L'éditorial " Egalité hommes-femmes, encore un – gros – effort ! " (Le Monde du 10 janvier) évoque l'égalité hommes-femmes, objectif républicain et légitime s'il en est
écrit
Alain Guiseris,
cadre retraité, un
ancien directeur régional délégué de la région de Chambéry qui s'est aussi exprimé sur
la pénalisation des clients de prostituées.
Mais, au nom de ce principe d'égalité, voilà que Le Monde réclame la parité pour toutes les nominations à de hautes fonctions.
Pourtant, la parité – élément fort du bréviaire
politiquement correct de l'heure – est totalement contraire au principe
de l'égalité républicaine entre tous les citoyens, sans distinction
d'âge, de classe, de couleur de peau, de religion ou de sexe.
Défendrez-vous bientôt pour l'admission à Polytechnique un
quota de 50 % de filles, quitte à ce que les bénéficiaires de cette
disposition soient reçues avec des notes inférieures à celles de garçons
recalés ? Déjà, hélas, les ministres de la République ne sont plus
nommés sur l'unique critère de leurs capacités à s'acquitter de leurs
éminentes missions ; c'est l'absurde règle de parité qui commande à
leurs désignations. Alors halte là, la parité, retrouvons la raison – et
avec elle, l'égalité républicaine !
Alain Guiseris
Chambéry
1 comment:
Equité serait plus adapté que Egalité (qui est galvaudé)
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