Tout comme le président François Hollande, nous apprend
Jean-Marc Morandini, les élus de droite n'auraient pas à suivre la limite de vitesse — preuve de plus que celle-ci n'a pas grand chose à faire avec la sécurité…
L'affaire s'est déroulée le dimanche 1er mai selon les révélations du Canard Enchainé.
Brice Hortefeux est en retard pour se rendre aux fêtes de Champeix, en Auvergne.
L'ancien ministre décide donc d'accélérer un peu trop sur l'autoroute
A75, mais il se fait contrôlé par deux douaniers qui le flashent à...
170 km/h au lieu de 110 pensant même qu'il s'agit d'un go-fast !
Les deux douaniers ne pouvant mettre d'amende, l'ancien ministre de
l'Intérieur, s'en sort sans amende ni retrait de points sur son permis.
Mais l'affaire ne s'arrête pas là, car Brice Hortefeux n'aurait pas
apprécié le comportement de l'un des douaniers qui l'a arrêté. Et l'a
fait savoir au préfet d'Auvergne-Rhône-Alpes qui a fait convoquer les
deux intéressés par la direction des douanes.
"J'allais incontestablement trop vite, j'étais en retard", explique Brice Hortefeux au Canard.
"J'ai voulu leur présenter mes papiers, mais l'un d'eux était
extrêmement agressif. Je l'ai donc signalé. On ne traite pas un
administré de la sorte".
Mais les citoyens, oui, eux c'est permis de les traiter de la sorte ; je dirais même plus : c'est encouragé…
«Selon que vous serez puissant ou misérable...» Brice Hortefeux semble s'être inspiré de cette maxime (et sans passer par la case tribunal) pour échapper aux sanctions, le 1er mai, après avoir été contrôlé à 170 km/h au lieu de 110 par des douaniers à moto, selon une information parue dans le Canard enchaîné ce mercredi.
Non seulement l'ancien ministre de l'Intérieur n'aurait pas perdu le moindre point après cet excès de vitesse qui aurait pu lui coûter jusqu'à 1500 € d'amende, une perte de six points, voire un retrait de permis, mais en plus, les douaniers auraient été convoqués le jour même par leur hiérarchie pour s'expliquer.
Non seulement l'ancien ministre de l'Intérieur n'aurait pas perdu le
moindre point après cet excès de vitesse qui aurait pu lui coûter
jusqu'à 1500 € d'amende, une perte de six points, voire un retrait de
permis, mais en plus, les douaniers auraient été convoqués le jour même
par leur hiérarchie pour s'expliquer.
Dans la perspective que Le Parisien,
le
Midi Libre, et
Police & Réalités en parlent aussi, ne peut-on pas conseiller à Brice Hortefeux de s'inspirer d'élus beaucoup
plus responsables?… comme
Jean-Louis Debré?…