Tout obamaniaque qu'elle soit, cette "lettre" professe un certain degré d'objectivité.Après avoir commencé son article sur un opposant à Barack Obama dans Le Monde ainsi, Corine Lesnes traite son sujet de «l'épouvantable Rush Limbaugh», un homme qui «souffre d'obamaphobie chronique» et qui, de plus est, évoque «"socialisme", "communisme" ou "fascisme" à propos de l'administration Obama.»
L'une des raisons que "l'épouvantable Rush Limbaugh" évoque le "communisme" et le "fascisme" est que sous ces régimes (et dans les discours et dans les colonnes des communistes et des fascistes quand ils sont dans l'opposition), on tente de baîlonner les adversaires sans relâche, et si on n'arrive pas à les baîlonner, on essaie de les ridiculiser sans merci, en caricaturant et en diabolisant leurs points de vue (cf "obamaphobie chronique") — exactement comme l'est "l'épouvantable Rush Limbaugh" dans cet article de Corine Lesnes dans Le Monde et comme le sont les conservateurs américains généralement (cf. "l'épouvantable" George W Bush, "l'épouvantable" Sarah Palin, "l'épouvantable" parti républicain, "l'épouvantable" Fox News, "l'épouvantable" Amérique profonde, etc etc etc etc…).
Comme le dit Jonah Goldberg dans son livre Liberal Fascism (Le fascisme de gauche),
c'est de cette façon que fonctionne la gauche; les voix de l'opposition sont régulées, exclues, interdites quand c'est possible, moquées et marginalisées quand ce ne l'est pas. Les voix du progrès sont encouragées, adulées, amplifiées — au nom de la "diversité", de la "libération", de "l'unité", et par-dessus tout, du "progrès".Et — toujours en ce qui concerne les évocations prétendument risibles de "socialisme", "communisme" ou "fascisme" — je n'ai même pas évoqué les tribunaux spéciaux que préparerait la Maison Blanche sous Obama contre ses opposants républicains — entièrement "objectifs" eux aussi, bien entendu… (Que, surtout, personne ne parle de "bushophobie chronique" ces dernières huit années, l'opposition à Bush n'était que le résultat, de part et d'autre, d'un très très haut (sic) "degré d'objectivité" — bien sûr !…)
(That is how the liberal Gleichschaltung works; contrary voices are regulated, barred, banned when possible, mocked and marginalized when not. Progressive voices are encouraged, lionized, amplified — in the name of "diversity," or "liberation," or "unity," and, most of all, "progress.")
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