Par comparaison, quand un sympathisant du parti baasiste a jeté une chaussure à la figure de Deubeliou lors d'une conférence de presse, au Monde de proclamer cet hooligan porte-parole du peuple irakien (Changement de pied) et à Dominique Dhombres de renchérir en affirmant que "ce lancer de chaussures à Bagdad" n'est rien de moins que le mot de la fin de la guerre d'Irak.
A moins que j'ai mal vu les images à la télévision en décembre, ce ne sont pas 30 millions d'Irakiens (!) mais… un seul (!) qui s'est mué en lanceur de godasses. N'est-ce, d'ailleurs, pas grâce à Bush que l'Irak est devenu ce pays (rare) au Moyen-Orient où l'on peut traiter un VIP (peu importe lequel) de "chien" en public sans craindre de subir le risque de disparaître à jamais dans les geôles du gouvernant ? Quant au mot de la fin, ne sont-ce pas plutôt ces citoyens (là, on peut effectivement parler de millions) qui se dirigent vers les urnes à chaque élection ?
Faut-il que la diabolisation, interminable, de Bush empêche les journalistes — des gens qui, a priori, se doivent de demeurer objectifs — de dire la vérité, toute la vérité, et rien que la vérité (même quand elle ne leur plaît pas) ?
Mise à jour: Kamel écrit :
Comme en Allemagne et au Japon après 1945, les citoyens irakiens votent librement. C'est la victoire de la démocratie et c'est grace aux Américains. Tout ceux qui étaient contre l'intervention américaine étaient pour Saddam Hussein. Bravo les Irakiens et bravo aux soldats américains. Honte aux Français et au Monde.fr qui a soutenu Saddam Hussein en condamnant l'intervention américaine. Avec de pareils démocrates, les enfants d'Hitler seraient au pouvoir en Allemagne.
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