2017/12/07

Une guerre psychologique : La répression routière reste le banc d’essai d’un système répressif qui ignore de plus en plus les principes fondamentaux du droit


Faire chier le peuple avec tout et n’importe quoi pour le dominer et faire passer des horreurs
gromelle frico-racing...
Là est l’objectif de ces restrictions, obligations et interdits qui pullulent...Dernière mesure les 80kmh sur route !

La soit disant lutte contre "l'insécurité routière" et la "délinquance routière" au même titre que "l'écologie punitive" et "l'obsolescence réglementaire" (interdiction des véhicules anciens), le port des gants ou la taille des plaques (moto), comme l'abaissement de la vitesse sur route à 80kmh..., joue le même rôle... "Utiliser le contrôle de la "santé" pour prendre le contrôle des corps et des esprits !"...La méthode : "Emmerder chaque jour le peuple avec tout et n'importe quoi, pour qu'il perde de vue les fondamentaux qui font son existence"...Et la société qu'ils nous préparent !

 … Alors que la vitesse sur route ne joue qu’un rôle limité dans l’insécurité routière, que pour l’essentiel, les progrès obtenus en matière de baisse de la mortalité sont dû à l’amélioration :
  • De la sécurité passive des véhicules (ceinture, freinage, ABS, airbag, etc...)
  • Du réseau routier (ronds points notamment, etc...)

Alors pourquoi cette obsession de la vitesse ?

Tout simplement parce que ça rapporte beaucoup et facilement, mais aussi parce qu'elle pénalise les comportements individuels, en isolant et en culpabilisant « l’individu ».C’est en cela que la politique de répression routière (sur la vitesse en particulier, mais pas seulement (voir le dernier texte plus bas) est plus que suspecte et contestable. Celle-ci a en réalité d’autres finalités, au même titre que "l'écologie punitive" et "l'obsolescence réglementaire" (interdiction des véhicules anciens) jouant le même rôle !  …

Insidieux et vicieux, la peur qui paralyse !

Les usagers de la route sont en permanence « sous pression » …Les yeux rivés sur le compteur et le bord de la route, guettant le képi ou le radar, redoutant l’amende, le retrait de points, l’annulation du permis. Le système est bien rodé, personne ou presque n’y échappe ! (sauf ceux qui ont un chauffeur), cette répression permet de culpabiliser et fragiliser la population ordinaire non délinquante. Cette menace permanente restreint ses capacités de prise de conscience, de mobilisation collective et d’action sur des sujets plus graves (comme ses conditions de vie, par exemple)…Cette répression conduit en fait au repli sur soi et à la passivité.

La criminalisation des infractions routières

Le vocabulaire employé est soigneusement choisi. Les usagers en excès de vitesse sont présentés par les pouvoirs publics les "associations" (Périchon) et par les médias aux ordres comme des "délinquants"…Des expressions comme : « délinquance routière », « mise en danger de la vie d’autrui », « violence routière » sont jetés en pâture au public, le moindre fait divers en la matière fait la une des journaux et JT.

La pression exercée par « la peur du flic », les amendes, les retraits de points et les annulations de permis, participe de la guerre psychologique que mène l’oligarchie pour conserver le pouvoir et continuer à mener les politiques conformes à ses intérêts. Qu’on ne s’y trompe pas, la répression routière, par ses effets déstabilisants, et anesthésiants, joue un rôle non négligeable dans l’apathie et la résignation ambiantes.

Cherchez l'erreur...

Alors que la mortalité routière s'élève aux alentour de 6%, pour 60% par maladies cardio-vasculaire et cancers, vous noterez qu'on privilégie plus les radars que les scanners ou IRM...

La loi n’est pas la justice !

Dans le même temps, la loi (la justice ?) n’est pas la même pour tous… « Le code civil » pour les nantis, « le code pénal » pour les autres. On fait « chier » sur la route le citoyen lambda et la « délinquance en col blanc » - (grands patrons, ex présidents, députés en vue, etc.) - est épargnée…

Tous surveillés et délinquants potentiels !

C'est en cela que la politique dite « de sécurité routière » est instrumentalisée et détournée de son objet et utilisée comme une diversion paralysante. De même qu’un enfant battu devient craintif et aboulique, les usagers de la route, (hormis les motards ?) loin de protester, se font une raison et courbent l'échine…
La répression routière fut et reste le banc d’essai d’un système répressif qui ignore de plus en plus les principes fondamentaux du droit - droits de la défense et non rétroactivité des lois en particulier... La violation de ce dernier principe ayant été même sous VICHY (!) ce qui fit quelque peu hésiter certains magistrats à soutenir la création des "Sections Spéciales" de sinistre mémoire...
De même il est bon de constater que la déréglementation se fait continuellement au profit des personnes morales (surtout celles du CAC 40) tandis que les libertés des individus sont de plus en plus restreintes et que leur surveillance se fait de plus en plus pesante...

Face à l’appareil répressif et la peur, fragilisé culpabilisé et démuni, chaque citoyen est conduit (individuellement et collectivement) à accepter passivement la multitude d’autres attaques dont nous sommes aussi l'objet - (surveillance, dégradation des conditions de vie et de travail, précarité, reculs sociaux permanents, casse du service public, "Etat d'urgence" Europe, etc…) - sans se révolter ou remettre en cause les choix et décisions prises…Sans remettre en cause L’ORDRE ETABLI !!