2016/12/01

Que font les Allemands de différent en matière de sécurité routière pour avoir moins de morts sur route que la France ?

Rappel : selon les chiffres de la Commission Européenne, les Allemands ont moins de morts sur route que la France par millions d'habitants, et ce alors que non seulement l'autobahn n'a pas le dégré de répression et de persécution qu'ont à affronter les automobilistes français, mais en plus il n'y a pas la moindre limite de vitesse sur la vaste majorité du réseau allemand.

Preliminary country by country statistics on road deaths for 2014








France645153-15%4%
Germany454142-8%1%


2016/11/30

Donald Trump et les élections aux U.S., quel lien avec les radars en France ?!

Sur la chaîne France 24 où l'on discute les résultats du 8 novembre, l'un des invités s'était promis (je peux confirmer, comme je le connais—assez—bien :) …) de parler de la répression et de la persécution des automobilistes français si l'occasion venait à se présenter…

Que vous aimez Trump, ou que vous le méprisez (moi-même j'étais assez horrifié quand j'ai appris qu'il serait le candidat du parti républicain), que vous aimez l'Amérique ou non, peu importe, l'occasion s'est effectivement présenté lorsqu'on s'est plaint une enième fois — à tort ou à raison, peu importe — que The Donald est quelqu'un sans la moindre expérience politique.

Occasion, donc, pour rappeler que la restriction à deux mandats de l'occupant de la Maison Blanche est une règle, générale, censée être un obstacle pour tous les postulants à un poste de gouvernement et tenter ainsi d'empêcher une classe politique permanente de se former en forçant les (ex-)politiciens à retourner vivre en société comme simples citoyens, vivre sous les propres lois qu'ils ont créées
Rappelons que Thomas Jefferson a dit que les lois doivent pouvoir être assez simples pour pouvoir  être compris par le citoyen moyen (pas seulement par les experts — avocats, juges, membres de la classe dirigeante permanente, etc…) ; ce qui suggère que les lois doivent être assez simples pour pouvoir être écrits par le citoyen moyen — parti, temporairement, occuper une place au sein du gouvernement.
"Laws are made for men of ordinary understanding and should, therefore, be construed by the ordinary rules of common sense. Their meaning is not to be sought for in metaphysical subtleties which may make anything mean everything or nothing at pleasure." — Thomas Jefferson to William Johnson, 1823
En effet, revenons à la citation de Harry Jaffa, celle qui est peut-être la meilleure définition du gouvernement idéal pour une république de citoyens libres :
"Ceux qui vivent sous la loi ont un droit égal à la création des lois,
et ceux qui font la loi ont un devoir correspondant de vivre sous la loi."
(Those who live under the law have an equal right in the making of the law,
and those who make the law have a corresponding duty to live under the law.)

France 24's Le Débat Trump à la Maison Blanche :
quel visage pour la diplomatie américaine ?
(partie 1 et partie 2)

2016/11/29

With the A380 Selling Badly, Airbus Slashes 1,000 Jobs Across Europe

As Airbus gets ready to slash 1,000 jobs among its European workforce, Le Monde's Guy Dutheil informs its readers that, because airlines are dissatisfied with the A380, built to compete with Boeing's 747 jumbo jet, its flagship is selling badly.
Clap de fin programmée ou atterrissage en douceur pour l’A380 ? Le plus gros avion commercial du monde, chouchou des passagers, connaît des heures difficiles.

A la surprise générale, en juillet, en plein Salon aéronautique de Farnborough (Royaume-Uni), au moment où les avionneurs mesurent leur puissance à la longueur de leurs carnets de commandes, Fabrice Brégier, le PDG d’Airbus, annonçait un coup de frein dans la production des A380. L’entreprise veut la réduire de moitié. Dès 2018, il ne sortira plus des chaînes de montage qu’un seul exemplaire du superjumbo contre deux aujourd’hui. La raison en est simple : le navire amiral d’Airbus se vend peu ou mal.

A sa création, les cieux semblaient pourtant cléments pour le futur quadrimoteur. C’est le 18 décembre 2000 qu’Airbus frappe les trois coups de l’A380. Singapore Airlines devient alors la compagnie de lancement du nouvel avion. Selon ses vœux, le projet « 3XX », nom de code de l’appareil, se transforme officiellement en A380. Singapore Airlines a choisi le 8, un chiffre porte-bonheur en Asie. La mise en chantier du futur gros-porteur fait grand bruit.
In a twin article, Guy Dutheil writes:
C’est que, depuis des années déjà, [les compagnies aériennes] ne sont pas pleinement satisfaites par cet avion, qui, s’il est l’un des préférés des passagers, se révèle coûteux (son prix catalogue est de 428 millions de dollars).

2016/11/24

Kilomètres Deboutish et le Jour de Merci Donnant

An American tries to explain Thanksgiving to the French.

For four or five decades, the Art Buchwald column from the early 1950s below was printed every year in the (Paris-Based) International Herald Tribune, on the last Thursday of November.
One of our most important holidays is Thanksgiving Day, known in France as le Jour de Merci Donnant.
Le Jour de Merci Donnant was first started by a group of Pilgrims (Pélérins) who fled from l’Angleterre before the McCarran Act to found a colony in the New World ( le Nouveau Monde) where they could shoot Indians (les Peaux-Rouges) and eat turkey (dinde) to their hearts’ content.
They landed at a place called Plymouth (now a famous voiture Américaine ) in a wooden sailing ship called the Mayflower (or Fleur de Mai) in 1620. But while the Pélérins were killing the dindes, the Peaux-Rouges were killing the Pélérins, and there were several hard winters ahead for both of them. The only way the Peaux-Rouges helped the Pélérins was when they taught them to grow corn (maïs). The reason they did this was because they liked corn with their Pélérins.
In 1623, after another harsh year, the Pélérins’ crops were so good that they decided to have a celebration and give thanks because more maïs was raised by the Pélérins than Pélérins were killed by Peaux-Rouges.

Every year on the Jour de Merci Donnant, parents tell their children an amusing story about the first celebration.
It concerns a brave capitaine named Miles Standish (known in France as Kilometres Deboutish) and a young, shy lieutenant named Jean Alden. Both of them were in love with a flower of Plymouth called Priscilla Mullens (no translation). The vieux capitaine said to the jeune lieutenant :
“Go to the damsel Priscilla ( allez très vite chez Priscilla), the loveliest maiden of Plymouth (la plus jolie demoiselle de Plymouth). Say that a blunt old captain, a man not of words but of action (un vieux Fanfan la Tulipe), offers his hand and his heart, the hand and heart of a soldier. Not in these words, you know, but this, in short, is my meaning.
“I am a maker of war (je suis un fabricant de la guerre) and not a maker of phrases. You, bred as a scholar (vous, qui êtes pain comme un étudiant), can say it in elegant language, such as you read in your books of the pleadings and wooings of lovers, such as you think best adapted to win the heart of the maiden.”
Although Jean was fit to be tied ( convenable à être emballe), friendship prevailed over love and he went to his duty. But instead of using elegant language, he blurted out his mission. Priscilla was muted with amazement and sorrow (rendue muette par l’étonnement et la tristesse).
At length she exclaimed, interrupting the ominous silence: “If the great captain of Plymouth is so very eager to wed me, why does he not come himself and take the trouble to woo me?” (Ou est-il, le vieux Kilometres? Pourquoi ne vient-il pas aupres de moi pour tenter sa chance?)
Jean said that Kilometres Deboutish was very busy and didn’t have time for those things. He staggered on, telling what a wonderful husband Kilometres would make. Finally Priscilla arched her eyebrows and said in a tremulous voice, “Why don’t you speak for yourself, Jean?” (Chacun a son gout.)
And so, on the fourth Thursday in November, American families sit down at a large table brimming with tasty dishes and, for the only time during the year, eat better than the French do.
No one can deny that le Jour de Merci Donnant is a grande fête and no matter how well-fed American families are, they never forget to give thanks to Kilometres Deboutish, who made this great day possible.

2016/11/19

En démocratie, il n'est jamais bon de se moquer trop longtemps du peuple

Dans Le Figaro Ivan Rioufol écrit qu'
En démocratie, il n'est jamais bon de se moquer trop longtemps du peuple, en l'accusant d'incarner le populisme, ou en accablant ceux qui parlent en son nom. Ce mépris [Hillary] Clinton l'a payé cher. Une semblable réaction est à attendre en France.

2016/11/11

Le Débat de France 24 : déclarations fracassantes de Donald Trump en matière de politique étrangère

France 24's Le Débat Trump à la Maison Blanche : quel visage pour la diplomatie américaine ? (partie 1 et partie 2)

Au lendemain de son élection, Donald Trump se prépare à gouverner. Il s'est entretenu jeudi avec Barack Obama à la Maison Blanche, avant que ce dernier lui cède sa place en janvier prochain. Durant la campagne, le candidat républicain a multiplié les déclarations fracassantes en matière de politique étrangère, notamment à l’égard du Mexique. Quelle politique peut-on attendre à l’international de la part de la future administration Trump?

Émission préparée par Élise Duffau, Anthony Saint-Léger et Louma Sanbar.
Par Raphaël KAHANE
Nos invités

Annick CIZEL

Enseignante-chercheur à l’Université Paris Sorbonne Nouvelle.

Julien ZARIFIAN

Maître de conférences en civilisation américaine à l'Université de Cergy Pontoise et chercheur au laboratoire AGORA.

Erik SVANE

Journaliste et auteur. Membre des Republicans overseas.

Dominique SIMONNET

Essayiste

BFMTV : L'Amérique vote pour choisir son 45ème président

Sur BFMTV: L'Amérique vote pour choisir son 45ème président (2/2)
C'est le jour J aux Etats-Unis. Les Américains se rendent aux urnes pour élire leur 45ème président. 42 millions ont déjà voté grâce au vote anticipé. Les sondages sont serrés, mais donnent l'avantage à Hillary Clinton. La candidate démocrate est créditée de 45,4% contre 42,2% pour son rival républicain Donald Trump. - Pour en parler: Owen Franken, membre de Democrats Abroad France (frère du sénateur du Minnesota Al Franken). Et Erik Svane, membre de Republicans Overseas France. - BFM Story, du mardi 8 novembre 2016, présenté par Olivier Truchot, sur BFMTV.

2016/11/05

Sur la radio d'Évelyne Joslain : Le Brexit et Les élections américaines

Dans le Libre Journal du nouveau monde de Radio Courtoisie, Évelyne Joslain assisté de Susan et de Nathalie, recevait Erik Svane, journaliste, écrivain et Jeremy Stubbs, président de l'association des conservateurs britanniques à Paris.

Libre Journal du nouveau monde du 26 octobre 2016 : 

Le Brexit ; Les élections américaines

Évelyne Joslain, assisté de Susan et de Nathalie, recevait Erik Svane, journaliste, écrivain et Jeremy Stubbs, président de l'association des conservateurs britanniques à Paris.

Thèmes : « Le Brexit ; Les élections américaines ».



2016/11/03

L'émission radio de Rachel Marsden consacrée aux élections 2016 : Quelles bombes électorales Wikileaks dévoile-t-il?

Dans un débat sur la radio Sputnik News (ex-RIA Novosti), Rachel Marsden et Erik Svane discutent les élections 2016 entre Donald Trump et Hillary Clinton, surtout dans le cadre du scandale des emails de la candidate démocrate: Quelles bombes électorales Wikileaks dévoile-t-il?

Entre parenthèses, on peut lire une version anglaise de la présentation de cet épisode de Désordre Mondial sous le titre Global elites confident that a Clinton victory is inevitable.

Quelles bombes électorales Wikileaks dévoile-t-il?

DESCRIPTION: Les fuites publiées quotidiennement lors de ces derniers jours de la campagne électorale américaine notamment par Wikileaks, dévoilent des pratiques népotiques au sein d’une élite qui se serre les coudes – un club exclusif qui érode la méritocratie sur laquelle le rêve américain est censé être basé.

INVITÉ: Erik Svane est écrivain, journaliste et scénariste américain. Il est l’auteur de l’ouvrage “La bannière étalée” sur l’anti-américanisme aux éditions Underbahn.

2016/11/01

Recommended: Michael Savage's "Scorched Earth" (Restoring the Country after Obama)


The lunatics aren't just running the asylum, they're running our nation, ruining our nation 
complains Michael Savage in his latest opus, which praises the GOP candidacy of one Donald Trump. In Scorched Earth (Restoring the Country after Obama), the radio host who for many years has "preached that ultratolerance is killing us" writes that
Our schools, libraries, movies, television, music, and social media are all used to advance a politically correct, antiwhite, anti-American agenda.  Meanwhile, Islamists use all of these tools to advance teachings of their own physical and moral superiority.  When traditionalist Americans flex muscle, our cultural institutions make sure we are derided as imperialist, ethnocentric bigots.  When Islamists spew rhetoric that is actually imperialist, ethnocentric bigotry, our cultural institutions tell us to be hypertolerant in the name of diversity and multiculturalism.

 … This is the dissolution of democracy itself under the guise of diversity.  Diversity is destroying democracy.
Of course, this being Michael Savage, the choice of words can sometimes seem, uhh… extreme.

Barack Obama is called Maobama, Obamao, and Chairman O, as well as the "sociopath in the White House."  Senator Warren is called "Sister Elizabeth" and "the wicked witch of the Left." Bernie Sanders is called "that old Kremlinite" while John Kerry is referred to as "the secretary of misstatement."  Helen Thomas and Bella Abzug earn the nicknames of, respectively, Helen the Hideous and Bellicose Bella.  And George Soros is depicted as "the criminal anarchist" while Facebook's founder, Mark Zuckerberg, is called "Mr. Undershirt."  As for Bill Clinton's wife, she is called "Grandma Hillary the Benign, the Caring, the Just."

But Michael Savage is nothing if not non-partisan in his descriptions. He dismisses Ted Cruz — extremely unfairly, I might add, in one of my few out-and-out full-throttled objections to a passage in the Michael Savage book — while George W Bush is called "another lawless and soulless bumbler."

But when Michael Savage feels that "We have an openly mad president who is doing everything he can to decimate everything this country stood for, stands for, and would stand for," you can understand why he doesn't feel up to being nuanced in his language:
Here is a short list of his crimes and misdemeanors:  providing arms to people who would kill Americans, whether they are Arabs in Gaza or the Mexican drug cartels; using the Internal Revenue Service as a political weapon against legitimate nonprofit organizations that dared to oppose him; changing laws by executive action, rather than the way laws are supposed to be made or amended:  through congressional action—Congress, not the president, is the lawmaking body in this country.  We aren't a banana republic—yet.  Look at the way he implemented the so-called DREAM immigration law:  when Congress didn't go far enough to carry out his agenda, he just executive-ordered it into existence.

 … Take the Iran nuclear deal, which gave more than $100 billion to a nation chanting for our destruction every day.  Not just chanting but working on it in heavily fortified nuclear bunkers and in hidden sheds where IEDs are built to kill our soldiers.  How insane have we become?  Iranians in Tehran yell, "Death to America!"  We respond by giving them the tools to carry out their wishes.
What's more, Michael Savage does not shy from zingers or bringing controversial ideas to the table. He mentions "the Republocrats" and, recalling the 1960s slogan"Better Red than Dead" (while deploring the fact that "American boys are [being] emasculated" and turned into "sensitive crybabies and metrosexuals"), he writes that in today's world,
the weak-kneed nation … has embraced a philosophy of "Better Ahmed than dead."
Michael Savage calls for
a specialized selective service call-up of every computer-savvy young man and woman … we absolutely need mandatory cyberwarfare service, because we are losing that war.
On page 286, incidentally, there is a mistake — a note refers to page 273 when it should refer to pages 261-262.

Speaking of 1960s agitators like Abzug, Ginsberg, Kunstler, and Timothy Leary, we get to learn some personal details about Michael Savage 's life, such as the fact that he knew the latter personally.
 … that clown … hired me to guard his LSD from being stolen.  Ginsberg briefly appealed to me.  I was a young leftist on the verge of my own insanity.  I was naive and stupid.  I grew up.  They never did.

 … the original teacher of leftist activism was an Italian communist named Antonio Gramsci. … Gramsci's teachings gave us Abzug, Leary, Ginsberg, and Kunstler.  They taught our children their anti-Americanism, antiheterosexual, antimale, antiwar, radical environmental agenda.  The cultural institutions spread the lies.  The newest cultural institution, social media, spreads these anti-American messages to every corner of the globe.

The result is leftist agitators [like] Barack Obama and Hillary Clinton reaching the highest positions of power.
So Michael Savage used to be, like so many of us, a leftist?! Among other surprising personal life disclosures we learn in Scorched Earth, there is this jewel that will leave your head shaking because of what our management of the education field is doing to, and making of, our children:
I was a schoolteacher.  I was a social worker.  Those are jobs typically held by far-left individuals.  So why am I not a socialist?  Why did I become who I am, and when did it happen?  I became disenchanted because I became ambitious and wanted to make something of myself.  And once I expressed that desire, every impediment you could imagine was thrown into my way.

I was blocked from realizing my goal of becoming a college professor because of my race and sex.  I was not a minority and I was not a woman and I was not a first-generation immigrant.  Otherwise I would have become a very happy college teacher.  Like the rest of the leeches called college teachers, 90 percent or more of whom do absolutely nothing but collect a fat check and moan and groan about how bad American capitalism is, I would have been a willing pawn in what has essentially become a gigantic brainwashing academy that destroys our youths with hatred and lies.

 … They intentionally skipped over better-qualified individuals and instead gave academia the underqualified generation of college professors that brought you to the debased university system we have today.

That's why, in our schools today, we don't have the blind leading the blind.  We have subversives making a new generation of subversives.  Men and women and transgenders whose eyes and ears and mouths are filled with hate for people who respect borders, language, and culture.

 … They're not universities with ideals anymore—not at all.  These deviants have turned universities into indoctrination centers, places where deviancy is encouraged, all sorts of insanity are supported, and issues of liberty and Americanism are denigrated.  Where anti-American revolutionaries are being taught to hate God, country, police, and normal sexual behavior.
Let us end this review with what Michael Savage calls the Ten Commandments of liberalism:
And now we have a brainwashed generation of children raised on … outright brainwashing in government schools where they fully believe things that are false as though they are truths.  They have no religion but liberalism.  They have been taught to live by the Ten Commandments of liberalism:

• Man is evil and poisoning the earth.

• The earth is a living organism and needs to be protected.

• All white people are racist.

• All people of color are good.

• All refugees should be allowed in and given whatever they request.

• If people make too much money, it should be taken from them.

• Government handouts have no price tag.

• Nature should be protected at all costs, unless you don't like your gender.

• Burning the American flag is protected speech.

• All players on the international stage have equal credibility.

And so our brainwashed, drugged youth cast their brainwashed, drugged youth votes.
Related: How, According to Michael Savage, the Communist System Works

2016/10/27

At the Ecole Supérieure de Commerce de Paris (ESCP Europe), U.S. Citizens in Paris Debate the 2016 Elections


To no one's surprise, a Le Monde report by Anna Karolina Stock linked by Yahoo (merci à Anntoinette who took the five photos below and who points out that one "inaccuracy in the article … is that [Republicans Overseas is] not an official branch of rnc") comes out heavy for the Democratic candidate and for her leftist talking points, leaving completely out one of the Republican speakers in the process (although he is featured prominently in the article's only photo — yep, you're right: t'is none other than Le Monde Watch's webmaster). There were two separate debates, FYI, a first one between Jonathon Holler and Erik Svane, and a second one between Salli Swartz and Paul Reen.
« Le réchauffement climatique est-il un grand canular ? » C’était bien l’idée que Donald Trump, le candidat républicain à la présidentielle américaine du 8 novembre, avait émise sur Twitter en novembre 2012, même s’il l’a nié lors du premier débat qui l’a opposé à sa rivale démocrate, Hillary Clinton, le 26 septembre.

Le sujet a également été abordé lors d’un débat, mercredi 26 octobre, à l’Ecole supérieure de commerce de Paris (ESCP Europe) entre des représentants en France des deux partis américains. Aux Etats-Unis, le changement climatique n’est pas le souci « number one » de certains Américains, a ainsi répondu Paul Reen, vice-président de Republicans Overseas France, représentation officielle du Comité national républicain en France [une erreur du quotidien Le Monde].
M. Reen a critiqué la volonté de l’actuel président américain, Barack Obama, de faire baisser la part du charbon dans la production énergétique. Selon lui, « l’extraction de gaz naturel par fracturation hydraulique pourrait être la solution », ignorant les dangers potentiels de cette technique, comme les tremblements de terre ou la pollution de l’eau souterraine.

« Hillary Clinton, au moins, est humaine »

La minimisation du réchauffement climatique par M. Reen n’a pas été la seule raison des hochements de tête de Salli Swartz, conseillère juridique de l’association Democrats Abroad en France et représentante du Parti démocrate lors du débat.
« Hillary Clinton, au moins, est humaine, elle avoue ses faiblesses, prend la méfiance des citoyens américains au sérieux et essaie de renforcer sa crédibilité », souligne Mme Swartz, tandis que Donald Trump est un homme qui, selon elle, « vit dans un univers parallèle et ne se rend pas compte des stupidités sortant de sa bouche ».

Tout comme Hillary Clinton et Donald Trump lors de leurs confrontations, Salli Swartz et Paul Reen ne se sont rien épargné. Ils ont surtout insisté sur les points faibles des candidats :

De son côté, Paul Reen a traité Mme Clinton de menteuse, qui ne peut pas être considérée comme une candidate sérieuse à cause des conflits d’intérêts surgissant de sa position d’ancienne secrétaire d’Etat et de membre de la Fondation Clinton, favorisant les soupçons de corruption contre la démocrate : « La Fondation Clinton est une association très louche, dit Paul Reen, et une personne empêtrée dans des affaires douteuses ne devrait pas être la prochaine présidente des Etats-Unis. »

Outre le réchauffement climatique et les faiblesses des deux candidats à la présidentielle, les autres thèmes abordés lors du débat à Paris ont été la réduction de la dette américaine, les impôts, les frais d’université et le problème des armes à feu.

Les participants au débat, tout comme leurs candidats respectifs, ont montré des angles d’approche très différents dans la lutte pour réduire la dette publique. Alors que M. Trump annonce « la plus grande révolution fiscale » depuis la présidence de Ronald Reagan, dans les années 1980, et promet une réduction du taux d’impôt sur les sociétés de 35 % à 15 % et des taux d’impôt sur les revenus à 12 %, 25 % et 33 % selon les tranches, Hillary Clinton veut faire payer davantage les grandes entreprises et les très riches, afin de soulager la classe moyenne. Ceux qui gagnent plus de 5 millions de dollars (4,45 millions d’euros) par an seraient imposés à hauteur de 44 %, tandis que les républicains veulent abaisser le taux maximal actuel de 39,6 % à 33 %.

« Avec son plan fiscal, Donald Trump ferait doubler la dette en dix ans, pointe Mme Swartz. Même s’il promet qu’une baisse d’impôt générale et des allégements fiscaux redresseront l’économie, il n’y arrivera jamais, car il n’aura que quatre ans pour le faire, et une réélection à la fin de son mandat ne me semble pas très réaliste. »

« Donald Trump dit ce qu’il pense »

Paul Reen n’a pas su répondre à la question de savoir si le candidat républicain compte réformer l’enseignement ou mettre en place des aides financières pour réduire l’endettement des jeunes Américains.« Le fait que les frais d’université aient augmenté de 150 % depuis 2000 et qu’une grande partie des familles américaines s’endette pour que leurs enfants puissent accéder à l’enseignement supérieur n’intéresse même pas Donald Trump », l’a fustigé Salli Swartz.
 Sur les armes à feu, Jonathon Holler, coprésident du Youth Caucus des Democrats Abroad en France, un autre participant au débat, a critiqué le fait que, « même si les Etats-Unis sont le pays avec le taux d’homicides par armes à feu le plus élevé au monde, les républicains refusent de réformer la loi pour limiter le port d’arme et se réfèrent toujours au deuxième amendement », qui garantit ce droit aux Américains.

Donald Trump songe même à l’étendre en créant un permis de port d’arme valable dans tous les Etats.« Hillary Clinton, elle, veut établir des restrictions raisonnables et des ventes bien contrôlées », souligne l’avocate démocrate Salli Swartz.


Finalement, l’unique point commun entre Salli Swartz et Paul Reen a porté sur le fait que seul un comportement transparent permettra aux candidats à la présidence de récupérer un peu de crédibilité. « Peu importe qu’il s’agisse de la déclaration de revenus, des transactions financières, des e-mails confidentiels… la chose primordiale est la transparence, soutient Paul Reen. Ici, Donald Trump prend de l’avance sur son opposante : au moins, il dit ce qu’il pense, même si c’est vulgaire, mal placé et grossier. »

2016/10/17

À Marseille, « Nous sommes face à un Everest de folie meurtrière »


« Nous sommes face à un Everest de folie meurtrière », a résumé le procureur de la République, Brice Robin, lundi 4 avril, au lendemain de deux règlements de comptes qui ont coûté la vie à quatre hommes à Marseille en quarante-huit heures.
Ainsi commence l'article de Luc Leroux dans Le Monde, alors que Français et autres Européens, ainsi que démocrates US, s'accordent sur le fait que l'Amérique des armes et de la violence devrait prendre l'Europe paisible et lucide en exemple. 
Marseille connaît un regain de violence, avec onze tués depuis le début de l’année lors de règlements de comptes, sur fond de guerre des clans pour contrôler le trafic de drogue dans les quartiers nord. Samedi 2 avril, vers 22 heures, trois hommes ont tiré à l’arme automatique à l’extérieur puis à l’intérieur de l’épicerie située au centre de la cité Bassens (15e arrondissement), l’une des plus déshéritées de la ville et longtemps l’un des plus juteux points de vente de drogue marseillais – au détail mais aussi en gros et demi-gros pour alimenter les autres cités.

2016/09/23

« Avec ce genre d'annonces [sur la hausse des PVs], le gouvernement porte atteinte à l'autorité de la police »


Une grande majorité parlementaire est furieuse concernant les plans du gouvernement pour la police, ceux de recueillir plus de PVs, de sorte que les écarts sur le budget du ministère de la justice peuvent être bouchés. Les députés veulent mettre un terme au système que cette pratique engendre. Des bruits de protestation de la part de la police ont également été entendus.
Malheureusement, ce n'est pas en France que cela se passe, mais aux Pays-Bas. Ces informations néerlandaises nous viennent de Jorn Jonker et Gijsbert Termaat dans De Telegraaf en Hollande (dank U vel à Olivier Messmer):
Les policiers n'ont pas l'intention 
de servir d'agents du fisc intérimaires
Stop aux conflits d'intérêt
L'autorité de la police minée
Les politiciens disent qu'il y a maintenant un «effet pervers» pour le ministère à distribuer autant de PVs. Elle ne concerne plus la sécurité sur la route, mais l'argent.

Cela doit changer, dit la majorité parlementaire. Le ministère devrait obtenir un montant fixe du Trésor pour l'application de la circulation, quel que soit le nombre d'amendes. Les politiciens réagissent aux nouvelles que le ministère veut recueillir plus de PVs. Dans le budget du département on peut lire qu'il veut recueillir vingt millions d'euros de plus par an.

Jan Struijs, président de la Fédération de la Police Néerlandaise (NPB), dit que les agents n'ont pas l'intention de travailler comme agents du fisc. Il prédit que la population va réagir avec colère envers les flics. 

« Avec ce genre d'annonces, le gouvernement porte atteinte à l'autorité de la police. »

2016/09/10

Road & Track explique pourquoi les voitures sont plus sûres que jamais

Voici ce qui explique pourquoi les voitures sont plus sûres que jamais est le titre du reportage de Ezra Dyer dans le mensuel américain Road & Track.

Ces technologies nouvelles (structures de châssis, ordinateurs, etc…) fournissent aussi la raison — la véritable raison — pour laquelle le nombre de décès sur la route, dans tous les pays, baisse sans cesse.

 C'est (beaucoup) moins dû aux radars et aux limites de vitesse qu'aux efforts des constructeurs de voitures.

En d'autres mots, si l'on veut, ce n'est pas le service public qu'il faut remercier — ce ne sont pas tous ses politiciens courageux et tous ses braves fonctionnaires et tous ces autres preux chevaliers blancs à la Che Guevara venus nous secourir et nous sauver qu'il faut remercier — mais bien les affreux capitalistes méchants véreux qui, dans un esprit de compétition "sauvage", améliorent sans cesse, chacun de leur côté, leurs produits…
Considering all of the rapid developments we've seen with electronic safety systems in recent years, it's perhaps counterintuitive that some of the biggest safety improvements in the past decade have come from good old-fashioned steel.

 … David Leone, executive chief engineer for Cadillac, says that the use of high-strength steel isn't about turning passenger cars into invincible tanks but controlling crash energy and minimizing weight.

 … These advances in steel—along with strategic use of other materials such as aluminum, magnesium, and carbon fiber—allow engineers to design structures that can dissipate and redirect crash forces. For example, the new Cadillac CTS uses lightweight aluminum "crush cans" up front to soak up a lot of energy before an impact reaches the passengers. Even the CTS's seat-belt spools unwind slightly during a crash to help minimize forces on your body.

Jacques Julliard : Pour l'extrême gauche, tout est bon pour suggérer que ces crimes ne sont pas des crimes, mais des conséquences


Aujourd'hui, le parti collabo naissant est d'extrême gauche
tempête Jacques Julliard (merci à Lucien Oulahbib), dont les paroles reflètent ce que vit le peuple américain depuis 8 ans (mais aux States, il s'agit du parti au pouvoir ainsi que d'un leader adulé à travers le monde).
C'est celui du «pas d'amalgame» à tous crins ; du «vivre ensemble» à tout prix ; c'est le parti de la psychiatrisation («une poignée de déséquilibrés»), de la contextualisation («des victimes du racisme ambiant»), de la diversion («les fruits du colonialisme») et de la banalisation («le burkini est un vêtement comme un autre»)...
Chaque fois que la France est menacée dans son existence et dans ses raisons d'être, il se forme dans ses marges un parti collabo. Bourguignons de la guerre de Cent Ans, frondeurs du début du règne de Louis XIV, émigrés de Coblence sous la Révolution, vichystes et pronazis de la Seconde Guerre mondiale. D'ordinaire, ce parti est d'extrême droite et se confond avec la réaction. Aujourd'hui, il est d'extrême gauche.

C'est le parti du «pas d'amalgame» à tous crins ; du «vivre ensemble» à tout prix ; de «la faute aux cathos» quand les islamistes égorgent ; c'est le parti de la minimisation («quelques actes isolés sans signification»), de la psychiatrisation («une poignée de déséquilibrés»), de la contextualisation («des victimes du racisme ambiant»), de la diversion («les fruits du colonialisme»), de la banalisation («le burkini est un vêtement comme un autre»). Tout est bon pour suggérer que ces crimes ne sont pas des crimes, mais des conséquences.

C'est surtout le parti de la France coupable. Cette façon de faire son procès quand l'ennemi la calomnie, cette manière de lui tirer dans le dos quand elle est attaquée de face ; ce chauvinisme inversé qui l'accable quand elle est affaiblie ne porte qu'un nom, quels qu'en soient les auteurs : lâcheté ! lâcheté !

Quand la France connut en 1940 les jours les plus noirs de son histoire, le parti de la soumission, avec à sa tête le maréchal Pétain, ne trouva qu'une explication : la France est dans le malheur parce que la France est coupable ! Coupable du Front populaire, coupable de son esprit de jouissance, coupable de son esprit d'insubordination.
 
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2016/09/06

La sécurité routière aux États-Unis est surtout une affaire de revenus, n'ayant quasiment plus rien à voir avec la sécurité

C'est une question époustouflante que pose AutoBlog, un magazine d'autos américain :
"Se pourrait-il que la sécurité routière ait moins à voir avec la sécurité qu'avec la récolte des dollars?"
Quelle honte de poser une telle question ! Quel cynisme ! Quelle scandale ! Heureusement que ce type de questions n'a pas cours en Europe…
… we seriously question the safety value of pulling vehicles out of a smooth-flowing freeway to issue massive numbers of tickets. As anyone who understands traffic safety well knows, a smooth flow of vehicles all going about the same speed does not cause accidents.

 … From a lifetime of study and observation, I long ago concluded that traffic enforcement in the U.S. has become mostly about revenue, very little about safety anymore. From aggressive enforcement of unreasonably low speed limits to speed and red-light cameras and unreasonably high fines, what evidence is there otherwise?

… Nous mettons sérieusement en doute le bien-fondé d'enlever des véhicules d'une autoroute fluide afin de pouvoir émettre un nombre massif de PVs. Comme toute personne qui comprend bien la sécurité routière le sait, une bonne circulation continue des véhicules allant tous à la même vitesse ne cause pas d'accidents.
… Toute une vie d'étude et d'observations m'ont permis il y a bien longtemps de conclure que l'application de la sécurité routière aux États-Unis est surtout une affaire de revenus, n'ayant quasiment plus rien à voir avec la sécurité. Des radars et de l'application agressive des limites de vitesse anormalement bas aux caméras aux feux rouges et aux amendes déraisonnablement élevées, quelle autre conclusion y a-t'il à tirer ?