Le problème fondamental avec la (soi-disante)
sécurité routière, c'est que dès la case départ,
les autorités trichent — le gouvernement triche
avec les termes de base propres à la conversation.
Je parle évidemment d'expressions (orwelliennes?)
comme la "limite de vitesse" ainsi que des
"délinquants" (sic) arrêtés pour "excès de vitesse".
Quand les conducteurs lambda sont verbalisés,
ce n'est pas pour "avoir roulé trop vite" :
non, pas du tout. N'ayons pas peur de dire la vérité :
c'est pour "ne pas avoir roulé assez lentement".
La conclusion est inévitable :
On ne devrait pas dire
"la limite de vitesse" mais
"la limite de lenteur".
C'est une limite de lenteur que la France, comme le
seul pays de l'Union Européenne (!), propose maintenant
de réduire encore plus — afin d'accroître la répression,
la persécution, et le matraquage des contribuables ?
Non seulement il y a un racket certain avec les radars,
mais on pourrait en plus accuser le gouvernement d'entraver
son rôle attitré (la protection de la population) et de rendre
la route plus dangereuse pour tous.
La première cause de mortalité sur les autoroutes,
en effet — ces routes qui sont les plus sûres du pays —,
ce n'est nullement la vitesse mais la somnolence.
Or, quelle est la cause de la somnolence si ce n'est
une limite de vitesse (sic) soporifique (ou, plutôt,
une limite de lenteur soporifique) ?
Mise à jour : Une version raccourcie de ce texte a été publiée dans Nice-Matin
1 comment:
Thankk you
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