Aujourd’hui 6 septembre, reprise des cours interrompus par Katrina. Je m’assure que tous mes étudiants et leurs familles sont en sécurité. Je m’étais promis de ne pas parler de l’ouragan, mais pour finir je ressors un condensé de ce que vous avez lu précédemment. À la fin du cours, un étudiant un peu intimidé vient me reprendre et me dit en substance : « N’effrayez pas, ne désespérez pas les étudiants ! Dès mardi, le lendemain du passage de l’ouragan, j’ai été volontaire pour une organisation de santé, les gens arrivaient on leur donnait les premiers soins, tout marchait à merveille ! Nous devons être optimistes ! ».
J’ai vu aussi les exemples extraordinaires de dévouement partout, les gens de toutes classes et toutes couleurs donnent sans jamais penser à s’épargner personnellement, sans mesquinerie, sans chipoter sur rien : un don total par des millions d’inconnus de leur personne, de leurs ressources, de leur intelligence et de leurs aptitudes, une générosité et un dévouement à l’autre quel qu’il soit SANS LIMITES, jusqu’à mon assistante française qui a fait du volontariat que personne ne lui avait demandé.
Ce qui m’amène à ma conclusion: J'AI UNE CONFIANCE INÉBRANBLABLE DANS LE PEUPLE AMÉRICAIN ; IL REBÂTIRA CE QUI A ÉTÉ DÉTRUIT ET IL FERA CE QU'IL AURAIT FALLU, FAUT ET FAUDRA FAIRE, comme , la plupart du temps dans son histoire, il l’a fait. Et, grâce à mon assistante, je suis aussi optimiste pour l’ensemble de l’humanité !
Révélations sur le politiquement correct, les partis pris et le refus de mettre en doute les grandiloquences auto-congratulatoires des autorités (avec preuves à l'appui) qui sévissent dans le journal de référence, Le Monde, et dans d'autres médias français…….Bilingual Documenting and Exposing of the Biased Character of French Media, Including its Newspaper of Reference, Le Monde
2005/09/07
Le témoignage d'un Louisianais qui ne partage pas le cynisme des élites françaises
2005/09/05
Hurricane Katrina
Global warming and hurricanes - The hurricanes aren’t historically on the increase, and the number of the most serious – category 4 and 5 – is down compared to previous decades (EU Rota has some nice tables). Hurricanes are also a part of a natural decades-long cycle of changing temperature of the Atlantic Ocean.Dans son courrier à la Minute du Sablier, un témoin (qui veut préserver son anonymat) de la catastrophe cyclonique (anti-Bush s'abstenir) ne mâche pas ses mots :Bush diverted the money away from flood-proofing New Orleans - Two problems with that – New Orleans has been on notice since the previous devastating hurricane Betsy in 1965. Bush has been in the White House for only the last five of these past 40 years, so one might as well blame every other President since LBJ for not doing enough – and then ask, why should all the blame be laid at the feet of the feds, instead of sharing it with state and local authorities?
Trois gangs de pillards (gens qui n'ont pas été aimé par papa maman et opprimés par l'homme blanc, donc ils sont excusables) ont pris contrôle de la Nouvelle Orléans. Ils tiraient sur les hélicoptères et les embarcations de secours, mettaient le feu aux supermarchés et pillaient les armureries. Ils prenaient d'assaut les hôpitaux pour la came. 8 ont été abattus, d'après les nouvelles. L'ordre commence seulement à se rétablir, 4 jours après la catastrophe. La question qu’il faut poser à propos des pillards et violeurs et meurtriers qui ont fait surface à la suite de l’inondation : cette lie était connue de la police et terrorisait les quartiers pauvres depuis des années ; pourquoi la police noire en majorité sous des maires noirs depuis des décennies ne s’en sont jamais occupés ? Parce qu’ils sont racistes et se fichent du limpenproletariat. La corruption est plus grasse quand on s’occupe des touristes riches, qu’on la pègre faire ses bénéfices sur le dos des plus pauvres et qu’on prend son pourcentage au passage. La police de la Nouvelle-Orléans est la pire, la plus corrumpue du pays. Parmi les mille policiers qui ne se sont pas présentés au rapport, il y avait certes des victimes de la catastrophe ; mais aussi des policiers qui avaient peur de la situation qu’ils connaissaient parce qu’ils l’ont laissée se développer.
Pour prolonger l’angle racial, pourquoi toutes ces mères célibataires parmi les réfugiés. A-t-on jamais entendu parler d’une recherche en paternité pour forcer les pères noirs à assumer leurs responsabilités paternelles ? Hé bien non, la plupart des politiques sociales ont concouru à détruire la cellule familiale noire.
La garde nationale est enfin présente en force, et l'évacuation totale est enfin en bon cours, quoiqu'on ne sache pas où mettre tous ces gens qui ont tout perdu, y compris beaucoup sans nouvelles de leurs proches. Faillite totale des autorités locales, le maire bafouille, la gouverneure pleure à la télé; secours fédéraux très lents à s'organiser, il est vrai que la tâche est colossale. J'étais enragé de voir des gens secourus par hélicoptère abandonnés au bord de l'autoroute sans information, sans nourriture, sans eau. Enragé bien évidemment aussi par les pillards.
Baton Rouge a doublé sa population en une semaine de 350.000 à 700.000 habitants, et avec l'agglomération, est soudainement devenue la plus grande ville de Louisiane. Les hôpitaux sont débordés. Il y a recrudescence de la criminalité, la vermine étant arrivée avec le bon grain.
70% de NO est noire et pauvre, ce serait étonnant si les victimes étaient blanches et riches.
Ceci dit, je suis aussi indigné par l'incompétence des services de secours, mais ça n'a rien à faire avec la couleur de la peau.
Rappellez-vous aussi que la structure politique de NO est noire...la gouverneure est blanche, l'armée est de couleur arc-en-ciel. L'affaire est prise en main par des démagogues (Jesse Jackson, Al Sharpton) dont le fond de commerce — littéralement — est l'incitation à la haine raciale et qui ont tout intérêt à maintenir le lumpenproletariat noir dans des conditions abjectes (c'est la clientèle dont ils tirent leurs gras revenus). Les victimes doivent être maintenues dans l’irresponsabilité et la dépendance totale à tous les niveaux, sinon elles n’auront plus besoin de leurs prétendus « sauveurs ». Ces sont les clients des sénateurs romains. Il y a quelques années, j'avais vu Jackson déclarer tranquillement que les noirs américains ne pourraient jamais dépasser leur condition. Rien de plus raciste qu'une telle pensée.
Quant à la gauche (peut-être extrême) américaine, elle fait son foin en mettant absolument tout sur le dos de Bush, alors qu'en ce moment de crise, l'unité nationale devrait être leur première préoccupation. Le problème est qu'il y a ici une cinquième colonne qui se réjouit de voir l'Amérique humiliée.
Pour mémoire les ouragans n'ont rien à faire avec le protocole de Kyoto; tout d'abord, leur intensité a diminué par rapport à la moyenne historique. Secondo, Clinton eût-il fait ratifier le traité par le Congrès (ce qu'il s'est bien garder de faire), la réduction de CO2 eût été de 0.14 % au terme de son application.
Bush a supplié Blanco (gouverneure démocrate de Louisiane) et Nagin (maire noir et démocrate) d’évacuer la ville en totalité et immédiatement un jour avant l’atterrisage de Katrina.
En résumé, la fin du monde pour 2 millions de personnes, sur une
étendue de territoire égale à la moitié de la France. Beaucoup d'endroits sont des trous noirs du point de vue de l'information, mon avis est qu’on n’a pas du tout encore pris la mesure de la catastrophe. On peut objecter au style de JC Durbant (personnellement... ses points de suspension et d'exclamation... je n'aime pas trop!!!). Quant au fond, qui s'écarte du consensus et de la pensée unique, il est immédiatement qualifié de "haineux" pour cette raison même.
Ce qui me frappe dans la presse américaine de gauche, et la presse européenne, c'est que Bush est la source de tous les maux du monde, un bouc émissaire commode pour éviter de penser aux problèmes.
Ainsi, dans le cas de Katrina,
1. L'ouragan, c'est sa faute, il n'a pas signé le protocole de Kyoto (en fait c'est Clinton qui ne l'a pas fait ratifier). De plus ce protocole n'aurait amené qu'une réduction absolument ridicule du CO2.
2. La gabegie hallucinante après l'atterissage de Katrina, c'est sa faute: il ne se préoccupe pas assez des pauvres, victimes majoritaires, ce sont des noirs, donc il s'en fiche (c'est le président le plus aveugle à la couleur de la peau de toute l'histoire des USA). Je lui reproche cependant sa lenteur à réagir et à mettre de l'ordre dans l'aide fédérale. Je l'ai vu plusieurs fois à la télé: mon impression est positive. Bon, ce n'est pas un Démosthène, mais il a rassénéré, rassuré, redonné de l'espoir pour le futur, contrairement à beaucoup de responsables politiques écrasés par la catastrophe.
3. Les autorités de Louisiane portent une responsabilité énorme dans le fiasco (qui, comme je suis humain, m'a enragé; il était insupportable de voir des gens sauvés laissés 4 jours sur une autorout accessibles sans instructions, sans eau, sans nourriture). La gouverneure n'a pas écouté Bush qui avait déclaré l'état de zone sinistrée deux jours avant Katrina. Elle a refusé d'harmoniser le commandement de l'opération sous l'égide fédéral.
Le maire a laisser inonder 350 bus qui auraient pu évacuer les plus démunis. Je l'ai vu ressortir d'un entretien avec Bush visiblement rasséréné, mais posant une question hallucinante 4 jours après la catastrophe: "Quelle est la chaîne de commandement?"
4. Les digues qui ont lâché, c'est la faute à Bush aussi. Hé bien non, elles étaient prévues pour un ouragan de catégorie 3, au dessus on s'en remettait à Dieu. Les sections qui ont pété avaient été vérifiés et certifiées comme saines, récemment. Ça dure depuis vingt ans et 4 présidents, cette histoire; pour rendre les digues capables de résister à une autre Katrina, c'est vingt ans de travaux et 1000 milliards — donc il faut tout remettre à plat en ce qui concerne la Nouvelle-Orléans, et décider d'un périmètre à sauver en toutes circonstances; pour le rester, il faut interdire l'habitation en zone dangereuse, réétablir les marais qui font office de tampon, etc.) Les dépenses de l'Irak n'ont rien à voir; ce qui s'est passé est un problème depuis la fondation de NO par un français, contre l'avis de ses propres ingénieurs. La garde nationale mise en oeuvre était bien suffisante en nombre et matériel, seule sa lenteur à agir peut être mise en cause et ça, c'était le boulot des autorités locales. Un vétéran de la garde national, revenu d'Iraq, a dit par ailleurs qu'il aurait préféré être à Bagdad, ça donne une idée de la situtation.
5. Sur le plan domestique, Bush dépense comme un démocrate saoûl (extension très coûteuse du Medicare, par exemple) ; le problème est que c’est incontrôlé et politique (comme toute décision budgétaire au niveau fédétal). La Louisiane reçoit 530 millions ; où sont-ils ? …
En conclusion, il ne s'agit pas d'excuser Bush à tout prix, mais de remettre les choses en perspective: il porte certes une part de responsabilité (lenteur de la réaction fédérale, invraisemblable fouillis de bureaucraties où la chaine de commandement se perd dans un marécage). Le reste, c'est du fantasme et de la haine.
Baton Rouge est passée de 350 à 700 mille habitants en une nuit; tu connais l'infrastructure, déjà insuffisante en temps normal, et tu vois le problème... Enfin, ce n'est rien quand c'est recadré par l'ampleur de la catastrophe. Le bruit de fond ici, c'est maintenant le vrombissement des hélicoptères et les sirènes des ambulances. Pénurie d'essence, les épiceries dévalisées. Je suis soulagé que l'évacuation se soit terminée, c'était terriblement déprimant et angoissant de voir tous ces pauvres gens totalement abandonnés à eux-mêmes. Je pense qu'il y aura 50.000 morts au total, et peu, au fond, dûs aux forces de la nature (exemples: au Superdome, un garçon de sept ans sodomisé et tué, une fille de quatorze ans violées jusqu'à la mort).
Sur le plan positif, l'élan de générosité et de dévouement partout dans le peuple est absolument extraordinaire. Je ferai ma part financière pour la Croix Rouge. Pour l'ensemble de l'opération, le sauvetage fédéral compris, grille 500 millions de dollars PAR JOUR, donc il faut aider.