Encombrante Emilie. Sa vérité d'hier rassurait. Elle désignait un mal et un coupable de ce mal. Celle d'aujourd'hui dérange tous ceux qui se sont empressés de la croire.
…Comment en est-on arrivé là ? L'affaire Loïc Sécher se présente comme bien des dossiers d'agressions sexuelles. Pas de preuves, pas d'ADN, mais la parole d'une accusatrice contre celle d'un accusé. Entre les deux, la cour et les jurés doivent choisir.
Suite à l'article de
Pascale Robert-Diard sur
Loïc Sécher,
victime d'
une erreur judiciaire (les jurés avaient "reconnu Loïc Sécher coupable et [l'avaient] condamné à seize ans de réclusion criminelle" il y a neuf ans pour viols et agressions sexuelles sur mineure)
un lecteur du Monde réagit
ainsi :
Tant que ceux qui détruisent des vies par leurs accusations mensongères ne seront pas inquiétés par la justice, ça continuera.
Tandis qu'
un autre lecteur pose
la question suivante :
Combien d'affaire de ce genre vont finir par sortir d'ici quelques années, après la folle hystérie anti-pédophile qui perdure depuis quelques années et où l'on voit de la pédophilie partout? Combien d'enfants devenus adultes et qui vont regretter des déclarations fausses faites sous pression d'adultes pressés de condamner quelqu'un? Combien d'innocents en prison qui attendent un signe, un revirement? Cette histoire n'est peut-être que le début d'une longue série...
Le pire dans l'article, c'est peut-être que (en tout cas au début)
Pascale Robert-Diard semble plus plaindre les jurés que la (vraie) victime :
C'est à eux que l'on pense, au moment où la commission de révision des condamnations pénales va se prononcer sur le sort de Loïc Sécher. Parce que, bien davantage que les magistrats professionnels qui les entouraient, ces jurés pourraient être chacun d'entre nous.
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