2013/08/19

Pour Le Monde, l'Amérique est un pays d' "excités de la gâchette" qui "jouent aux superflics"


Alors, pour bien entretenir l'histoire du racisme en Amérique (merci l'Éducation Nationale), comme le fait Louise Couvelaire dans son article sur "Les nouveaux shérifs d'Amérique" pour M le magazine du Monde, il faut surtout présenter George Zimmerman comme un blanc, un "excité de la gâchette" qui "joue" aux " superflics" et qui lors de ce "jeu" aurait presque nonchallamment abattu un Noir, un Noir qui serait un adolescent innocent et inoffensif, pour ne pas dire un lycéen des plus sérieux (de préférence en montrant une photo prise il y a 3-4 ans lorsque Trayvon Martin avait 13 ans).
[Cet "ambassadeur" qu'est] Nick Levin ne fait pas partie de ces citoyens américains qui jouent aux superflics, garants autoproclamés de l'ordre public. Il n'a rien à voir avec un George Zimmerman, ce milicien de quartier acquitté le 13 juillet dernier du meurtre de Trayvon Martin, un adolescent afro-américain tué par balle en Floride en 2012. 

 … Personne ne veut de cow-boys dans les rues. A l'image de certains excités de la gâchette, membres des milices de quartier qui, sans supervision ni expérience, organisent des rondes pour surveiller les rues. De plus en plus nombreuses, ces milices ne font pas l'unanimité. La police comme les agents de sécurité privée s'en méfient. "Ils nous appellent pour un rien, confie Franck Flores. Ils sont complètement paranos."
Il faut surtout oublier, ou minimiser, le fait que George Zimmerman est latino, qui vit dans un voisinage infesté de crimes, et que lorsqu'il a appuyé sur la gâchette, il était par terre, sur la bitume, sous (le grand gabarit de) Trayvon Martin, en train de se faire fracasser la tête dans le ciment.

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