…l'acteur qui aime à se définir comme "un garçon simple du New Jersey" est un homme de valeurs. Des valeurs républicaines en l'occurrencepeut-on lire dans l'article d'Isabelle Regnier sur Bruce Willis, tout en se demandant pourquoi il semble que ce n'est que parmi les stars du show-biz à qui Le Monde veut bien donner la parole aux supporters de W.
En 2003, il était allé soutenir les soldats américains en Irak. "J'ai vu là-bas beaucoup de choses que les médias américains refusaient de montrer", confie-t-il, l'air grave. Par exemple ? "Le peuple irakien était heureux de l'arrivée des Américains. L'armée rétablissait l'eau, l'électricité, rouvrait les écoles... Quand on pense qu'Hitler a fait tant de désastres en imposant un régime terroriste pendant dix ans. Saddam, lui, est resté trente ans ! Il brutalisait son peuple, il le gazait aussi."
A l'exception de Fox News, "la seule chaîne qui ait eu le courage" de rendre compte de son témoignage, "les médias américains sont vraiment trop "libéraux"". Il leur en veut, beaucoup, de n'avoir pas rendu compte des "réelles motivations de cette guerre". "Ce n'est évidemment pas pour le pétrole que les Américains se sont battus. C'est pour apporter sur place l'économie de marché. Et, jusqu'à présent, tous les pays où l'on a apporté l'économie de marché prospèrent !"
Il croyait tellement à cette guerre qu'il aurait voulu s'y battre, soutient-il, mais son âge — 50 ans — l'en a "malheureusement" empêché. Depuis que George W. Bush l'a nommé ambassadeur de Foster Care, une association qui oeuvre en faveur de l'adoption d'orphelins, il se console. Parce que la famille, Bruce Willis ne le dira jamais assez, "c'est ce qui compte le plus".