2012/08/14

"Nous sommes dans une politique de répression et non de lutte contre les accidents" —Le responsable de la sécurité routière dans un syndicat de Police

Davantage d'instruments de contrôle sur le bord des routes, un pied un peu plus lourd sur l'accélérateur, des accords avec les pays étrangers... L'argent rentre comme jamais dans les caisses de l'État.
C'est ainsi que Armelle Camelin commence son article dans Ouest-France, Radars : vers un record des recettes cette année . Mais qu'en disent les policiers eux-mêmes, à travers leurs représentants ?
Michel Nowacki, responsable de la sécurité routière au syndicat Unité SGP-Police, déplore ce phénomène : « Nous sommes dans une politique de répression et non de lutte contre les accidents. Si les radars sauvaient des vies, on aurait 10 % de morts en moins chaque année. » Le mois dernier, 367 personnes ont perdu la vie sur les routes de France, contre 354 en juillet 2011.

1 comment:

Anonymous said...

Ah mais rassurez-vous, vous trouverez toujours (et encore) tout un tas de personnes pour vous expliquer que c'est pour notre sécurité et que "il suffit de...". Les français sont des moutons, ou plutôt des crocodiles: grande gueule (pour râler, toujours là !), petites pattes (quand il s'agit d'agir !).
Qu'attendons-nous pour faire des manifestations et blocages massifs ? Jusqu'où doit-on laisser les choses aller avant de vraiment réagir ?