2017/03/27

Le candidat Fillon serait-il aussi haï que Trump, pareillement écouté et espionné illégalement par le président en exercice, et maltraité par les médias ?

Un point de vue pour le moins intéressant…

LE VISAGE HAINEUX DE LA GAUCHE 
par Evelyne JOSLAIN
(Article non-édité pour Les 4 Vérités du 29 mars 2017)

Il est clair que David Pujadas n'a pas inventé la poudre mais il ne semble pas méchant.

L'aréopage choisi pour questionner (ou plutôt soumettre à la question!) le candidat Fillon, le 23 mars sur France 2, laisse donc à penser que le décideur de ce tri n'est pas Pujadas mais un de ses maîtres dans les réseaux télévisuels, tous si évidemment en symbiose avec leurs homologues des deux côtés de l'Atlantique.

Alors que la religion d'amour et de paix vient de se manifester de nouveau et qu'on nous rappelle à cette occasion que ce qui s'est passé à Londres n'est que "partie intégrante de la vie de toute grande métropole" (dit Sadiq Khan, le si bien nommé maire de Londres) et que "le danger qui menace l'Europe est plus que jamais l'extrémisme violent de droite" (Julian King, UE), pour les gens de cette mentalité, Fillon ne vaut pas mieux que Trump, et il est moins bien vu que Marine le Pen. Songez qu'il veut non seulement un frein à l'immigration mais "encore plus de cadeaux fiscaux aux classes fortunées" (sic)! Il faut entendre et l'argument et le faux sens.

Quid de l'extrémisme violent de gauche? On le voit se manifester politiquement, médiatiquement et physiquement aux Etats-Unis contre Trump et il pointe son vilain museau contre le très modéré conservateur-libéral Fillon, sans que l'ardeur climato-européiste-anti-US affichée par celui-ci ne suffise à le sauver. C'est aussi la preuve que Fillon est celui qui dérange le plus, car le plus loin de la gauche...

Les Français, abrutis par 40 ans de socialisme soutenu, ont oublié le prix de la liberté et sont en pleine confusion quant aux droits fondamentaux que même les plus sanguinaires des révolutionnaires avaient établis. De 1789-94, il leur reste le goût du sang, l'envie et la haine, en tout cas pour une moitié d'entre eux, au moins dans leur inconscient, voire dans leur ADN désormais, et de plus en plus dans leur attitude

Le premier interrogateur était François Langlet, économiste marxiste, ne sachant donc poser que des questions ineptes. Par exemple: Un président Fillon permettrait-il au bétonneur Lafarge d'aller construire le mur de Trump? Et Fillon de répondre "qu'il était contre ce mur" bien sûr, correction politique oblige, mais réticent à ou incapable de répondre correctement que, dans une économie libre, une entreprise peut accepter sans l'aval du chef de l'Etat un chantier à l'étranger et que, pour commencer, Lafarge ne sera jamais sollicité, Trump n'employant que des entreprises et des matériaux américains.

Puis il y eu divers segments de la société appelés à interroger Fillon, une chômeuse longue durée, des syndicalistes, "une professeure" mélanchonniste, uniquement des gens de gauche, pas déplaisants en eux-mêmes mais contribuant à une hostilité palpable.

Le dernier à questionner n'était autre que le maire d'Hénin Beaumont, agressif et sans humour, pas le plus brillant représentant du FN ce Steve Briois, et lui aussi voix de la gauche anti- libérale-anti-capitaliste.

Mais ce qui aura marqué l'émission, débordé Pujadas et profondément choqué le public, ce sont les attaques en règle de deux gauchistes enragées: Christine Angot, mouvance Hollande, radio-active, la haine aux lèvres, venue non pour dialoguer mais pour accuser, aboyer et condamner, et Aurélie Filippetti, admiratrice de Hamon, presqu'aussi mal élevée, agressive et mauvaise, toutes deux accaparant la parole, haussant le ton, le regard assassin, acculant Fillon à la défense, afin de ne pas lui laisser une chance d'expliciter ses vues pour la France et de le déstabiliser. Bien qu'il se targue de représenter la droite "et le centre" et se classe prudemment dans le camp hostile à la vraie droite style Trump, le candidat Fillon est aussi haï que Trump, pareillement écouté et espionné illégalement par le président en exercice, et maltraité par les médias.

Alors, malgré tout ce qui nous afflige chez Fillon (son aveuglement sur l'UE, l'entourage dont il se contente encore), admirons qu'il soit tout de même parvenu sur ce plateau à placer quelques bribes de son programme, qu'il ait parfois répondu du tac au tac à ces deux vipères et surtout qu'il ait réussi à garder jusqu'au bout un calme imperturbable.

Quelqu'un de moins rodé à l'art martial qu'est la politique aurait sorti ces harpies de là par les cheveux.

Il faudra donc voter pour lui, au moins pour sauver les meubles et gagner un peu de temps__le temps que Ted Malloch impulse une secousse dans l'Union Européenne et dans le zèle européiste de Fillon .

 Et ne serait-ce que pour faire ravaler un peu son fiel et son "incivilité" à la gauche!