D'ici là et en dépit des difficultés, la préparation des élections [en Irak] suit son cours, avec l'aide des experts des Nations unies. Les listes électorales et les listes de candidature – qui donnent d'ores et déjà lieu à un débat animé – devraient être prêtes début décembre. Une campagne d'information destinée aux électeurs a été lancée. Les responsables kurdes et chiites encouragent les citoyens à y participer massivement et les leaders sunnites s'interrogent sur leur participation. Les derniers sondages indiquent qu'une vaste majorité d'Irakiens entend se rendre aux urnes. Il est généralement admis désormais que les élections auront bien lieu dans les temps. …
J'entends tour à tour demander le retrait de la force multinationale et déplorer que les troupes stationnées sur place puissent se retirer prématurément, ce qui laisserait la porte ouverte à la guerre civile. Il y a de quoi être perplexe ! …
En dépit de ce qu'on lit dans la presse, il y a vraiment du mieux en Irak dans l'immense majorité du territoire, 90%, épargné par la violence. Les 240 hôpitaux et les 1 200 dispensaires du pays fonctionnent aujourd'hui normalement. Avec l'aide des Nations unies, il a été procédé à une campagne massive de vaccination contre la polio et contre les oreillons. Six millions d'élèves et de lycéens sont scolarisés dans 20 000 établissements scolaires, encadrés par 300 000 enseignants. L'enseignement supérieur compte, lui, 350 000 étudiants pour 50 000 professeurs. Il existe 80 stations de radio et 21 chaînes de télévision qui diffusent sur l'ensemble du territoire. En matière de presse écrite, 250 titres, quotidiens et magazines, ont vu le jour depuis la chute du régime. D'après un sondage réalisé en avril, 70% des personnes interrogées ont une antenne satellite, alors que celles-ci étaient interdites auparavant.
Les Irakiens méritent de sortir des années Saddam Hussein. La communauté internationale est résolue à les y aider. Le cynisme n'est plus de mise lorsqu'il s'agit d'exercer ses responsabilités. Les élections qui ont eu lieu récemment en Afghanistan – un pays se prêtant moins a priori à la démocratie que l'Irak, et où la violence est aussi un vrai problème – montrent de quoi nous sommes capables quand nous serrons les rangs.
Révélations sur le politiquement correct, les partis pris et le refus de mettre en doute les grandiloquences auto-congratulatoires des autorités (avec preuves à l'appui) qui sévissent dans le journal de référence, Le Monde, et dans d'autres médias français…….Bilingual Documenting and Exposing of the Biased Character of French Media, Including its Newspaper of Reference, Le Monde
2004/11/19
Il y a de quoi être perplexe !
Sir John Holmes, Ambassadeur de Grande-Bretagne en France :
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