Depuis le début du procès de son épouse, mardi 9 juin, Jean-Louis Courjault, partie civile "au soutien de (sa) femme", est en mission. Véronique comparaît pour un triple infanticide commis à leur domicile, en Charente-Maritime en 1999, puis par deux fois en 2002 et 2003 en Corée-du-Sud où le couple était expatrié. Jean-Louis répète à l'envi qu'il "comprend" et "qu'il faut comprendre" des actes auxquels sa femme, 41 ans, avoue n'avoir toujours pas trouvé d'"explication satisfaisante", les qualifiant d'"effrayants" et de "si graves".
Il n'y pas encore beaucoup de
réactions sur le site du
Monde, néanmoins, on ne s'étonnera pas que
les lecteurs du Monde se trouvent touchés par cette manifestation de tolérance et d'humanisme.
Il "comprend", et "il faut comprendre", les actes de sa femme, répète
Jean-Louis Courjault; "Merci d'épargner les acteurs de ce drame de vos leçons de morale" enjoint
MC à un rare lecteur faisant preuve de sceptisme ; épargnez-nous (tous) "tout jugement péremptoire" ajoute
Raphaël C, en ajoutant que le déni de grossesse reste un… "phénomène mystérieux".
C'est fou ce que la société de la (soi-disante) tolérance et du droit-de-l'hommisme a bien fait son "travail." On ne peut pas, on n'a pas le droit (!) de porter jugement sur une vulgaire meurtrière — oublions les victimes (complètement sans défense, puisque des nouveaux-nés), c'est
d'elle qu'il faut avoir pitié !