIDALGO, même chuchoté, il finit par se métamorphoser en un Belzébuth baveux, avec de la fumée qui s’échappe de son corps.
Casting à la volée [On n’a pas mis de pro-voitures identifiés parce que ça aurait été trop facile et donc un peu mesquin]. Alexandre Gady, président de la Société pour la protection...