2009/11/30

"Contre toute évidence, Le Monde persiste et signe ; Mais : un mensonge répété ne devient pas pour autant une vérité"


"…la légitimité du scrutin [au Honduras] est contestée par la grande majorité des pays latino-américains" écrit Jean-Michel Caroit dans Le Monde.

Elle est contestée par ces pays qui sont, à l'instar du Vénézuela, dans les mains de caudillos (gauchistes), mais elle ne l'est pas, apparemment (vu le résultat des élections), par le peuple Hondurien.

Le Honduras ne voulait, ne veut pas d'un Chávez (d'ailleurs, peut-on dire qu'aucun peuple veut d'un Chávez à la tête de son pays, si ce n'est que ce Chávez les a convaincus que sa présence est indispensable à la nation?) : les mots "putschiste" et "coup d'état" ne devraient s'appliquer qu'à Mel Zelaya qui voulait s'octroyer plus de pouvoirs, et non à ceux qui ont renversé le président (ce président qui voulait devenir caudillo) — sur ordre de la Cour Suprême!

Il serait temps pour les reporters du Monde de revoir le sens des mots dans le dictionnaire : "coup d'état" et "putschiste" signifient une prise du pouvoir illégale (habituellement par des militaires).

Or, Zelaya "a été destitué légalement par le congrès, la cour suprême et le tribunal électoral", suite à une violation de la Constitution de sa part — et ce n'est que sur leur ordre que les militaires ont agi.

Ce que la "majorité des pays latino-américains" (c'est-à-dire les dirigeants de la majorité des pays latino-américains, des personnages souvent douteux qui voudraient bien, quand "nécessaire", s'octroyer plus de pouvoirs sans qu'il y ait des conséquences), Le Monde, et ses lecteurs ne digèrent pas, en fait, c'est qu'on ose s'opposer à une (plus grande) prise du pouvoir par la Gauche, par les droits-de-l'hommistes patentés, et par les humanistes auto-proclamés…

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