2008/09/27

Le service de contre-espionnage tchèque accuse les services secrets russes de financer les mouvements civiques et pacifistes du pays

Le Service de sécurité et de renseignement tchèque (BIS, contre-espionnage) accuse clairement … les services secrets russes de chercher activement à influencer l'opinion publique tchèque contre le futur déploiement du bouclier antimissile américain dans le pays
écrit Martin Plichta dans Le Monde, une accusation que nous semblons aussi avoir vu dans les réactions des "lecteurs" du quotidien de référence.
Tous les ans, le BIS met en garde contre les activités des agents russes présents dans le pays depuis plus de soixante ans. Le rapport 2008 est particulièrement clair et concret parce que "les activités d'espionnage russes en République tchèque atteignent actuellement une intensité particulièrement élevée". Selon le document disponible sur le site Internet du BIS, "l'objectif (des services russes) est, dans un contexte plus large, de créer, entre autres, l'impression qu'on assiste en Europe à une réhabilitation du nazisme et à une négation du rôle de l'URSS dans la défaite du nazisme, et ce sous le patronage de l'Union européenne et de l'OTAN". Le BIS fait aussi état d'un regain d'activités dans le domaine économique et met en garde contre la trop grande dépendance du pays envers les matières premières russes.

Déjà au printemps, le BIS avait laissé entendre dans le quotidien Lidové noviny, traditionnellement proche des services tchèques, que le mouvement civique "Non aux bases" (américaines) était financé par les services russes. Il avait en particulier pointé du doigt un entrepreneur tchèque qui avait sponsorisé le mouvement. Après enquête des médias indépendants, il s'est avéré que l'homme en question, a priori irréprochable et sans lien avec les milieux d'affaires russes ou les services de Moscou, avait le malheur de posséder une datcha... en Russie.

2008/09/21

En France, critiquer le racisme des autres, on sait faire, surtout s'il s'agit des Américains ; Mais balayer devant sa porte, c'est plus difficile

In an interview with Le Monde's Jean Birnbaum and Benoît Hopquin (who still can't spell the first name of Jesse Jackson), Louis-Georges Tin (Maître de conférences à l'IUFM d'Orléans, porte-parole du Conseil représentatif des associations noires (CRAN)) suggests that France loves blacks — when the blacks are American (i.e., foreign) blacks, that is, and a bit less when the blacks are French (domestic) blacks…
D'une manière générale, en France, on aime beaucoup les Noirs d'Amérique... Si vous prenez un discours de Barack Obama, de Martin Luther King ou de Jessie Jackson, et que vous le montrez à un Français, il le jugera formidable. Si vous lui dites qu'il a été prononcé par un Noir français, il vous dira : "Attention au communautarisme !" En France, critiquer le racisme des autres, on sait faire, surtout s'il s'agit des Américains. Mais balayer devant sa porte, c'est plus difficile.