Heureusement que les armes ne sont pas en vente libre en Europe comme chez ces abrutis d'Amerloques rétrogrades et réactionnaires. Ainsi les armes à feu sont mis hors la loi et ne sont entre les mains de personne. Sauf, évidemment, entre les mains des criminels et d'autres… hors-la-loi — qui sont des personnes qui (comme c'est étrange, comme c'est inattendu) ne… respectent point… la loi.
Ainsi, nous apprend l'AFP,
Alors que deux hommes ont été tués par balle, jeudi 5 septembre à Marseille et dans sa région, la préfecture a annoncé une table ronde sur la sécurité samedi matin en présence de l'ensemble des élus et parlementaires de cette ville
LE FILS DU DIRECTEUR SPORTIF DE L'OM ABATTU
La région marseillaise a été le théâtre, dans la journée de jeudi, de deux nouveaux règlements de comptes, après un été marqué par une série d'homicides et d'agressions.En effet, selon Luc Leroux et Laurent Télo, l'un d'entre eux n'est autre que le fils du
directeur sportif de l'Olympique de Marseille depuis 2005 [Le fils de José Anigo] a été abattu, jeudi 5 septembre en milieu d'après-midi, par deux hommes vêtus de noir, casqués et gantés alors qu'il se trouvait au volant d'un véhicule de location. Adrien Anigo, 30 ans, était arrêté à un feu tricolore sur une voie rapide du 13e arrondissement de Marseille. Sur un scooter de forte cylindrée, ses assassins auraient remonté la file des véhicules à l'arrêt. Entre dix et quinze coups de feu provenant d'armes de calibre 9 mm et 11.43 ont été tirés sur le conducteur du véhicule. Selon des témoins, le scooter s'est rapidement noyé dans la circulation. La victime n'était pas armée.
Comme en atteste la venue sur les lieux d'un représentant du parquet de la juridiction interrégionale spécialisée dans la lutte contre le crime organisé, magistrats et enquêteurs ont d'emblée classé ce nouveau règlement de comptes mortel – le quatorzième depuis le début de l'année à Marseille – dans la catégorie du grand banditisme. Contrairement aux nombreux assassinats commis sur fond de trafic de stupéfiants, "nous ne sommes pas dans une affaire de néobanditisme de cité, confie une source proche de l'enquête, mais vraisemblablement dans une lutte entre deux équipes".
"IL A ÉTÉ ABATTU COMME UN ANIMAL"
… Avant cette série de vols qu'il a toujours contestés, Adrien Anigo avait déjà connu la prison, et son casier judiciaire portait neuf mentions entre 2001 et 2005. "La détention l'avait profondément meurtri, assure son avocat, Me Christophe Bass. Il me donnait l'image de quelqu'un qui se tenait à distance de relations pouvant le polluer. Il a été abattu comme un animal, ce qui me choque car je le voyais éloigné d'un tel milieu."
… Moins de douze heures avant l'assassinat d'Adrien Anigo, un employé d'une déchetterie de La Ciotat (à 25 km à l'est de Marseille) était abattu dans le plus pur style des règlements de comptes alors qu'il allait prendre son travail à 5 h 30.
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