2012/11/03

Un radar sur deux sert désormais de tirelire à l’Etat, selon l'association 40 Millions d’automobilistes


Une association provoitures alerte sur les radars-pièges qui ne servent qu’à récolter des amendes
écrit Frédéric Mouchon dans Le Parisien-Aujourd'hui en France.
… la multiplication des radars s’est accompagnée d’une explosion des amendes. L’association 40 Millions d’automobilistes a dénombré pas moins de quatorze millions de flashs pour les huit premiers mois de l’année (un chiffre en hausse de 14% par rapport à 2011). Essentiellement pour de petits excès de vitesse.

Estimant qu’un appareil sur deux sert désormais de radar tirelire à l’Etat, l’association appelle les automobilistes à signaler sur ceux qu’ils considèrent comme « piégeux ». Ce lobby remet par ailleurs en cause « la pertinence de certaines limitations et le positionnement de certains radars ».
Par ailleurs, noux explique Philippe Gril dans son édito de RMC,
l’association a lancé sur Internet un cahier de doléances pour les automobilistes, appelé « Raconte-moi ton radar », les invitant à dénoncer ceux placés sur des zones « piégeuses » (en descente par exemple), ou sur des routes aux limitations jugées excessives. « Si vous-même ou l’un de vos proches avez été flashé par un radar « tirelire » ou si vous en connaissez un ou plusieurs, racontez-nous votre radar, en déposant votre témoignage », écrit l’association sur son site.

2012/11/02

"On n'est à l'abri de rien ; tout le monde un jour peut y passer" : la zone la plus criminogène d'Europe


"C'est de la folie. Maintenant on n'est à l'abri de rien. Tout le monde un jour peut y passer." Jusqu'où ça va aller ? "On a longtemps pensé que c'était circonscrit au milieu, aux voyous, mais là on tue un avocat. La violence empoisonne le corps social de l'île", diagnostique, la mine grave, Alain Pacoud, président de la Ligue des droits de l'homme en Corse-du-Sud.
Voilà ce qu'écrit Yves Bordenave depuis Ajaccio, capitale de l'île «marquée par "une prévalence du crime, et la porosité entre le grand banditisme et des actes de terrorisme"».
Pendant que les intellectuels français font la leçon aux Américains sur la prévalence dans leur société de la violence, du port d'armes, et des meurtres, Jacques Follorou nous apprend que 
La mort d'Antoine Sollacaro, l'ancien bâtonnier d'Ajaccio, tué mardi 16 octobre, s'inscrit, en effet, dans un contexte de violence où voilà longtemps que "le crime de trop" a été commis. La Corse est la zone la plus criminogène d'Europe. Depuis 2008, la préfecture de la région recense 99 homicides pour une collectivité d'à peine 300 000 personnes.

2012/10/30

Les politiciens se félicitent que leur politique ait entraîné l'abandon, par 40% des Parisiens, de la voiture et puis sont scandalisés par la suppression, par Peugeot, de 8000 postes

Paris part en guerre contre la pollution automobile, nous apprend Sophie Landrin dans Le Monde.
Paris va intensifier sa politique de restriction de la circulation automobile, principal facteur de pollution de l'air dans la capitale.

… La municipalité agira "au cas par cas" pour délimiter des axes où la réduction de la vitesse sera "crédible" pour les automobilistes et techniquement réalisable. Les résistances sont fortes de la part des banlieusards qui stigmatisent le "boboland" de Bertrand Delanoë, un Paris sans voitures, pour célibataires ou ménages fortunés. L'Automobile Club rejette "l'idée d'une généralisation des zones 30" et demande que la question soit soumise pour avis aux électeurs.

… en dix ans, la circulation automobile a baissé de 25 %. Le comportement des Parisiens s'est transformé : 40 % ont abandonné la voiture pour se déplacer en transports publics, à pied ou à vélo. Seulement 7 % d'entre eux utilisent encore leur véhicule quotidiennement. L'usage du vélo a fait un bond spectaculaire. 
Et après cela, les politiciens s'étonnent de ce que des entités comme Peugeot doivent supprimer 8000 postes!!

Et (!)… en plus — ils mettent le blâme pour cette suppression sur — non, pas sur eux-mêmes (que nenni) mais sur — ces affreux êtres que sont les… capitalistes ô combien véreux !

Comme l'écrivait Bruno Bertez lorsque l'affaire PSA a éclaté l'été dernier : 
La première chose que nous assénons est que l’affaire PSA est un grand succès. Un succès pour tous ceux, socialistes, écolos, qui sont contre l’automobile. Ceux là veulent la régression de l’industrie auto. Eh bien, ils l’ont !
Par les taxes sur les carburants, par les restrictions à l’usage de l’automobile, par l’obsession sécuritaire, eh bien… ils ont réussi à faire chuter le nombre de kilomètres parcourus, C’est ce qu’ils voulaient, ils l’ont !
Par les campagnes, les agressions culturelles, la concurrence d’autres modes de déplacement, ils ont cassé l’attrait de la voiture.
Bien entendu, Gribouilles professionnels, cela ne les a pas empêché de doper périodiquement les ventes de voitures par des subventions, subterfuges, primes à la casse ou autre, ralentissant ainsi la nécessaire adaptation de l’outil de production.
Nous sommes en présence d’un cas d’école d’inconséquence des politiciens : ils veulent pour des raisons idéologiques casser l’usage de la voiture, mais ils jouent les pucelles effarouchées lorsque ladite industrie doit prendre les mesures qui découlent de sa régression.
Nous assistons exactement au même phénomène du coté des bistrots et restaurants de campagne. Les gendarmes sont en embuscade à la sortie des cafés et restaurants, verbalisent, font sauter les permis et les points. Ils agissent sur instruction des préfets mais les mêmes préfets s’étonnent de la fermeture des établissements, de la désertification des campagnes, de la recrudescence de la violence provoquée par l’abus d’alcool dans les rues et à domicile.
On organise la mort de tout un secteur, mais on ne comprend pas qu’il meure !
Ah, les braves gens, heureux qu’ils sont car leur pouvoir gagne à la destruction et en plus il se renforce à la mort .
L’affaire PSA c’est pain béni pour les socialistes, constructivistes, dirigistes. Ils se paient à l’aller, en organisant la déconfiture, et au retour, en prétendant administrer les remèdes.
Ils ne sont pas, mais alors pas du tout gênés par leur grands succès constructivistes antérieurs : le Plan sidérurgie qui a tué l’acier français, le Plan calcul qui a tué notre informatique, le Plan textile qui a ruiné toute la filière. Ils ne sont pas échaudés par les catastrophes du Crédit lyonnais qui a voulu jouer à la Banque industrielle, par l’IDI qui s’est transformé en une gigantesque prébende, par le CEPME qui abandonnait ses créances au lendemain d’un prêt politique, etc.