Quand Paulo A Paranagua fait valoir à Raul Rivero que "Castro garde du prestige", le poète et journaliste cubain en exil en Espagne répond à l'envoyé spécial du Monde que
Je suis attrisé par les « veuves de la révolution », c'est à dire tous ces gens qui se rendent à la Havane pour pousser à l'anti-impérialisme, sur le dos d'un peuple qui a faim. Les Cubains les méprisent, mais ne peuvent le montrer. Les gens aspirent à la modernité. Les mots d'ordre et les mythes, c'est fini. Dequelle éducation peut-on parler quand il n'y a pas de libertés ? Je ne veux pas que ma fille soit comme Che Guevara, mais comme ça lui chante.Rivero ajoute que tout en admettant être libre grâce à la nouvelle orientation politique de l'Union européenne, amorcée par Zapatero, qui favorise le dialogue avec la Havane,
je suis également reconnaissant à son prédécesseur, José Maria Aznar, qui s'est élévé contre les condamnations de 75 opposants en 2003. Sans la sévérité d'Aznar, l'assouplissement proposé par Zapatero n'aurait pas marché.Sur "l'attitude immobiliste et même régressive" du Comandante, Rivero ajoute :
Castro détient un pouvoir absolu, il n'hésite pas à tuer ceux qui lui font de l'ombre, comme dans le cas du général Ochoa [fusillé en 1989].
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