Révélations sur le politiquement correct, les partis pris et le refus de mettre en doute les grandiloquences auto-congratulatoires des autorités (avec preuves à l'appui) qui sévissent dans le journal de référence, Le Monde, et dans d'autres médias français…….Bilingual Documenting and Exposing of the Biased Character of French Media, Including its Newspaper of Reference, Le Monde
2011/01/01
2010/12/29
Obama's Failure to Close Guantanamo? It's the Fault of Bush and of the Trap Laid by His Evil Henchmen
Le piège juridique installé par l'administration Bush, ancrée dans l'idéologie de la "guerre au terrorisme", se referme sur l'administration Obama. En janvier 2011, le président américain devrait signer un décret présidentiel autorisant l'internement sans jugement et pour une durée illimitée de certains des détenus de la base militaire de Guantanamo, à Cuba.related: What should enrage every decent citizen is that the real torturers — from Zimbabwe to China, from Syria to North Korea — get a pass from the political left ("The demands to shut down our Guantanamo lock-up for terrorists have nothing to do with human rights. They're about punishing America for our power and success.")
…Ce piège, mis en place après les attentats d'Al-Qaida du 11 septembre 2001, a d'abord consisté à inventer une catégorie juridique, nommée "combattant ennemi illégal", dans le seul objectif de déroger au droit américain et international, en particulier au droit de la guerre codifié par les Conventions de Genève.Dès lors que lesdits terroristes n'entraient pas dans les catégories usuelles du droit, on pouvait aussi bien créer la prison de Guantanamo que pratiquer sur eux la torture, pour peu que des "avis juridiques" les décrètent conformes au droit.
…Selon le principe de la prophétie autoréalisatrice, en légalisant de facto un "trou noir" juridique, l'administration Bush a créé des prisonniers non justiciables.
Le 21 mai 2009, M. Obama reconnaissait que ceux-ci constituent "l'enjeu spécifique le plus difficile qu'affronte" son administration. Aujourd'hui, par décret, il se retrouve empêtré dans cette situation exorbitante et en passe de confirmer, à son tour, une pure illégalité : la privation de liberté sans fin imposée sans jugement à des êtres humains.
"You broke it, you fix it", dit un dicton américain : celui qui casse doit réparer. Washington, sous George Bush, a "cassé" le respect que devait son administration au droit international. Barack Obama entendait le rétablir. Face à un Congrès où les républicains (massivement) et les démocrates (majoritairement) privilégient les impératifs de sécurité sur toute autre préoccupation, il assure toujours vouloir y parvenir. Et, à terme, fermer ce camp de la honte.
Mais, en attendant, il en vient, lui aussi, à déroger au droit international. La facilité consisterait à suivre le point de vue d'un Jack Goldsmith, ex-rédacteur des "avis juridiques" de George Bush ; il conseillait récemment à M. Obama de s'en tenir à une norme simple : "Ne jugez pas les terroristes, enfermez-les." Le réalisme est de se souvenir que l'abandon du droit finit toujours par se retourner contre celui qui s'y laisse entraîner, même s'il croit ne le faire qu'à titre conjoncturel.