Jacques Sauvage, de Paris :
"Quelle hypocrisie ! Maintenant que votre candidat a été élu, vous pouvez, sur deux pages, verser des larmes de crocodile sur l'antisarkozysme des médias"
Révélations sur le politiquement correct, les partis pris et le refus de mettre en doute les grandiloquences auto-congratulatoires des autorités (avec preuves à l'appui) qui sévissent dans le journal de référence, Le Monde, et dans d'autres médias français…….Bilingual Documenting and Exposing of the Biased Character of French Media, Including its Newspaper of Reference, Le Monde
"Quelle hypocrisie ! Maintenant que votre candidat a été élu, vous pouvez, sur deux pages, verser des larmes de crocodile sur l'antisarkozysme des médias"
Depuis l’été 2011, les soldats français n’interviennent plus sur le terrain et sont cantonnés dans leurs casernes. Cette décision a été prise par [Nicolas] Sarkozy en vue des présidentielles de 2012.En effet, la mort de 83 soldats français ayant soulevé l’émoi en France, l’ex-président avait jugé préférable de faire en sorte que plus aucun soldat français ne soit exposé au moindre risque (ce qui n'a pas empêché les talibans de tuer des soldats français). Vu sous cet angle, le retrait des troupes combattantes françaises d’ici 2012 ne change rien, puisque ces troupes combattantes françaises d’Afghanistan sont recluses dans leurs casernes depuis l’été 2011 ; et puisque de toute façon, elles ne représentent que 3% des effectifs si l’on comptabilise les soldats américains.En réalité, ce n’est pas le retrait des troupes combattantes françaises en lui-même qui pose problème, mais le rythme auquel ces troupes seront rapatriées. A cet égard, il faut bien comprendre un certain nombre de conditions. Pourun soldat français combattant, il y a trois soldats français chargés de la couverture et de la logistique. En clair, sur 3'000 soldats français en Afghanistan, 750 soldats sont des troupes combattantes et 2'250 soldats sont des éléments chargés de la couverture et de la logistique. Autrement dit, jusqu’à l’été 2011, 750 soldats français, et non pas 3'000, ont combattus. Et sur ces 750 combattants français, 83 ont été tués.Ce ratio (11%) est déplorable : 83 combattants tués pour 750 combattants au total, cela signifie que les 2'250 autres soldats français, chargés de la couverture et de la logistique, n’étaient pas assez nombreux et pas assez équipés. A titre de comparaison, dans l’armée américaine basée en Afghanistan, pour un combattant, il y a dix soldats, et non pas trois, chargés de la couverture et de la logistique. Et de ce fait, le ratio des soldats américains tués (3%) est nettement moins élevé que dans le cas de figure français (11%).A ce propos, je me permets de rappeler que sur ce blog, nous avons régulièrement rendu hommage aux combattants français de la liberté tués au champ d’honneur ; alors que les médias français, eux, préféraient dénoncer la mort de ces combattants et réclamer le retrait des troupes françaises d’Afghanistan.
… Enfin, j’aimerais revenir sur le fait que la France est - à nouveau - membre de l’Otan, et ce, depuis 2009, à l’initiative de Sarkozy. Pour mémoire, le « Pacte Atlantique » a été fondé en 1945 et la France en faisait partie. Mais en 1966, De Gaulle a fait sortir la France de ce qui aujourd’hui s’appelle « l’Otan ». En cette année 1966, De Gaulle justifie sa décision en déclarant que l’Europe n’est pas un « protectorat américain ».Je m’abstiens de commenter ici en détail le jargon du général, mais je note qu’en sortant du Pacte Atlantique, la France, avec l’intense lobbying du Parti Communiste Français aligné sur Moscou, s’est notablement rapprochée de l’URSS, ce qui relativise considérablement la notion gaullienne d’indépendance. Sans parler de la « politique arabe de la France » dont chacun peut aujourd’hui évaluer les effets catastrophiques.… je note avec inquiétude que Hollande et Fabius opèrent en ce moment un rapprochement avec l’Iran sur le dossier nucléaire. La France de François Hollande sera-t-elle encore pire que celle de Nicolas Sarkozy pour les Chrétiens d’Orient et pour Israël ? Je crois qu’il est permis de se poser la question.
Équipée d'aides électroniques, l'automobile d'aujourd'hui permet de rouler en toute sécurité, bien au-delà des limitations de vitesse fixées il y a 40 ans. Faut-il faire évoluer ces dernières sous certaines conditions?
… Près de 40 ans plus tard, le nombre de morts a été divisé par quatre. En même temps, le trafic automobile a plus que doublé. Les infrastructures et surtout les voitures ont fait d’énormes progrès. La technologie a permis de les rendre plus sûres. Pourtant, les limitations de vitesses n’ont pas changé. Face à ce paradoxe, la législation doit-elle évoluer ? Pour apporter une réponse L’argus s’est livré à plusieurs tests.
Malgré ses 40 ans d’âge, la R16 n'a pas démérité. Mais la Laguna est à largement plus sûre. Son comportement irréprochable, son freinage puissant et ses aides électroniques, aujourd'hui de série sur la quasi-totalité des voitures commercialisées, lui permettent de rouler en toute sécurité à des vitesses bien supérieures à celles fixées par une législation vieille de 40 ans.
Alors faut-il supprimer les limitations dans certaines conditions ? Les adapter aux autos d’aujourd’hui ? Les moduler en fonction du trafic, des conditions météos, du réseau ? Le débat est lancé.
… chacun pourra apercevoir le socle commun de la reconquêtedu pouvoir par la droite, claironne Yves Roucaute dans Le Monde :
les valeurs universelles d'origine judéo-chrétiennes, la défense du mode de vie à la française et de la puissance de la France dans une Europe forte. Ce qui est précisément le patriotisme à la française.
A l'occasion du scrutin présidentiel, le Centre de formation des journalistes de Paris organise un vote parmi les étudiants de première année. François Hollande et Jean-Luc Mélenchon arrivent en tête du premier tour ; Nicolas Sarkozy n'obtient pas une voix. Le candidat socialiste rassemble 100 % des suffrages au deuxième tour. Un score à la nord-coréenne ! Grognards et grognons de l'UMP y voient la confirmation de ce qu'ils disent : la presse est partisane.Alain Frachon part alors aux États-Unis pour évoquer
une grosse étude intitulée L'Elite médiatique. C'est du costaud, argumenté, documenté. Le livre [de trois politologues américains, Robert Lichter, Stanley Rothman, Linda Lichter] démontre que la plupart des journalistes aux Etats-Unis sont des électeurs du Parti démocrate. Il établit un parti pris systématiquement antirépublicain dans la couverture des grands quotidiens et des grandes chaînes de télévision. Il dénonce ce qu'il appelle "un biais journalistique presque inconscient" en faveur de la gauche, mélange de suffisance élitiste et de complexe de supériorité morale, qui, dit-il, ne reflète aucunement l'état de l'opinion.Retour en France, où Le Monde revient sur vote au Centre de formation des journalistes de Paris :
" Les journalistes sont tous de gauche ", assure une femme. Elle en veut pour preuve le sondage réalisé dans une école de journalistes : 100 % des étudiants ont voté pour l'autre bord. " Dès le départ, ils sont hostiles ", dit-elle. On parle ensuite d'Audrey Pulvar et Arnaud Montebourg, d'Anne Sinclair et Dominique Strauss-Kahn, de François Hollande et Valérie Trierweiler, pour montrer jusqu'où vont ces affinités électives.Voir aussi : Le Monde a-t-il contribué à la chute de Nicolas Sarkozy ?