En réagissant à cet article, vous autorisez la publication de votre contribution, en ligne et dans les pages du MondeLecteurs du journal Le Monde,
Ce mot pour que vous sachiez que toutes vos réactions en ligne aux articles du journal Le Monde ne sont d'aucune importance (ou alors à peine une importance fugace) et sont vouées à disparaître à tout jamais. Sachez, en effet, que vos commentaires — quel que puisse être (ou non) leur degré d'importance et/ou de constructivité — n'ont pas vocation à rester où que ce soit dans le blogosphère. Les décideurs du journal (ou de son site web) ont tout simplement décidé (après les quelques jours de lecture gratuite) de leur disparition.
Dans la plupart des articles de journaux anglo-saxons, allemands, etc, où le lecteur (abonné ou non) a un espace à la fin d'un article pour y exprimer son avis, son (mé)contentement, son (dés)accord, ou tout simplement un détail ou un point qui semble avoir été omis dans le papier, volontairement ou non (et cette réaction, contrairement au journal Le Monde, le lecteur étranger peut l'écrire sans cet obstacle qui semble purement gratuite, d'un maximum de deux interventions avec un maximum de 500 signes (!) chacune), ils resteront sur la page à tout jamais.
Déjà, les lecteurs français n'avaient pas les mêmes privilèges. Jusqu'à présent, même quand l'article du Monde devenait payant après quelques jours, la page URL originale d'un article donné du journal — avec sont texte au complet — restait, ainsi que la page URL — à part (si le sujet s'y prêtait, il pouvait y en avoir deux, trois, jusqu'à dix pages URL, parfois) — des commentaires pour ledit article. Ce n'était en aucune façon une situation idéale — loin de là (personne, mis à part le lecteur qui avait eu la chance de noter la page URL à quelques jours de son apparition, ne saurait jamais retrouver les commentaires) — mais au moins le lecteur avait la sensation de savoir que, quelque part sur la toile, sa contribution demeurait.
Tout ça (c'est à dire, ces miettes envoyées aux lecteurs), c'est (ou cela semble) terminé.
Seules les paroles immortelles des penseurs ô combien lucides du journal de référence ont la vocation d'être à jamais présentes sur le web. Point les réactions ou les critiques que leurs papiers ont suscité. En effet, qu'importe le fait que ces — médiocres — abonnés (et lecteurs) de Le Monde aient pris le temps d'écrire leurs avis quand on sait les hauteurs auxquelles évoluent les membres de l'élite sine qua non des journalistes et des penseurs français…
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