Le diable est, dit-on, dans les détailsécrit JC Durbant: en évoquant, entre autres, l'article Le Pentagone avoue discrètement qu’il n’y avait pas de lien entre Saddam Hussein et Al-Qaida paru dans Le Monde.
Démonstration, à la veille du 5e anniversaire de la libération de l’Irak, avec ce nouveau petit joyau de désinformation dans la dépêche AFP du jour du quotidien de révérence d’hier qui n’a bien sûr jamais entendu parler de Zarqaoui, formé dès les années 90 en Afghanistan par Al Qaeda même, ou de Mougnieh ou des camps d’Ansar Al islam soutenus par Saddam dans le nord de l’Irak dès décembre 2001, soit avant même l’invasion alliée.Et qui, s’appuyant sur ABC dont il se contente de traduire un ou deux extraits bien choisis, commence par évacuer, sans parler du mot “preuve”, un petit mais crucial adjectif de son titre: le fameux “direct” (”il n’y avait pas de preuve de lien direct entre Saddam Hussein et Al-Qaida” devenant ainsi: “Le Pentagone avoue discrètement qu’il n’y avait pas de lien entre Saddam Hussein et Al-Qaida”).
(Plus prudent ou moins pressé, Le Figaro se limite, lui, à l’évacuation du “preuve”: “un rapport publié mercredi par le Pentagone établit avec certitude qu’il n’y avait aucun lien direct entre le régime de Saddam Hussein et le groupe terroriste al-Qaida.”)
Se retrouvent ainsi passé à l’as, les passages sur (en plus des primes et prises en charge des familles de ses recrues) l’activité non “privilégiée” mais notoire de formation, pour tout le Moyen-Orient et notamment Israël, de terroristes-suicide à la voiture piégée ou à la ceinture de dynamite.
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