En d'autres mots, elle devait son succés au fait qu'elle etait l'objet de mépris de la part du Français moyen et que celui-ci pouvait, avec facilité, se doter d'un sentiment de supériorité suffisant.
Cela vous rappelle-t'il quelque chose? (Hint hint).
("Ah non, ce ne sont pas les Breton(ne)s que nous sommes contre, ce sont juste leurs bonnes…")
On appréciera la suite de l'article de Yves-Marie Labé :
La publicité (la Chicorée Leroux) et les journaux satiriques (L'Assiette au beurre, Le Journal amusant, Le Rire) s'emparent de l'image de la villageoise bretonne, empotée ou naïvement servile. Quand les seconds ne brocardent pas violemment la province et son catholicisme au nom du combat anticlérical. « Il n'est pas de meilleurs chrétiens que cette crapule de Bretagne ; il n'en est pas de plus réfractaire à la civilisation, éditorialise L'Assiette au beurre du 3 octobre 1903. Idolâtre, fesse-mathieu, lâche, sournois, alcoolique et patriote, le cagot armoricain (…) ne raisonne pas, il prie, et, porté par la prière, tombe au dernier degré de l'abjection. »Bien que le mot utilisé ait été "armoricain" (et non "américain"), on reconnaitra tant l'attitude suffisante que le vocabulaire méprisant.
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