Qui est-il, d'abord?
Une victime des attentats du 11 septembre. Une victime d'origine française…
Une personne qui, à l'âge de 30 ans, s'est conduit avec un héroïsme hors du commun.
Une amie lui écrira, posthumement :
You had the chance to evacuate — you saw the south tower fall — you stayed behind. I truly believe you were there to comfort others and wait with them until help arrived. Jerome — you continue to amaze me in your selflessness.Une autre personne, dit-elle, se souviendra toujours de lui :
I just wanted to let his family know that he was on my mind all day, and will be for the rest of my life. … Thank you so much Mr. Lohez and you will always be a Hero to me. God Bless.Six Allemands sont morts ce jour-là, quatre d'entre eux des passagers des avions détournés, deux autres dans leurs bureaux du World Trade Center. Mais contrairement à l'Américain ci-dessus, les Allemands ne les porteront pas longtemps dans leurs mémoires, s'il faut s'en tenir à la presse allemande, car elle aussi a tu leurs noms…
Se souvenir de ces hommes et femmes, en effet, c'est se rappeler les pertes et la douleur des Américains. C'est se rappeler que ceux-ci aussi sont humains. C'est cesser de les discréditer et de les caricaturer… Voilà quelque chose qu'il faut à tout prix éviter dans l'Europe éternellement sage, tolérante, lucide, humaniste, visionnaire, et… solidaire.
Et donc, c'est ici qu'on écrira :
Rest In Peace, Jérôme Robert Lohez.
(Thank you, Paprika)
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