"On est plus souvent persécutés quand on est automobiliste en France que quand on est délinquant." C'est ce qu'a déclaré lundi 13 août, sur RTL, le vice-président du FN, Florian Philippot. "Ce n'est plus de la sécurité routière quand on met les radars sur les axes les plus rentables. C'est simplement faire rentrer de l'argent dans les caisses de l'Etat", a-t-il ajouté.Selon lui, il faut "cesser de persécuter toujours au porte-monnaie les gens qui ont besoin de leur voiture pour aller travailler, parfois très loin de chez eux".
Ce blog a déjà évoqué le problème du Front National, tout en dénonçant plusieurs aspects de la politique de Marine Le Pen (économie, affaires étrangères…). Force est de reconnaîre, toutefois, que "Ce n'est pas parce qu'un Le Pen dit que le soleil est jaune qu'on va se mettre à dire qu'il est bleu" et qu'en matière de matraquage de l'automobiliste en France, le FN semble être — et oui, je vous l'accorde, c'est bien malheureux — le seul parti à lutter contre cette politique répressive de l'État. Nous en avons déjà parlé :
Quant à Jean-Luc Nobleaux , qui vient "d’une famille fortement ancrée à gauche", il se déclare être "le premier sidéré par cette incroyable désertion du terrain, de la part du PS notamment", et par le fait que (pour citer Jeanne Bourdillon) "depuis des années, la seule force politique qui paraisse défendre les automobilistes soit le Front national". L'auteur du livre Radars : le grand mensonge s'exprime ainsi :Je suis héberlué que la férocité de cette agression que subissent les automobilistes – dont je suis – depuis sept ans ne soient condamnée que par de rares hommes politiques … et surtout totalement occultée par la gauche, alors que ce sont les classes populaires qui en sont les principales victimes.