Un article dans le International Herald Tribune fait état des efforts de Romano Prodi pour être à l'Italie ce que José Luis Rodriguez Zapatero est à l'Espagne : au cas où il serait élu, le chef de la plus grande coalition d'opposition italienne (ainsi que le président de la Commission européenne) rendrait une contribution monumentale à l'humanité en… mettant fin au rôle militaire de l'Italie en Irak.
Pendant ce temps, Le Monde a de la peine à cacher sa joie. Après la défaite de José Maria Aznar (ah, ces bombes de Madrid, quelle bénédiction!), un autre allié de Washington et opposant de la constitution européenne (dans son format actuel), Leszek Miller, a été évincé en Pologne. Quelle chance! En ce qui concerne Ségolène Royal, depuis que la compagne du leader du PS a vaincu la remplaçante du Premier Ministre, on la surnomme "la Zapatera" ("la tombeuse de Raffarin"). Ce qui prouve que tant que vous vous opposez à l'Amérique, à sa société, ou à ce qu'elle symbolise, on vous lionise comme un héros (ou une héroïne), que ce soit en France, en Espagne, en Italie, ou ailleurs, et cela quelles qu'en soient les circonstances.
(Étrange, non, que personne en France ne semble jamais se plaindre de Zapatero, ou de ceux de son espèce, comme étant le(s) caniche(s) de Paris?)
Ce qui nous ramène à l'article de l'IHT sur l'Italie, qui se termine avec un appel au bon sens :
"Le retrait aujourd'hui, just like that, de nos troupes de l'Irak serait une décision catastrophique", déclara le chef de la maison basse du Parlement italien devant un congrès politique le 27 mars, avant de dénoncer ce qu'il appela le pacifisme unilatéral dans la guerre contre le terrorisme. Ajouta Pier Ferdinando Casini: "C'est bien beau, de crier « la paix, la paix », mais ça ne suffit pas."
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