Une coupe de champagne aux lèvres, les touristes, chinois comme étrangers, pourraient observer aussi avec intérêt les affrontements sanglants entre la population tibétaine et la police d'occupation. Malheureusement, ce train de rêve, doté sans doute de vitres à l'épreuve des balles, n'entrera en service que le 1er septembre prochain. Le spectacle sera peut-être terminé.On peut compter sur Robert Solé pour écrire un billet sur le Tibet avec de l'ironie et de la bile dont le message essentiel est de fustiger non les autorités communistes mais… les riches (plus spécifiquement, les touristes capitalistes)…
Déjà du temps de Mao et de Staline, c'était le même principe en jeu, ce pourquoi on s'abstenait de *trop* les critiquer (contrairement aux Américains)…
Mise à jour : les meurtres de masse de la Chine communiste, qu'importe ; non, la seule raison qui pousse quelqu'un comme Serguei à s'intéresser au destin du Tibet, c'est l'imagination (fertile) qui voit (horreur!) l'argent sale des capitalistes occcidentaux (!) liée d'une manière ou d'une autre (?!) à l'invasion chinoise du pays montagneux en 1950 et à la répression qui s'est ensuivi pendant six décennies…
Pendant ce temps, les éditeurs du Monde 2 hebdomadaire semblent pétrifiés d'admiration devant les espaces démésurés des bâtiments construits à la gloire de la dictature communiste, comme le Palais du Peuple à Pékin…
Nouvelle mise à jour : Robert Solé persiste et signe dans Le Monde en parlant de "ce conflit ridicule à propos du Tibet".
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