"C'est de la folie. Maintenant on n'est à l'abri de rien. Tout le monde un jour peut y passer." Jusqu'où ça va aller ? "On a longtemps pensé que c'était circonscrit au milieu, aux voyous, mais là on tue un avocat. La violence empoisonne le corps social de l'île", diagnostique, la mine grave, Alain Pacoud, président de la Ligue des droits de l'homme en Corse-du-Sud.Voilà ce qu'écrit Yves Bordenave depuis Ajaccio, capitale de l'île «marquée par "une prévalence du crime, et la porosité entre le grand banditisme et des actes de terrorisme"».
Pendant que les intellectuels français font la leçon aux Américains sur la prévalence dans leur société de la violence, du port d'armes, et des meurtres, Jacques Follorou nous apprend que
La mort d'Antoine Sollacaro, l'ancien bâtonnier d'Ajaccio, tué mardi 16 octobre, s'inscrit, en effet, dans un contexte de violence où voilà longtemps que "le crime de trop" a été commis. La Corse est la zone la plus criminogène d'Europe. Depuis 2008, la préfecture de la région recense 99 homicides pour une collectivité d'à peine 300 000 personnes.
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